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L'éditorial d'Étienne de Montety : « L'armée française et les conditions de la puissance »
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Entre une défense renforcée et adaptée aux temps présents et de l'argent dépensé pour faire fonctionner un État en surpoids, nos compatriotes choisissent sans mal.
Ce matin du 14 Juillet se tient le traditionnel défilé sur les Champs-Élysées, occasion pour l'armée française de présenter son matériel et aussi de faire applaudir les soldats de toutes ses armées. L'accueil est chaleureux, cette année peut-être plus encore : en 2025, huit Français sur dix se déclarent patriotes. Un mot qu'on croyait rejeté dans les ténèbres par la modernité, la « fin de l'histoire » et la « mondialisation heureuse ». Ils aiment leur pays et surtout ressentent sa fragilité face aux menaces intérieures et extérieures qui pèsent sur sa sécurité et sa liberté.
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Qui ne se rappelle cette époque, heureusement révolue, où intellectuels et étudiants raillaient ou conspuaient l'armée. C'était une génération déraisonnable, dans un pays prospère et paisible. Le 11 septembre 2001 a sonné le glas de cet idéalisme. Un quart de siècle après, les Français aiment les militaires, ils les ont vus « dans le métier de Mars se rendre sans égal » (Corneille), ont admiré leur…
