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Le dollar vacille face à un yen impassible après l'accord entre le Japon et les États-Unis
Le dollar vacille face à un yen impassible après l'accord entre le Japon et les États-Unis

Le Figaro

time23-07-2025

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Le dollar vacille face à un yen impassible après l'accord entre le Japon et les États-Unis

Le yen faisait du surplace mercredi, au lendemain de l'annonce d'un accord commercial entre les États-Unis et le Japon, tandis que le dollar perdait un peu de terrain face aux autres grandes devises. Le compromis trouvé entre Washington et Tokyo prévoit des droits de douane réciproques de 15% sur les produits japonais importés aux États-Unis, bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l'archipel était menacé. Un allégement significatif pour le Japon qui est actuellement soumis à une surtaxe plancher de 10%, ainsi qu'à 25% sur les voitures et 50% sur l'acier et l'aluminium. Après avoir démarré la journée en hausse, le yen se stabilisait vers 18H00 GMT, prenant 0,05% à la devise américaine, à 146,57 yens pour un dollar. «L'accord a apporté un certain soulagement», mais «les investisseurs restent prudents», résume Dat Tong, analyste chez Exness. La hausse de la devise nippone est en effet contenue par «la confusion au sujet de la gouvernance» au Japon, expliquent les analystes de Monex USA. Publicité Pression baissière Les spéculations s'intensifient, notamment dans la presse, sur l'avenir politique du Premier ministre japonais Shigeru Ishiba mais celui-ci a démenti avoir discuté mercredi de sa démission lors d'une réunion de son parti au lendemain d'une cuisante débâcle électorale. «Si de nouvelles élections se profilent à l'horizon, cette question devrait dominer les semaines à venir et pourrait exercer une pression soutenue sur le yen japonais», estime Volkmar Baur de Commerzbank. De son côté, le dollar était quasiment à l'équilibre face à la monnaie unique européenne (-0,03%), à 1,1758 dollar pour un euro. En revanche, il perdait 0,24% face à la monnaie britannique, à 1,3565 dollar. Le «buck», autre surnom de la monnaie américaine, «reste soumis à des pressions à la baisse», notent les analystes de Brown Brothers Harriman. Les cambistes attendent d'en savoir plus sur les droits de douane imposés par le président américain sur les partenaires des États-Unis, avant la date butoir du 1er août. L'administration Trump revendique désormais cinq accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les États-Unis ont également assuré s'être entendus avec le Royaume-Uni, l'Indonésie et le Vietnam. «Même les droits de douane les plus bas restent extrêmement préjudiciables au commerce et donc à l'économie des États-Unis», indique Volkmar Baur.

« Du mousseux tiède, pas du champagne » : quand les économistes étrillent la politique fiscale du gouvernement Bayrou
« Du mousseux tiède, pas du champagne » : quand les économistes étrillent la politique fiscale du gouvernement Bayrou

Le Figaro

time17-07-2025

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« Du mousseux tiède, pas du champagne » : quand les économistes étrillent la politique fiscale du gouvernement Bayrou

Réservé aux abonnés Doter la France d'un budget ne s'annonce pas plus facile cette année qu'en 2024. Les inconnues sont nombreuses et si, à date, les entreprises semblent épargnées, rien ne garantit qu'elles ne seront pas de nouveau mises à contribution. Et c'est reparti. Pour la deuxième année de suite, un gouvernement sans majorité tente de donner un budget à la France. Comme la trajectoire des comptes publics est toujours mauvaise, l'heure est vaguement à l'austérité. Le projet d'économies dévoilé ce 15 juillet peut-il rassurer les investisseurs non-résidents qui, basés hors de nos frontières, détiennent près de 55% de la dette publique négociable sur les marchés – soit plus de 80% d'un passif dont le total approche 3.350 milliards d'euros ? À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Un projet «insuffisant» ? À en juger par la réaction de nombre d'analystes financiers, l'affaire n'est pas gagnée. «Malgré les mesures proposées par François Bayrou, le déficit public ressortirait à 5,4% cette année avant 4,6% en 2026 alors que le dernier excédent budgétaire remonte à 1974», sermonne Henry Allen, stratégiste chez Deutsche Bank. Le ton adopté par Vincent Stamer, économiste senior chez Commerzbank, n'est pas plus amène : «Même s'il était appliqué intégralement, ce projet serait insuffisant pour stopper…

