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La Tucker 48 de Francis Ford Coppola à vendre
La Tucker 48 de Francis Ford Coppola à vendre

Le Figaro

time2 days ago

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La Tucker 48 de Francis Ford Coppola à vendre

ENCHÈRES - La maison Gooding Christie's est chargée de disperser la collection de voitures du producteur et réalisateur américain à succès, en marge du concours d'élégance de Pebble Beach en août prochain. Il ne se passe quasiment plus une seule vente aux enchères sans la dispersion de la collection d'un amateur. Lors de la semaine de Pebble Beach, en août prochain, réputée pour être devenue le repaire de la vente des plus belles pièces, de nombreuses collections vont encore être mises à l'encan. En parcourant le catalogue de la maison Gooding & Company récemment rachetée par le poids lourd Christie's, on découvre que Francis Ford Coppola a décidé de se séparer de ses quelques voitures de collection. À 86 ans passés, le réalisateur à succès de Hollywood, auteur notamment du film Apocalypse Now et de la trilogie du Parrain, considère qu'il est temps de transmettre ses voitures à un nouveau «gardien» qui en prendra autant soin que lui. Sa collection que l'on pourrait qualifier d'être à taille humaine, à peine quatre voitures, montre l'intérêt de son propriétaire pour les voitures américaines de la première partie du siècle. La plus ancienne est une Ford Model T de 1913, considérée comme la première voiture produite en grande série. La Cord 810 est présentée lors du salon de New York de 1935. Mike Maez La deuxième est un monument de la production américaine des années 1930 : une Cord 810 Cabriolet de 1936. À l'époque, son style apparaît avant-gardiste avec ses phares rétractables dissimulés dans les ailes, son capot avant se terminant sur des persiennes, ses charnières de porte dissimulées et ses flancs dénoués de marchepieds. Propulsée par un V8 Lycoming, la Cord 810 est estimée entre 90 000 et 120 000 dollars. La berline Tucker 48 présente l'originalité d'une architecture à moteur arrière. Mike Maez Publicité La pièce maîtresse de la collection de Francis Ford Coppola est sans conteste la Tucker 48. C'est sa préférée. En 1988, il a réalisé un film sur l'histoire de Preston Tucker et de son entreprise qui voulait bousculer les Big Three (GM, Ford et Chrysler). Après la sortie du film, il a conservé le modèle 48 de 1948 qu'il avait utilisé pour le film. Quatorzième d'une série de 50 voitures produites, sa Tucker était exposée à Inglenook, le vignoble de la famille dans la Napa Valley. Passionné d'automobile, Preston Tucker avait commencé sa carrière chez Cadillac avant de travailler sur les chaînes de montage de Ford. On le retrouve finalement comme commercial puis directeur régional de Pierce-Arrow. C'est en se liant d'amitié avec l'ingénieur et concepteur de voitures de course Harry Miller qu'il commence à construire des voitures de course pour Ford, en 1935. L'idée de construire sa propre voiture germe durant la Seconde guerre mondiale. Il s'inspire largement du concept révolutionnaire de la Tatra T77 à l'architecture à moteur arrière conçu par Miller. Il s'agissait d'un six-cylindres avec des chambres hémisphériques et des soupapes en tête. La ligne devait porter la signature de Alex Tremulis qui venait d'Auburn et de Cord. Le moteur Miller ne répondant finalement pas aux critères de Tucker, la berline américaine devait finalement accueillir un bloc provenant de la société Air Cooled Motors spécialisée dans les moteurs d'hélicoptère. Originalité de la production américaine, la Tucker 48 est estimée entre 1,5 et 2 millions de dollars. Le prix de l'exclusivité pour ce modèle qui appartient à l'une des légendes du cinéma américain. Quant à sa quatrième voiture mise aux enchères, il s'agit d'un banal transporter Volkswagen de type Vanagon GL Westfalia de 1987. Depuis le tournage de The Rain People en 1968, M. Coppola avait adopté ce van qui lui permettait pendant les tournages de se réfugier pour se reposer ou pour écrire. Au fil des années, plusieurs vans VW se sont succédé.

