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Performances décevantes, manque de leadership, silence de Briatore : pourquoi rien ne fonctionne chez Alpine
Malgré l'inespérée 8e place de Gasly sur la grille dimanche, l'écurie française est dans une situation aussi inconfortable en piste qu'en dehors. À l'image du ciel sur Silverstone samedi, il y a parfois des rayons de soleil qui percent au milieu de la grisaille pour Alpine, dernière au classement des constructeurs, à une distance de plus en plus importante de ses rivales. Samedi, c'est la formidable qualification de Pierre Gasly qui a donné cette impression pour le A fléché. En Q2, le Normand a réalisé « le genre de tour qu'on ne fait pas souvent dans une année », selon son propre aveu, pour passer d'un cheveu en Q3 et s'offrir, grâce aux pénalités de Bearman et Antonelli, une 8e place inespérée sur la grille. « Mais je sais que je vais passer du temps à regarder dans les rétros et à trouver des façons créatives de rester devant ceux qui seront autour de moi », a-t-il souri. Des perspectives toujours sombres Même si elle met du baume au coeur des hommes et des femmes de l'écurie, la performance du pilote français ne peut pas faire oublier ce qu'est Alpine cette saison : une équipe muette lors de 9 des 11 Grands Prix disputés jusque-là. Et qui a, sauf arrivée de la pluie dimanche, de grandes chances de revivre un nouveau zéro dimanche. Surtout qu'il ne faudra pas compter sur Franco Colapinto, parti à la faute en Q1 dans l'avant-dernier virage et qui s'élancera bon dernier. De quoi interroger, au passage, sur son avenir proche alors qu'il a déjà dépassé les cinq courses promises par Flavio Briatore, le conseiller exécutif et patron de fait de l'écurie, au moment d'installer l'Argentin dans le baquet de l'Alpine. Conscient du contexte plus général de l'équipe, Gasly se voulait réaliste, jeudi, sur ses ambitions : « Beaucoup de choses peuvent se passer dans les cinq prochains mois mais, sur le papier, ça semble compliqué de réduire l'écart » avec Sauber, Aston Martin ou Haas, les trois équipes devant au Championnat (avec respectivement 26, 28 et 29 points contre 11 pour Alpine). 2025 pourrait donc offrir une performance « inédite » pour le groupe Renault. Jamais depuis son arrivée en F1, en 1978 pour la première saison complète, Renault ou Alpine n'a terminé à l'une des deux dernières places du Championnat constructeurs... Un leadership déshabillé C'est aussi en dehors de la piste qu'Alpine déroute. Aujourd'hui, l'écurie d'Enstone est dans une situation inconfortable au niveau de son leadership. Début mai, il y a eu la démission inattendue d'Oliver Oakes, éphémère team principal qui devait porter la voix de l'écurie dans le paddock. Et puis il y a désormais le départ en cours de Luca De Meo, directeur du groupe Renault (en partance pour la holding de luxe Kering). L'Italien s'était personnellement engagé dans le recrutement de Briatore et de Gasly, comme pour la promotion de la marque Alpine au travers de l'équipe de F1. Son absence crée forcément un vide. « Je m'entendais très bien avec Luca, que ce soit sur le pro ou sur le perso, nous a confié Gasly. Ça m'attriste de le voir partir parce que c'est quelqu'un que je respecte énormément, mais Renault est un des plus grands groupes automobiles au monde et va faire les bons choix pour avoir un remplaçant à la hauteur. Je n'ai aucun doute là-dessus. » Des discours désaccordés En attendant de trouver ce dirigeant qui aura forcément son mot à dire sur l'avenir et la structure de l'écurie, l'ambiance est au flottement. Alpine est par exemple la seule équipe à ne pas avoir de point presse d'un de ses managers après chaque Grand Prix pour donner une ligne directrice en interne comme pour l'extérieur. Et quand Briatore s'exprime, c'est pour tenir un discours étonnant, comme lorsqu'il a dit la semaine dernière en Autriche que le tête-à-queue de Gasly en Q3« n'était pas digne d'un top pilote » et asséné, en gros, que les pilotes n'étaient pas au niveau de la voiture. Une version pas contestée par Colapinto, évoquant une « voiture rapide » à plusieurs reprises cette semaine - logique de ne pas aller contre le décideur vu sa situation - mais à laquelle Gasly ne souscrit pas. Le Français a fait passer le message de manière polie et calme mais assez claire. « On a eu du mal tout le week-end avec la