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Le Parisien
11-07-2025
- Sport
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Tennis : à 45 ans, Venus Williams va faire son grand retour au tournoi de Washington
L'Américaine Venus Williams, qui n'a plus joué en tournoi depuis seize mois, participera au tournoi WTA 500 de Washington (19-27 juillet), ont annoncé vendredi les organisateurs de l'épreuve qui lui ont attribué une invitation. Agée de 45 ans, l'ex-N.1 mondiale aux sept titres dans des tournois du Grand Chelem n'a jamais annoncé sa retraite sportive mais ne joue plus que sporadiquement, apparaissant désormais sous le statut de joueuse inactive sur le site de la WTA. « Ça m'enthousiasme d'accepter une invitation du tournoi de Washington, il y a quelque chose de vraiment particulier à Washington, l'énergie, le public, l'histoire », a-t-elle déclaré. « Cette ville m'a toujours montré beaucoup d'amour et je suis impatiente d'y jouer de nouveau. » Son retour avait été annoncé un peu plus tôt sur le site internet du tournoi de la capitale fédérale des Etats-Unis, avec une photo de la joueuse légendée: « Venus vient à DC ! » (« Venus is coming to DC ! »). « A bientôt, DC », avait confirmé Venus Williams en repostant l'affiche sur une story Instagram. Son dernier classement disponible, au 17 mars dernier, la plaçait au 1.151e rang mondial. Un an plus tôt, elle avait disputé son dernier match en date sur le circuit, s'inclinant au premier tour du tournoi WTA 1000 de Miami face à la Russe Diana Shnaider en deux manches 6-3, 6-3. La soeur aînée de Serena Williams compte 49 titres à son palmarès, dont sept remportés dans des tournois du Grand Chelem entre 2000 et 2008 (cinq à Wimbledon, deux à l'US Open). Son premier match officiel sur le circuit WTA remonte au tournoi d'Oakland (Californie) en 1994 et son premier titre en 1998 à Memphis. Ses dernières apparitions dans les tournois majeurs du circuit remontent à la saison 2023, où elle avait été sortie dès le premier tour à Wimbledon puis à l'US Open.


Le HuffPost France
11-07-2025
- Entertainment
- Le HuffPost France
Donald Trump se prend pour Superman, ses opposants évoquent en réponse l'affaire Epstein, sa « kryptonite »
CINÉMA - La sortie du premier film de l'ère James Gunn chez DC a suscité de nombreuses réactions. Et pas uniquement chez les cinéphiles. Superman, en salle depuis le mercredi 9 juillet a été vivement critiqué par certains trumpistes pour sa vision jugée trop « woke » de l'immigration, à travers la personnalité du superhéros extraterrestre. Donald Trump a tenu à les rassurer à sa manière, en se glissant dans les collants du personnage. Mais en oubliant son talon d'Achille : la kryptonite. En réponse aux « inquiétudes » ou en tout cas à l'agacement exprimé par une partie des Républicains, parmi lesquels l'ancien interprète de Clark Kent, Dean Cain, la Maison Blanche a posté une fausse affiche du film sur laquelle le superhéros kryptonien n'est pas David Corenswet, mais Donald Trump lui-même. Sur l'illustration, on peut lire : « Une présidence de Trump : la vérité, la justice et la méthode américaine ». La publication a suscité de très nombreux commentaires sur X et Instagram. Si le clan MAGA (Make America Great Again) applaudit l'initiative, il y a également beaucoup de réponses ironiques. Beaucoup suggèrent que si Donald Trump est Superman, sa kryptonite est déjà connue de tous. Dans les comics créés par Joe Shuster et Jerry Siegel, le superhéros est invincible, sauf lorsqu'il se retrouve à proximité directe d'un matériau de couleur verte venu de sa planète d'origine Krypton : la kryptonite. Dans de multiples commentaires sur la publication de Trump en Superman, on peut ainsi lire : « il faut croire que du coup, la liste des dossiers Epstein, c'est sa kryptonite ». En cause, la fameuse « liste Epstein » dont le FBI et le ministère de la justice ont nié l'existence le 7 juillet dernier. Depuis la mort de Jeffrey Epstein (condamné pour avoir géré un réseau pédocriminel), retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019, les théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes pour toute une série de personnalités de premier plan se multiplient. Elon Musk lui-même y a contribué en affirmant le jour de sa démission que si Donald Trump ne publiait pas cette liste, c'était que son nom y figurait. D'autres messages évoquent la ressemblance de Donald Trump avec un autre superhéros, qui n'a rien à voir avec Superman : Homelander. Le personnage de la série The Boys joué par Antony Starr est un superhéros mégalomane, violent, assoiffé de pouvoir et obsédé par son image. Super-Trump L'objectif de cette fausse affiche est clair : se réapproprier la figure de Superman, superhéros de bandes dessinées et de cinéma à la mythologie éternellement assimilée à l'image de l'Amérique et de ses valeurs dites « traditionnelles ». L'accent porté dans le long-métrage de James Gunn sur les origines extraterrestres de Kal-El et l'importance de l'immigration dans la construction de l'identité américaine a été jugé profondément « woke » par celui qui interprétait Clark Kent dans la série des années 90. Dean Cain, fier Républicain, expliquait à TMZ: « Il faut des limites, parce qu'on ne peut pas accueillir tout le monde aux États-Unis. Nous ne pouvons pas avoir tout le monde, sinon la société va échouer. » Jess Waters, présentateur de la chaîne conservatrice Fox News ironisait lui sur le combat de ce Superman version James Gunn en faveur « des pronoms ». Dans une interview avec Variety, le réalisateur avait répondu laconiquement qu'il n'avait « rien à dire à ceux qui répandent la haine ». Son frère Sean Gunn, qui apparaît dans le film, avait lui été plus précis : « C'est exactement de cela que parle le film. On se soutient, on aime nos immigrés. Oui Superman en est un, et oui on soutient les immigrés dans ce pays. Si ça ne vous plaît pas, vous n'êtes pas un vrai Américain. Les gens qui repoussent les immigrés sont contre les valeurs américaines. »