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Ligue 1 : après le troisième «but abracadabrantesque» de Lille, Roy ne sait pas si Brest portera réclamation
En colère sur le bord du terrain lors du troisième but du LOSC, l'entraîneur brestois Eric Roy a tenu des propos plus mesurés en conférence de presse à l'issue du match.
Contesté sur le terrain par les Brestois parce que l'arbitre de touche avait levé son drapeau, le troisième but inscrit par Lille dimanche lors du match nul (3-3) ne fera peut-être pas l'objet d'une réclamation formelle de Brest, a indiqué l'entraîneur Eric Roy.
«J'en sais rien. Franchement j'en sais rien», a répondu le coach après le match. Alors que Brest était revenu de 0-2 à 2-2, il a encaissé un troisième but sur un corner où l'arbitre de touche a levé son drapeau pour indiquer que le ballon était sorti des limites du terrain. L'arbitre central, Clément Turpin, n'a cependant pas sifflé et Ngal'ayel Mukau a récupéré le ballon pour marquer dans une défense assez passive (2-3, 67e). Brest a finalement égalisé huit minutes plus tard pour arracher le nul.
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Malgré la validation du but par la VAR qui a vérifié que le Lillois n'avait pas contrôlé de la main, les Brestois ont déposé une réserve technique écrite auprès du quatrième arbitre avant la reprise du match, expliquant qu'ils s'étaient arrêtés de jouer en voyant le drapeau levé.
«Je n'en veux pas à l'arbitre»
«C'est un but quand même abracadabrantesque», a jugé le coach, assurant que ce geste avait «induit (ses) joueurs en erreur». Roy a cependant reconnu, après visionnage du ralenti, que «le ballon n'était pas du tout sorti» et que «c'est effectivement le coup de sifflet de l'arbitre qui fait foi et, l'arbitre n'ayant pas sifflé, on a été punis».
«Je n'en veux pas à l'arbitre parce que je pense que les arbitres ont fait un très bon match», a-t-il aussi assuré, mais il a pointé le manque de cohérence dans la façon dont certaines actions sont arbitrées. «Il y a un truc qui m'a toujours fait hurler, c'est quand il y avait un hors-jeu qui était flagrant, de 4/5 mètres, et qu'on laissait l'action se dérouler pour attendre la fin de l'action et lever le drapeau ensuite (...) Là, à l'inverse, pourquoi lever le drapeau tout de suite, dans ces cas-là ?».
Pour autant, il s'est aussi montré très désabusé sur les chances de succès d'une réclamation si le club va au bout de sa démarche. «Il y a eu tellement de choses incroyablement aberrantes qui n'ont pas été rectifiées derrière, je ne vois pas pourquoi ça pourrait le faire... Il faut demander à notre responsable juridique du club pour savoir si elle a une chance d'aboutir ou pas», a-t-il conclu.