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Projet d'usine Northvolt : l'Américaine Lyten s'y intéresse
Projet d'usine Northvolt : l'Américaine Lyten s'y intéresse

La Presse

time4 days ago

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Projet d'usine Northvolt : l'Américaine Lyten s'y intéresse

Northvolt mène un projet de méga-usine de cellules de batteries en Montérégie. L'usine, qui doit être construite à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, est un projet de 7 milliards. L'entreprise américaine Lyten qui vient d'acheter les actifs du fabricant de batteries Northvolt en Suède et en Allemagne, qui a fait faillite, aurait « manifesté un intérêt clair » pour les actifs de Northvolt en Amérique du Nord, dont son projet d'usine de batteries au Québec. Dans un communiqué publié jeudi matin, la PDG par intérim de Northvolt Amérique du Nord, Karen Chang, indique que « nous sommes encouragés par le vif intérêt manifesté par Lyten. » Selon Mme Chang, cet intérêt de Lyten « souligne les bases prometteuses établies grâce au projet Northvolt et le rôle potentiel du Québec dans la croissance de l'écosystème nord-américain des batteries. Nous restons déterminés à faire progresser cette vision, en étroite collaboration avec nos partenaires et les parties prenantes. » En réaction à cette annonce d'un possible repreneur de relance du projet d'usine de batteries au Québec, la ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Christine Fréchette, a indiqué dans un bref message sur le réseau X avoir pris note « que l'acquéreur [de Northvolt en Europe] signale un fort intérêt envers les activités de Northvolt au Québec. » La ministre soutient que « notre gouvernement dispose de leviers pour encadrer, ou refuser, le rachat de la partie québécoise de Northvolt. » « Nous allons rencontrer les représentants de la nouvelle entité [Lyten] et écouter ce qu'elle propose. Il est de notre responsabilité d'évaluer avec rigueur cette nouvelle situation et de prendre connaissance de potentielles offres par l'éventuel acquéreur à l'égard du Québec. » Rappelons que le projet d'usine de batteries Northvolt à St-Basile-le-Grand, au Québec, est le plus gros élément du plan de développement d'une « filière batterie » promu par le gouvernement Legault, et dans lequel il a déjà englouti plus de 250 millions en fonds publics, en plus de lui réserver un gros bloc d'énergie électrique d'au moins 350 mégawatts.

Les actifs européens vendus à une entreprise américaine
Les actifs européens vendus à une entreprise américaine

La Presse

time4 days ago

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Les actifs européens vendus à une entreprise américaine

Northvolt mène un projet de méga-usine de cellules de batteries en Montérégie. L'usine, qui doit être construite à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, est un projet de 7 milliards. (Montréal) Les actifs de Northvolt en Suède et en Allemagne ont été vendus à Lyten, une entreprise américaine. Pour ce qui est de l'Amérique du Nord, Lyten aurait « manifesté un intérêt clair », mais rien n'a été annoncé pour le moment. La Presse Canadienne La transaction, annoncée jeudi, comprend les installations Northvolt Ett, Ett Expansion et Northvolt Labs, en Suède, ainsi que Northvolt Drei, en Allemagne. La valeur de la transaction n'a pas été divulguée. Lyten acquiert également l'intégralité de la propriété intellectuelle restante de Northvolt. Alors que « le processus de diligence raisonnable se poursuit en ce qui concerne Northvolt Amérique du Nord », la ministre de l'Économie, Christine Fréchette, a fait savoir que le gouvernement québécois va rencontrer les représentants de la nouvelle entité et « écouter ce qu'elle propose ». Elle a précisé que Québec dispose de « leviers pour encadrer, ou refuser, le rachat de la partie québécoise de Northvolt ». Selon elle, il est de notre « responsabilité d'évaluer avec rigueur cette nouvelle situation et de prendre connaissance de potentielles offres par l'éventuel acquéreur à l'égard du Québec ». Northvolt a déclaré faillite en Suède le 12 mars dernier, après un effort « exhaustif pour explorer tous les moyens disponibles afin d'assurer un avenir financier et opérationnel viable pour l'entreprise ». À ce moment, le gouvernement québécois avait dit espérer qu'un « acheteur qui investira pour reprendre l'ensemble des activités en Amérique du Nord » soit trouvé. Northvolt mène un projet de méga-usine de cellules de batteries en Montérégie. L'usine, qui doit être construite à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, est un projet de 7 milliards. Le gouvernement Legault avait investi 270 millions dans la société mère suédoise Northvolt AB, et la ministre Fréchette a confirmé que cette somme a perdu sa valeur. La Caisse de dépôt et placement du Québec avait aussi investi 200 millions dans la société suédoise.

