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ONU: La vaccination des enfants se stabilise mais reste menacée
Accueil | Savoirs | Sciences | La vaccination des enfants est menacée par les coupes dans l'aide et la désinformation, s'inquiète l'ONU mardi. Publié aujourd'hui à 02h11 Mis à jour il y a 3 minutes Image d'illustration. Getty Images via AFP Les taux de vaccination des enfants dans le monde se sont stabilisés après avoir diminué pendant la crise du Covid, a indiqué l'ONU mardi, mais la désinformation et les coupes dans l'aide internationale représentent de nouvelles menaces. En 2024, 85% des enfants de la classe d'âge qui doivent recevoir le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC) avaient reçu les trois doses (109 millions), la troisième dose servant de marqueur clé de la couverture vaccinale mondiale, selon les données publiées par les agences de la santé et de l'enfance des Nations unies. C'est un point de pourcentage de plus qu'en 2023, soit un million d'enfants supplémentaires. Des gains «modestes» alors que les défis sont nombreux, selon l'ONU. En 2024, 14,3 millions d'enfants dans le monde étaient dits «zéro dose»: ils n'avaient reçu aucune dose de vaccin, un chiffre en très légère baisse puisqu'ils étaient 14,5 millions il y a deux ans. Mais le chiffre reste supérieur à celui enregistré en 2019 (1,4 million), avant que la pandémie de Covid-19 ne vienne perturber les services de santé. Réduire à néant «La bonne nouvelle est que nous avons réussi à vacciner davantage d'enfants avec des vaccins qui sauvent des vies» mais «des millions d'enfants restent sans protection contre des maladies évitables», a relevé la directrice générale de l'Unicef, Catherine Russell, dans un communiqué publié avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon l'OMS, le monde est «mal parti» pour atteindre l'objectif de garantir 90% de couverture chez les enfants et adolescents pour les vaccins vitaux clés en 2030. «Les coupes drastiques dans l'aide, couplées à la désinformation sur la sécurité des vaccins, menacent de réduire à néant des décennies de progrès», a averti le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans le communiqué. Le rapport montre aussi que l'accès aux vaccins reste très inégal et que les conflits ruinent les efforts déployés pour améliorer la couverture vaccinale. Cette situation pourrait encore s'aggraver avec la réduction de l'aide internationale, y compris des Etats-Unis. «Notre capacité à répondre aux épidémies dans près de 50 pays a été perturbée par les coupes budgétaires», a souligné Ephrem Lemango, responsable de la vaccination à l'Unicef, en conférence de presse. Un vaccinosceptique aux Etats-Unis Le manque d'accès aux vaccins est la principale cause de la faible couverture vaccinale dans le monde, mais les agences onusiennes soulignent aussi la menace que représente la désinformation sur les vaccins. La réduction de la confiance vis-à-vis de «l'innocuité des vaccins» contribue à un manque d'immunité collective qui peut être dangereux et au développement de flambées épidémiologiques, a expliqué Kate O'Brien, responsable de la vaccination à l'OMS, aux journalistes. Les experts alertent en particulier sur la situation aux Etats-Unis, où le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr, un vaccinosceptique notoire, a amorcé une profonde refonte des autorités sanitaires américaines et de leur politique vaccinale. Il a été notamment accusé d'avoir diffusé de fausses informations à propos du vaccin contre la rougeole, alors que les Etats-Unis subissent depuis début 2025 la pire épidémie en plus de 30 ans. En 2024, 60 pays ont été frappés par des épidémies «importantes ou perturbatrices» de rougeole, soit près de deux fois plus qu'en 2022 (33), selon le rapport. Pourtant, deux millions d'enfants supplémentaires ont été vaccinés contre cette maladie l'an dernier par rapport à 2023. Mais le taux de couverture vaccinale mondial est loin du niveau de 95% nécessaire pour prévenir les épidémies. Le rapport fait par ailleurs état d'une bonne nouvelle, avec une progression de la couverture vaccinale contre une série de maladies dans les 57 pays soutenus par Gavi, qui soutient la vaccination dans les pays les plus pauvres. AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
08-07-2025
- Business
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Télétravail : «Comment assurer le développement d'un groupe dont les salariés ne sont plus prêts à s'investir sur le long terme ?»
