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« Juste un vol ou deux, après j'arrête » : le profil troublant du pilote d'Air India soupçonné d'avoir causé le crash du 12 juin
« Juste un vol ou deux, après j'arrête » : le profil troublant du pilote d'Air India soupçonné d'avoir causé le crash du 12 juin

Le Parisien

time4 days ago

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« Juste un vol ou deux, après j'arrête » : le profil troublant du pilote d'Air India soupçonné d'avoir causé le crash du 12 juin

Il est plus que jamais au cœur de l'enquête sur le crash du vol 171 d'Air India . Selon les derniers éléments disponibles, le commandant de bord Sumeet Sabharwal serait même le seul responsable du crash du 12 juin dernier qui a coûté la vie à 260 personnes . Si un rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé ce samedi que les interrupteurs d'alimentation en carburant des deux moteurs se sont mis en position « arrêt » peu avant l'impact, des révélations du Wall Street Journal ont pointé du doigt clairement le commandant de bord de l'appareil. Dans un enregistrement du cockpit non révélé au public, on entendrait son copilote, Clive Kunder, lui demander, avec « surprise », pourquoi il a coupé les interrupteurs , avant de « paniquer ». Sumeet Sabharwal serait, lui, resté « calme ». Reste à comprendre les raisons de ce geste. Selon un article publié par The Sun , ce lundi, le commandant de bord souffrait de dépression depuis le décès de sa mère il y a quelques années. « Il avait pris du recul par rapport à ses vols au cours des trois ou quatre dernières années », a confié au tabloïd un ancien pilote instructeur du Boeing 737. Celui qui vivait à Powai, un quartier résidentiel chic de Mumbai, souhaitait même prendre sa retraite pour aller au chevet de son père, un ancien fonctionnaire de la DGCA (direction générale de l'aviation civile) de 92 ans. « Juste un ou deux vols, et après j'arrête pour rester avec papa », aurait-il répondu à une voisine, Savitri Budhania, qui lui faisait remarquer que son père était trop vieux pour rester seul. Mais la thèse du suicide reste encore très loin d'être confirmée. Selon un article du Times of India , « Sabby », comme le surnommaient ses amis, avait appelé sa famille depuis l'aéroport, avant le décollage, en leur promettant qu'il rappellerait à son arrivée à Londres. Quid alors d'une possible « erreur humaine » ? Le quinquagénaire présente pourtant le profil d'un pilote chevronné avec plus de 15 600 heures de vol à son actif, dont plus de la moitié sur le 787 Dreamliner. Il était titulaire d'une licence de pilote de ligne (ATPL), le plus haut niveau de certification, délivrée en mai 2021 et valable jusqu'en 2026. Dans un communiqué publié après le drame , la compagnie aérienne a rendu hommage à « un aviateur exceptionnel, un professionnel dévoué et un membre bien-aimé de la famille Air India. L'engagement indéfectible du capitaine Sabharwal envers les cieux et sa force tranquille au sol lui ont valu un profond respect au sein de la communauté aéronautique. » Ces derniers jours, l'hypothèse d'une falsification de ses certificats a fait son apparition sur les réseaux sociaux en lien avec les accusations concernant la formation des pilotes en Inde. En 2011, la Direction générale de l'aviation civile du pays estimait qu'il pouvait y avoir jusqu'à 4000 commandants et officiers avec des documents falsifiés, et donc sans aucune qualification légitime pour voler. L'autorité a alors lancé des contrôles rigoureux, mais il était encore possible, quelque temps après, d'obtenir des certificats attestant de 360 heures en cockpit avec à peine 35 minutes d'entraînement. Aucune information sur Sumeet Sabharwal ne permet d'attester véritablement cette théorie.

Crash d'Air India : l'enquête se resserre autour du commandant de bord, soupçonné d'avoir coupé les moteurs volontairement
Crash d'Air India : l'enquête se resserre autour du commandant de bord, soupçonné d'avoir coupé les moteurs volontairement

Le Parisien

time5 days ago

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  • Le Parisien

Crash d'Air India : l'enquête se resserre autour du commandant de bord, soupçonné d'avoir coupé les moteurs volontairement

Que s'est-il passé exactement à l'intérieur du cockpit du vol 171 d'Air India, le 12 juin dernier ? Selon un enregistrement du dialogue entre le pilote et son copilote, le premier a coupé volontairement l'alimentation en carburant des moteurs de l'avion , qui a entraîné la chute de l'appareil, révèle le Wall Street Journal , ce jeudi, citant des sources proches de l'enquête. Ce jour-là, le Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India s'est écrasé quelques minutes après son décollage d'Ahmedabad, en Inde, tuant 260 personnes . Samedi, un rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que les interrupteurs d'alimentation en carburant des deux moteurs se sont mis en position « arrêt » peu avant l'impact et peu après le décollage. Le rapport préliminaire cite notamment l'enregistreur de voix du cockpit dans lequel on entend un des pilotes demander à l'autre pourquoi il a coupé le carburant, avant que le second pilote ne réponde qu'il ne l'a pas fait. Néanmoins, les premiers éléments de l'enquête communiqués ne précisaient pas qui de Sumeet Sabharwal, le commandant de bord de 56 ans, ou de Clive Kunder, le copilote de 32 ans , avait éteint les interrupteurs d'alimentation. Selon de nouveaux éléments, cités par le Wall Street Journal, les enquêteurs sont parvenus à identifier les voix et à déterminer que c'est Clive Kunder qui demande à Sumeet Sabharwal pourquoi il a coupé les interrupteurs d'alimentation en carburant des deux moteurs . Selon l'enregistrement, Clive Kunder exprime d'abord « sa surprise », avant de « paniquer », tandis que Sumeet Sabharwa, lui, semble « garder son calme », précise nos confrères du Wall Street Journal. D'autant que, selon ce second rapport, Clive Kunder était aux commandes lors du décollage et avait donc « les mains pleines » à ce stade du vol. À l'inverse, Sumeet Sabharwal, qui « supervisait l'opération », était « plus susceptible d'avoir les mains libres » pendant le décollage. Si les premiers éléments de l'enquête ne permettent pas de tirer des conclusions sur les causes du crash du vol Air India, le rapport préliminaire indique que les investigations n'ont révélé aucun défaut mécanique ou de maintenance. Reste alors l'hypothèse d'une erreur humaine, qu'elle soit accidentelle ou non . Selon un article publié par The Sun , lundi, le commandant de bord, Sumeet Sabharwal, souffrait de dépression depuis le décès de sa mère il y a quelques années. « Il avait pris du recul par rapport à ses vols au cours des trois ou quatre dernières années », a confié au tabloïd un ancien pilote instructeur du Boeing 737. Le commandant de bord prévoyait notamment d'arrêter pour s'occuper de son père de 92 ans. « Juste un vol ou deux… Après, je m'occupe de papa », a expliqué l'une de ses proches au Times of India . Néanmoins, le PDG d'Air India, Campbell Wilson, a appelé à ne pas tirer de conclusions hâtives sur les causes du crash, affirmant que l'enquête était « loin d'être terminée ».

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