Dans la bataille des banques européennes, UniCredit accentue son offensive sur Commerzbank
Dans la bataille des banques européennes, UniCredit accentue son offensive sur Commerzbank

Le Figaro

time09-07-2025

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Dans la bataille des banques européennes, UniCredit accentue son offensive sur Commerzbank

Réservé aux abonnés L'établissement italien détient désormais 20 % de son concurrent allemand. Berlin reste opposé à une prise de contrôle. UniCredit poursuit son offensive pour mettre la main sur Commerzbank. La deuxième banque italienne a annoncé mardi soir avoir doublé sa participation directe au capital de l'établissement allemand, en convertissant des instruments financiers en actions. Elle détient désormais 20 % du capital de Commerzbank (contre 9,5 % auparavant) et devient son premier actionnaire devant l'État allemand (12 %). UniCredit qui ambitionne de marier Commerzbank avec HypoVereinsbank, sa filiale allemande, ne compte pas s'arrêter là : la banque dirigée par l'ambitieux Andrea Orcel dispose d'un accès à 9 % supplémentaires de Commerzbank via des produits dérivés qu'elle convertira en actions « en temps voulu », a-t-elle prévenu. Ce qui porterait alors sa participation à 29 %. En septembre dernier, UniCredit avait pris tout le monde de court en annonçant détenir plus de 9 % du capital de Commerzbank. Dans la foulée, elle a continué à monter au capital de sa concurrente allemande via des instruments financiers…

UniCredit monte à 20% dans Commerzbank, qui fait le dos rond
UniCredit monte à 20% dans Commerzbank, qui fait le dos rond

Le Figaro

time09-07-2025

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UniCredit monte à 20% dans Commerzbank, qui fait le dos rond

La deuxième banque allemande Commerzbank a dénoncé mercredi une prise de participation « non concertée » après que sa rivale UniCredit est montée à environ 20 % du capital, affirmant que cela ne change rien à sa stratégie de croissance. Cette nouvelle étape, attendue, du bras de fer entre les deux établissements européens «n'a une nouvelle fois pas été concertée avec Commerzbank», a réagi la banque allemande dans un communiqué. La banque italienne a annoncé mardi soir avoir doublé sa participation directe en convertissant un peu plus de la moitié des instruments financiers qu'elle détenait en actions. Elle détient désormais deux fois plus d'actions et de droits de vote qu'auparavant et devient le premier actionnaire de la banque devant l'État allemand, qui en détient environ 12%. Mais cette montée en puissance «n'a aucune incidence sur notre orientation stratégique (...) qui vise une croissance rentable et la création de valeur», a ajouté Commerzbank. La banque italienne dirigée par Andrea Orcel dispose également d'un accès à 9 % supplémentaires de Commerzbank via des produits dérivés qu'elle convertira en actions « en temps voulu», a précisé UniCredit mardi soir. Andrea Orcel souffle le chaud et le froid sur le dossier Commerzbank. Officiellement, le banquier italien assure qu'il n'a pas l'intention de lancer d'offre publique d'achat sur la deuxième banque cotée d'Allemagne, notamment en raison d'un coût élevé : l'action Commerzbank a été multipliée par 2,5 depuis l'intrusion surprise de l'établissement milanais au capital en septembre dernier. Publicité De plus, le projet se heurte à l'hostilité de la direction et du personnel de la banque cible, ainsi qu'à celle de l'État allemand. Andrea Orcel poursuit néanmoins sa prise de contrôle rampante, affirmant qu'il agit en conformité avec toutes les autorisations obtenues, notamment auprès des banques centrales (BCE et Fed américaine). Si elle portait sa participation à 29%, UniCredit se rapprocherait tout près du seuil de 30%, au-delà duquel elle serait tenue de déposer une offre de rachat publique. Andrea Orcel voudrait rapprocher Commerzbank de la filiale allemande d'UniCredit, HypoVereinsbank, un projet qu'il juge bénéfique sur le plan économique et social. À Berlin, le ton reste ferme : le gouvernement «rejette une nouvelle fois l'approche non concertée et inamicale» de la banque italienne dans le capital de Commerzbank, a déclaré un porte-parole du ministère des Finances mardi lors d'un point presse. L'État «n'a pas l'intention de céder sa participation» résiduelle, a ajouté cette source. À la Bourse de Francfort, le titre Commerzbank cédait 0,93% à mi-journée, après avoir grimpé de 2,5% lors des premiers échanges.

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