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C'est à Saint-Germain-en-Laye que se trouve «le plus petit lieu» inauguré par Emmanuel Macron
C'est un tout petit édifice au cœur de la rue au Pain,
axe commerçant du vieux Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)
, qui a reçu ce vendredi la visite remarquée d'Emmanuel Macron et de Rachida Dati. Comme une parenthèse dans l'actualité chargée
du président de la République
et
de la ministre de la Culture
, également candidate (LR) à la mairie de Paris.
Une parenthèse pour inaugurer
la Maison natale Claude-Debussy
, où le compositeur impressionniste a vu le jour le 22 août 1862. Le lieu, intégré au musée municipal Ducastel-Vera, a rouvert au public fin novembre après une importante rénovation-restauration. Il présente la vie et l'œuvre de l'auteur de « Clair de lune », « un artiste qui a libéré la musique », rappelle le président Macron. Depuis sa réouverture, la maison de Debussy a attiré un peu plus de 8 000 visiteurs.
Un espace qui est aussi, « sans doute le plus petit lieu que le président est amené à inaugurer », souligne
Arnaud Péricard, maire (Horizons)
de Saint-Germain, dans un patio d'environ 15 m². « C'est important pour nous, reprend-il. Claude Debussy est complètement associé à l'image de notre ville. Nous avons une rue, une statue (derrière l'église Saint-Germain), un collège, le conservatoire… »
« Avec la ministre de la Culture, nous croyons au principe de la
Maison des illustres
, précise Emmanuel Macron. Cela redonne une place sensible à des femmes et hommes qui ont marqué les époques et cela leur permet de réhabiter les lieux. Les maisons des illustres forment une
carte du Tendre
, un trésor pour ceux qui veulent se perdre dans notre magnifique pays. »
Une vision que semble rejoindre Arnaud Péricard, qui s'est aussi amusé, « grâce à l'intelligence artificielle », à comptabiliser le nombre de fois où une œuvre de Debussy était jouée dans les productions Netflix. Résultats : huit sur ces deux dernières années. Ce qui lui fait dire que « les éléments de
soft power
ne sont pas forcément où l'on croit qu'ils sont ».
Et il joint le geste à la parole. Le pensionnaire de l'Élysée repart de Saint-Germain avec une partition originale de Debussy datant de 1904, « Trois Chansons de France ». Le président a aussi prévu d'emporter avec lui un peu de Debussy, « et donc un peu de Saint-Germain », lors de sa visite d'État au Royaume-Uni, du 8 au 10 juillet.