L3Harris s'active pour avoir sa plaque tournante à Mirabel
L3Harris s'active pour avoir sa plaque tournante à Mirabel

La Presse

time31-07-2025

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L3Harris s'active pour avoir sa plaque tournante à Mirabel

Acheter ou pas des F-35 ? Pendant que le gouvernement Carney tergiverse, L3Harris s'active dans les coulisses afin de mettre en place le financement pour transformer son site de Mirabel en centre nord-américain d'entretien pour cet avion de combat, ce qui lui permettrait d'être un incontournable pour l'armée américaine. Sans ce projet, la province ne récolterait que des miettes sur les milliards promis en retombées économiques grâce au renouvellement de la flotte de l'Aviation royale canadienne (ARC). Autant à Québec qu'à Ottawa, des représentants de L3Harris ainsi que ses lobbyistes ont multiplié les rencontres à ce sujet avec des ministres, députés, sénateurs et hauts fonctionnaires, au cours des dernières semaines, a pu constater La Presse en consultant les rapports d'activités de lobbyisme. « Le projet est très intéressant pour l'économie du Québec, affirme le cabinet de la ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Christine Fréchette. La ministre a rencontré l'entreprise et d'autres rencontres sont prévues. » Cet entretien a eu lieu au Salon du Bourget, grand-messe de l'industrie aéronautique, qui s'est déroulé à Paris le mois dernier. Les ambitions de L3Harris cadrent dans les projets que le gouvernement Legault souhaite financer dans le créneau de la défense – où d'importants investissements fédéraux sont attendus. Le géant de la défense a confirmé que ce dossier fait partie de ses priorités, sans toutefois le commenter publiquement. Selon nos informations, ce dernier s'affaire actuellement à peaufiner l'évaluation de l'investissement nécessaire pour mettre ses installations québécoises à niveau. Bien enraciné Dans les Basses-Laurentides, les activités de L3Harris sont diversifiées. Sa liste de clients est longue : elle assure l'entretien des F-18 de l'Australie, de l'Espagne, de la Finlande et des États-Unis, en plus d'effectuer de la maintenance sur d'autres types d'appareils, comme des hélicoptères. C'est aussi l'entreprise qui doit être responsable de la maintenance des F-35 construits par Lockheed Martin qui doivent être livrés au Canada. Voici où le dossier se complique. L3Harris est actuellement responsable de l'entretien des vieux CF-18 de l'ARC jusqu'à la fin de leur vie utile, prévue en 2032. Ces avions de combat commenceront progressivement à se retrouver au rancart, ce qui pourrait engendrer une baisse de volume de travail à Mirabel. PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE Le site de L3Harris à Mirabel effectue déjà la maintenance des vieux CF-18 de l'Aviation royale canadienne. Le projet de plaque tournante nord-américaine permettrait à L3Harris d'effectuer l'entretien lourd (démontage partiel de l'appareil, réparation, ingénierie et soutien en service) des avions de combat canadiens lorsque le temps sera venu, mais aussi d'ouvrir ses portes au marché américain. « Si on ne parvient pas à combler le vide entre les deux contrats [les CF-18 et le F-35], notre industrie pourrait voir disparaître de nombreux emplois dans l'entretien et la réparation et la révision d'aéronefs militaires », souligne l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA), qui représente quelque 630 syndiqués de L3Harris, dans un document de travail que La Presse a pu consulter. Dans ce dossier, autant l'AIMTA que l'entreprise souhaitent que les hangars québécois de L3Harris puissent servir d'atelier pour les F-35 américains. Ottawa et Washington devront s'entendre sur la question. Point d'interrogation Mais avant d'en arriver là, le gouvernement Carney devra décider s'il remplacera ou non les F-35. En raison de la guerre commerciale de l'administration Trump, le ministère de la Défense nationale réévalue le contrat d'achat initial de 88 appareils signé en 2022 – une facture qui est passée de 19 à 27,7 milliards uniquement pour le coût d'acquisition des avions. Le résultat du travail d'analyse est attendu dans le courant de l'été. Néanmoins, l'ARC est assurée de recevoir les 16 premiers appareils F-35 du contrat. La cheffe d'état-major de la Défense du Canada, la générale Jennie Carignan, a déjà indiqué à La Presse que de remplacer les F-35 était une idée discutable. Bombardier, qui brasse des affaires avec la défense américaine, a aussi prévenu que de renoncer à acheter ces avions de chasse pour répliquer à la Maison-Blanche pourrait être un jeu dangereux et mettre la table à d'autres représailles. Une plaque tournante nord-américaine de maintenance pour les F-35 à Mirabel permettrait au Québec d'obtenir sa part du gâteau des retombées économiques promises par Lockheed Martin. Autrement, la province risque de se retrouver en queue de peloton, d'après une étude publiée en 2020 par OMX Data Analytics. La firme calcule que d'ici 2058, la province ne récoltera que 346 millions US en retombées, loin de l'Ontario (7,4 milliards US) et des provinces de l'Ouest (3,2 milliards US). Ces calculs ne tiennent toutefois pas compte du projet envisagé par L3Harris à Mirabel. L3Harris en bref : Créneaux : avionique commerciale et militaire, sécurité, technologies Siège social : Floride Revenus annuels : 21 milliards US (2024) Présence géographique : plus de 100 pays Au Canada : plus de 3000 employés, dont 650 à Mirabel

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