6 days ago
Pourquoi l'été donne des sueurs froides aux investisseurs et boursicoteurs ?
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DÉCRYPTAGE - Volatilité, faible liquidité, effets psychologiques : chaque été, les places boursières traversent des turbulences inhabituelles qui plombent leurs résultats.
Après la pluie le beau temps… jusqu'à la prochaine averse. Et comme ça tout l'été ! C'est l'enseignement que l'on peut tirer de la dernière séquence boursière : vendredi 1er août, le CAC 40 plongeait de 2,91 %, après l'annonce d'une hausse du taux de chômage en juillet aux États-Unis ; ce lundi, l'indice parisien regagnait 1,14 % dans l'espoir d'une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine. «Que ce soit pour le CAC 40 ou pour le S&P 500, l'indice phare américain, août et septembre sont historiquement les mois les plus volatiles et les moins performants de l'année», constate John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. Depuis 1945, en effet, le S&P 500 affiche une variation moyenne de -0,07 en août, et de –0,73 % en septembre, selon les données de CFRA Research citées par Reuters. L'été est-il vraiment la saison horribilis des marchés boursiers ?
La «malédiction estivale» est en tout cas une tendance lourde qui se répète…