Les trésors de Gianfranco Ferré sous le marteau
Les trésors de Gianfranco Ferré sous le marteau

Le Figaro

time07-07-2025

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Les trésors de Gianfranco Ferré sous le marteau

Jusqu'au 9 juillet, la maison de vente de Pénélope Blanckaert célèbre le couturier italien et sa mode baroque à travers une vente exclusive. Ce qu'aime Pénélope Blanckaert, experte du vêtement vintage passée chez Artcurial et Christie's, ce sont les garde-robes qui racontent une histoire passée, un créateur plus ou moins oublié. Alors, c'est dire son enthousiasme quand elle a découvert le dressing d'une ancienne amie de Gianfranco Ferré, l'imposant couturier italien à la tête de Dior de 1989 à 1996. « Gianfranco Ferré, c'est un peu le 'Jonathan Anderson' de son époque, explique-t-elle. Il avait le même esprit intello. La presse disait de ces vêtements qu'ils étaient des œuvres, des œuvres portables. » À lire aussi Les débuts de Jonathan Anderson chez Dior Homme, notre verdict Surnommé l'architecte de la mode qu'il a d'ailleurs étudié à l'École polytechnique de Milan, Gianfranco Ferré est quasiment passé à la trappe de l'histoire de la mode, en tout cas celle vue par les réseaux sociaux. Pourtant, il a bel et bien marqué la haute couture des années 1990, de ses volumes grandioses, ses broderies minutieuses, ses poignets exagérés, ses dos sculptés et son goût des dorures. Un style baroque aux lignes précises qui se fondra parfaitement dans l'élégance teintée de XVIIIe siècle de la maison Dior, dont il est nommé directeur artistique après le départ de Marc Bohan, et qui sera à son tour remercié lorsque sera intronisé un jeune John Galliano. Publicité « De ses créations émane un certain historicisme, confie Pénélope Blanckaert. On sent son amour pour l'architecture italienne mais aussi un tropisme oriental. Mais attention, rien à voir avec Gianni Versace. Lui avait cette sensualité intellectuelle, majestueuse, voire distante. Par exemple, il travaillait davantage les dos que les décolletés de ses robes souvent longues. Ses collections sont singulières, ornementées, chargées et sans doute moins faciles à assortir. Or, elles sont précisément magnifiques, décalées avec des basiques du vestiaire actuel. » Au total, 230 pièces sélectionnées pour se fondre dans le dressing d'une femme active et élégante d'aujourd'hui. Tailleurs de laine sèche d'une modernité remarquable, ensembles sportswear chic en jersey, ensembles cocktail japonisants et robes du soir aux dos ciselés dont les estimations sont plus qu'abordables (certains prix de départ affichent seulement 40 euros). Le tout disponible à l'enchère sur le site de Penelope's jusqu'au 9 juillet. Lot n° 2 : pochette estimation : 60-80 euros. Penelope's auction Lot n° 116 : robe automne hiver 1993-1994 estimation : 350-550 euros. Penelope's auction Lot n° 117 : pardessus Gianfranco Ferré estimation : 150-250 euros. Penelope's auction « Cette vente c'est du jamais vu, confie Pénélope Blanckaert. C'est une vraie prise de risque de proposer ça sur des marchés qui n'ont pas de côtes. D'où les prix accessibles. L'idée est également de donner envie à la nouvelle génération de s'initier à la vente aux enchères. C'est une expérience d'achat unique, avec un aspect ludique qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Bien sûr, pour sécuriser nos arrières, on propose à côté, des classiques comme des Kelly ou sacs Chanel. Qui sait, peut-être que certains s'intéresseront ensuite à Ferré. » Pour les plus curieux, un extrait des pièces sera présenté du 5 au 8 juillet dans la galerie Charles Zana à Paris.

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