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Directeur de l'Institut supérieur du travail, Bernard Vivier souligne que le travail à distance transforme en profondeur notre rapport à l'entreprise. Bernard Vivier est économiste et historien. Depuis 1992, il est directeur de l'Institut supérieur du travail, un centre d'études, de documentation et de formation sur les relations de travail. LE FIGARO. - Pourquoi les employeurs font-ils machine arrière sur le télétravail ? BERNARD VIVIER. - Rappelons d'abord que le télétravail est désormais une réalité solidement ancrée dans notre société : près de 7 salariés sur 10, dès lors que leur poste le permet, y ont recours, au moins ponctuellement. C'est un acquis social sur lequel personne ne reculera, sur le principe, d'autant que les nouvelles technologies nous le permettent désormais. Après le pic de 25 % de salariés en télétravail atteint pendant la période Covid, on observe cependant un léger reflux aujourd'hui. Certaines grandes entreprises l'ont annoncé récemment. Ce rétropédalage concerne avant tout le volume d'heures travaillées à distance, plus que le nombre de salariés qui télétravaillent effectivement. D'un point de vue managérial…


24 Heures
08-07-2025
- Business
- 24 Heures
Le Fun Planet restera débranché jusqu'à cet automne
Le site de loisirs a fermé ses portes pour toute la période estivale. Une mise hors tension qui vise à geler les dépenses après un début d'année difficile. Rémy Brousoz Publié aujourd'hui à 18h26 À cause de la météo souvent clémente de ce premier semestre, les arcades et autres jeux d'intérieur du site chablaisien ont été boudés par le public. 24HEURES/Chantal Dervey Envie d'un bowling un de ces soirs? Pas la peine de vous rendre au FunPlanet de Rennaz. Le temple chablaisien des loisirs est complètement fermé depuis le 29 juin dernier. Et il devrait le rester jusqu'en octobre. Telle est la mesure drastique décidée par son administrateur. «C'est la météo qui nous tue», résume l'entrepreneur. «Après un mois de janvier encourageant, notre chiffre d'affaires a dégringolé à partir de mars.» La faute, selon lui, à un ciel trop souvent radieux. Et donc peu propice aux activités d'intérieur. «Les vacances de Pâques ont été très ensoleillées, et depuis, on n'a pas vu beaucoup de pluie», relève-t-il. Personnel licencié «Cette fermeture estivale a été décidée il y a deux semaines, après quatre week-ends consécutifs où la fréquentation ne suivait toujours pas.» Dans un contexte financier délicat où l'entreprise se bat déjà pour renouer avec les chiffres noirs depuis le Covid, cette mise hors tension vise à geler les dépenses. La totalité du personnel, soit huit collaborateurs fixes et les extras, a ainsi dû être remerciée. «On ne manquera pas de les rappeler lors de la réouverture s'ils sont libres.» Inauguré en 2022 au terme d'un chantier à 9,5 millions de francs, le FunPlanet Kids – l'ancien karting transformé en secteur pour les petits – a lui aussi éteint la lumière pour l'été. Il rouvrira en automne, mais sous une autre forme. «Nous sommes en train d'étudier une version plus restreinte.» Exit donc la miniville et la grotte spéléo, des attractions présentées comme uniques en Suisse, mais qui n'ont visiblement pas rencontré leur public. «Elles seront remplacées par des installations modulables que l'on peut déplacer.» Tarifs revus à la baisse Cette réduction de l'offre ira de pair avec une baisse des tarifs. Avec une nouveauté de taille: les parents ne paieront plus pour accompagner leurs enfants. À la caisse, il fallait en effet compter 29 francs par enfant et 14 francs par adulte. «C'est une critique qui nous est souvent revenue et qui a certainement été un frein à l'affluence, admet notre interlocuteur. Même si, dans les faits, les grands s'amusent parfois autant!» À Rennaz , sur un site qui couvre 11'500 m2, le patron de FunPlanet vise un «business model avec moins de charges». En clair, restructurer et faire plus petit. «Nous avons déjà diminué la partie restauration de 70%», indique-t-il. De quoi être plus résilient face aux aléas de la météo. Deux fois plus petit que celui de Rennaz en termes de surface, le FunPlanet de Bulle n'est quant à lui pas concerné par ce débranchage estival. D'autres loisirs que le FunPlanet Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
07-07-2025
- Politics
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Von der Leyen face aux eurodéputés ce lundi : une motion de censure sans risque, mais des secousses en vue
