4 days ago
«Je regrette, mais on fait de moi un bouc émissaire»: l'homme qui a poussé Jack Lang condamné à huit mois de prison avec sursis
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COMPTE RENDU D'AUDIENCE - Le 8 février dernier, l'ancien ministre de la Culture et président de l'Institut du monde arabe était projeté au sol devant l'Opéra Garnier. Le prévenu, un militant anti-pédophilie de 60 ans, a comparu ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris.
«Je n'ai rien contre Jack Lang.» Devant la 28e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, l'homme qui a poussé Jack Lang le 8 février dernier sur le parvis de l'Opéra Garnier, a dû répondre de ses actes ce vendredi 18 juillet. Habillé d'une chemisette grise, ses lunettes rectangulaires sur le nez, Carlos R. L., qui fêtera dans quelques mois ses 60 ans, s'est avancé à la barre, l'air serein. Jack Lang, lui, n'était pas présent à l'audience.
Il y a cinq mois, ce dernier avait été pris à partie par une trentaine de militants du «Collectif International pour l'Abolition de la Pédocriminalité» alors qu'il se rendait avec son épouse à la première représentation d'Oneguine . Il avait ensuite été projeté au sol par l'un d'eux. Si le président de l'Institut du monde arabe, âgé de 85 ans, s'était rapidement relevé et dirigé vers l'opéra après avoir chuté, il avait finalement été transféré à l'hôpital Lariboisière, et s'en était sorti avec des abrasions cutanées aux mains et aux genoux