voiture, on a essayé beaucoup de choses mais je ne suis pas vraiment à l'aise avec », a-t-il souligné encore samedi. Un constat tiré sans agacement puisqu'il découle d'un choix collectif fait dès le début de l'année par Alpine, toute tournée vers 2026 avec l'arrivée de la nouvelle réglementation et du moteur Mercedes. « On a fait des choix forts sur le développement, avait-il rappelé jeudi. On les paie aujourd'hui mais si ça nous permet de courir devant l'an prochain, je ferai le même choix tous les jours sans hésiter. » Un renfort qui ne résoudra pas tout Évoquée dès la semaine dernière en Autriche, l'arrivée de Steve Nielsen a été confirmée vendredi par Alpine. Mais l'annonce a provoqué plus de questions qu'elle n'a apporté de réponses. D'abord par la fonction de « managing director », soit directeur et non team principal, poste qui n'est toujours pas attribué. La mention « sous le leadership de Flavio Briatore » a montré aussi que la structure de commandement n'allait pas forcément évoluer. Nielsen, proche de longue date de Briatore et notamment directeur sportif chez Renault lors des titres d'Alonso en 2005 et 2006, sera simplement dévolu à gérer le quotidien à l'usine et sur les circuits. Mais celui qui a notamment travaillé pour la FIA et Formula 1 récemment ne prendra ses fonctions qu'à partir du 1er septembre et n'apparaîtra dans le paddock qu'au GP d'Italie. Autre élément troublant, dans le communiqué, l'absence notable de la moindre déclaration, que ce soit de Nielsen ou de Briatore. Un « silence » de plus qui continue d'entretenir une sorte de flou, de moins en moins artistique, autour d'Alpine. À lire aussi Silverstone, la Silicon Valley de la F1 Verstappen, le tour de magie à Silverstone L'enchaînement mythique qui teste les F1 et les pilotes Verstappen chez Mercedes, est-ce crédible ?


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Qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 de formule 1 en direct
il y a 1min Les pilotes sous la menace Bortoleto Ocon Hülkenberg Colapinto Gasly il y a 1min L'accident de Colapinto il y a 5min Il reste 6'49 à l'horloge dans cette Q1. il y a 5min Drapeau rouge ! La direction de course prend la décision d'interrompre la Q1. Un peu plus loin de l'endroit de son accident, Colapinto a arrêté son Alpine et mis pied à terre. Il va falloir dégager la voiture et remettre en place le mur de pneus. il y a 6min Colapinto dans le mur de pneus Le pilote argentin part à la faute dans le virage 18. Il réaccélère sur le vibreur en sortie et sa voiture part en tête-à-queue avant de finir dans le mur de pneus. Il peut rejoindre la piste mais sa voiture est endommagée. Colapinto, Franco Alpine il y a 9min Première tentative un peu ratée chez Ferrari, avec Hamilton seulement 6e et Leclerc 9e. il y a 9min Piastri déloge Verstappen Le pilote australien réalise une boucle plus rapide de 39 millièmes par rapport à Verstappen, en 1'26"002. Juste avant, Fernando Alonso s'est intercalé entre le quadruple champion du monde et Norris. il y a 10min Verstappen en haut Le Néerlandais se hisse en tête de la feuille de temps, en 1'26"041. Lando Norris ne parvient pas à le battre. il y a 12min Albon récupère le meilleur temps, six dixièmes devant Colapinto. il y a 13min Franco Colapinto prend le meilleur temps provisoire, devant Gasly. L'Argentin en est à sa 6e course avec Alpine, alors qu'on ne sait pas exactement de quoi est fait son contrat au sein de l'écurie française. Mais son siège reste menacé, alors que Valtteri Bottas a été contacté. il y a 14min Première marque dans cette Q1 pour Bortoleto en 1'27"475, devant Hülkenberg pour 2 millièmes. il y a 15min Les températures sont fraîches à Silverstone. Il fait 19° dans l'air et 25° sur la piste. L'humidité est de 77%. il y a 17min C'est parti ! Le chrono commence à s'égrainer et le feu passe au vert. Les deux Sauber sont déjà dans la pit-lane, prête à prendre la piste. C'est déjà une bonne nouvelle pour Bortoleto, dont la voiture a été réparée à temps par ses mécaniciens. La Q1 va bientôt débuter L'ÉQUIPE il y a 30min À Silverstone, il faudra faire attention aux conditions changeantes. De la pluie est annoncée ce week-end, même si les qualifications devraient être épargnées. Il y a en revanche beaucoup de vent, ce qui peut apporter une bonne dose d'instabilité dans les rapides. Les Williams s'en plaignent, notamment.