La présidente de la Commission européenne doit répondre dès lundi soir aux interpellations des eurodéputés qui critiquent sa gestion très centralisée et le manque de transparence de l'exécutif. Trois jours avant un vote de censure sans danger pour la Commission européenne, Ursula von der Leyen doit répondre dès lundi soir aux interpellations des eurodéputés qui critiquent sa gestion très centralisée et le manque de transparence de l'exécutif. Pas de suspense. La motion de censure initiée par une partie de la droite n'a quasiment aucune chance de renverser la dirigeante allemande lors du vote prévu jeudi midi. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Mais un an après les élections européennes, le débat va permettre aux opposants d'Ursula von der Leyen de se compter dans l'hémicycle de Strasbourg. Et il pourrait aussi servir à régler quelques comptes au sein de la majorité «pro-européenne», où les sociaux-démocrates et les centristes critiquent régulièrement la toute-puissance de la droite et le pouvoir de plus en plus vertical de la présidente de la Commission. Attendue dans l'hémicycle, la dirigeante aura l'occasion de répondre à ses détracteurs. Publicité La motion de censure a été initiée par l'eurodéputé roumain Gheorghe Piperea, qui fustige le manque de transparence de la cheffe de la Commission dans le «Pfizergate». Ursula von der Leyen n'a jamais rendu public un échange de SMS avec le PDG de Pfizer Albert Bourla pendant la pandémie de Covid, quand l'Union européenne négociait l'achat de vaccins auprès du laboratoire américain. L'affaire a valu à la Commission des plaintes de diverses associations et personnalités opposées aux vaccins, ainsi que du New York Times qui a cherché en vain à accéder aux messages en question. À lire aussi Ursula von der Leyen de plus en plus contestée au Parlement européen «Marionnettes de Poutine» Gheorghe Piperea accuse aussi la Commission européenne «d'ingérences» dans l'élection présidentielle en Roumanie, remportée par le pro-européen Nicusor Dan en mai. Le nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête d'un précédent scrutin en novembre, mais l'élection avait été annulée par la Cour constitutionnelle roumaine en raison d'irrégularités et de soupçons d'ingérences de la Russie. Entretemps, la Commission européenne avait haussé le ton contre le réseau social TikTok, soupçonné d'avoir manqué à ses obligations et d'avoir ouvert la porte aux possibles manipulations russes. Même si Gheorghe Piperea doit recevoir le soutien d'une partie de la droite nationaliste, dont le Français Jordan Bardella, sa tentative de renverser l'équipe von der Leyen paraît vouée à l'échec. Le groupe politique ECR, auquel appartient l'élu roumain, a déjà pris ses distances. Car y siègent les eurodéputés italiens du parti de Giorgia Meloni, plus conciliants avec Ursula von der Leyen. De son côté, le PPE, les Conservateurs, premier groupe de l'hémicycle, fait bloc autour de la présidente de la Commission, issue de ses rangs. Le chef du groupe, l'Allemand Manfred Weber, a ainsi brocardé «les marionnettes de Poutine au Parlement européen» qui «tentent de saper l'unité de l'Europe et de faire tomber la Commission en cette période de turbulences mondiales et de crise économique». «C'est une honte pour les citoyens européens», a-t-il lancé. Sans voter la censure, les alliés sociaux-démocrates et centristes pourraient réclamer des gages à Ursula von der Leyen. «On va demander au PPE clairement avec qui il veut travailler» Dans une Europe de plus en plus à droite, la majorité «pro-européenne» a été mise à rude épreuve pendant l'année. Gauche et centristes ont régulièrement reproché au PPE ses ambiguïtés vis-à-vis de l'extrême droite, notamment pour remettre en cause des lois environnementales. Pour la cheffe du groupe centriste, la Française Valérie Hayer, qui ne votera «évidemment pas» la censure, ce débat peut être un «vrai moment de clarification politique»: «on va demander au PPE clairement avec qui il veut travailler». Autre grief: la gestion de plus en plus centralisée d'Ursula von der Leyen au sein d'une Commission à sa main pour ce second mandat. Publicité La présidente de l'exécutif «pilote tout», glissait Valérie Hayer il y a quelques semaines à l'AFP. Et un épisode récent a provoqué la colère de cette macroniste. Sans prévenir, la Commission a menacé de retirer une loi contre le greenwashing (écoblanchiment) des entreprises, pourtant en cours de négociation au Parlement européen. Une sortie ressentie comme un affront par les eurodéputés, nombreux à dénoncer une remise en cause de leurs prérogatives. Jamais une Commission n'a été censurée à Strasbourg, malgré un cas particulier en mars 1999. Avant un vote perdu d'avance, le collège présidé par le Luxembourgeois Jacques Santer avait pris les devants en démissionnant à la suite d'un rapport accablant sur sa «lourde responsabilité» dans des affaires de fraude.