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Le Parisien
5 days ago
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« Cela va devenir un classique du Tour » : la dernière étape par Montmartre décryptée par Thomas Voeckler
Sur les pavés de Montmartre, il va passer en un an de la voiture de l'équipe de France à la moto de France Télévisions. Thomas Voeckler, le sélectionneur national connaît parfaitement le tracé parisien de la dernière étape. Il l'a étudié pendant des mois avant l'épreuve olympique sur route où la France avait récolté deux médailles. L'argent avec Valentin Madouas et le bronze avec Christophe Laporte. Pour lui, la dernière étape du Tour de France ne sera pas une suite des JO de Paris 2024 mais va devenir une étape qui va désormais compter. Peut-on s'attendre à revivre la même journée que celle des Jeux olympiques sur route de l'an dernier ?
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6 days ago
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Tour de France : Alaphilippe, Madouas, Grégoire… Les Français ambitieux pour les deux dernières étapes
Il ne pense qu'à ça. Et s'il refaisait le coup, un an après ? Cette fois, si possible, sur la plus haute marche du podium. Valentin Madouas aura été une fois de plus un gregario modèle sur ce Tour de France . Mais alors que se présente ce dimanche la fameuse traversée de Paris et de Montmartre, l'heure est venue, espère le Brestois, de briller en solitaire. De traverser Paris parmi les hommes de tête. Comme le 3 août 2024, quand il avait été le dernier à suivre Remco Evenepoel avant de résister aux autres cadors pour aller chercher une fabuleuse médaille d'argent au pied de la tour Eiffel, devant son compatriote Christophe Laporte, médaillé de bronze. « Pour moi, c'est encore plus fou qu'un col du Tour de France ! », nous disait-il encore , cinq mois après. La France n'attend que ça. Un dernier petit coup de champagne pour boucler la Boucle et fêter comme il se doit le premier anniversaire des Jeux de Paris. Il y a bien eu ce 22 juillet d'anthologie et cette victoire dans le décor lunaire du Ventoux d' un petit Français qui tire plus vite que son ombre et qu'on appelle Valentin Paret-Peintre . On garde aussi un œil attentif et attendri sur les odyssées de Kévin Vauquelin et Jordan Jegat. Le premier, 7e au général et « pressé d'être la semaine prochaine pour contempler ce qu'il s'est passé », est assuré, sauf accident, de se maintenir dans le top 10. L'autre, 11e, va avoir besoin d'un miracle pour l'intégrer mais ils auront été deux bonnes surprises côté français. Mais le cyclisme tricolore reste encore sur sa faim. Surtout que Lenny Martinez, 3e meilleur grimpeur à 20 points de Pogacar, a officiellement dit adieu dans les Alpes au maillot à pois. Par chance, le Slovène a visiblement la tête ailleurs, en tout cas pas à la rue Lepic. Et le peloton tire la langue, comme l'a répété Thymen Arensman , pour la deuxième fois vainqueur ce vendredi à La Plagne. Alors il y aura des ouvertures et des opportunités, sans doute… Mais cela suffira-t-il à briguer autre chose que le sésame du meilleur combatif ? Car oui, les Français trônent en tête de ce prix. « On n'est pas là pour être combatif, on est là pour gagner une étape », cinglait le patron de Groupama-FDJ Marc Madiot mercredi, quand son coureur Quentin Pacher avait remporté ce lot de consolation à Valence. Pas vraiment du standing non plus d'un Romain Grégoire par exemple, qui espère retrouver ses jambes de la fin juin-début juillet, quand il avait brillé sur le Tour de Suisse. La petite classique prévue ce samedi entre Nantua (Ain) et Pontarlier (Doubs) pourrait lui convenir. Lui qui traîne sa peine depuis les Pyrénées. S'il en est un qui a aussi de l'ambition samedi, c'est bien Julian Alaphilippe. En rage à Carcassonne dimanche après avoir cru gagné, le chouchou du public français veut accrocher une 8e étape sur le Tourà son palmarès. La mini-classique vers Pontarlier est dans ses cordes. Cette étape pourrait sourire aussi à des garçons comme Mathieu Burgaudeau, Anthony Turgis et Matteo Vercher (TotalEnergies) ou Axel Laurance (Ineos). Des baroudeurs revanchards prêts à sauter dans la bonne échappée et s'amuser dans ce toboggan de 184,2 km et 2900 m de dénivelé positif. Français ou pas, sans trop s'avancer, ce tracé vallonné a de quoi concurrencer votre sieste du samedi après-midi. C'est lorsque la route s'élève, mais pas trop, que la folie s'empare désormais de la Grande Boucle.
