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Début de la campagne de vaccination contre le virus bovin
Début de la campagne de vaccination contre le virus bovin

24 Heures

time16 hours ago

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Début de la campagne de vaccination contre le virus bovin

Alors que l'épizootie gagne du terrain en France voisine, la vaccination a démarré dans les cantons de Genève et de Vaud. Publié aujourd'hui à 11h33 La vaccination pour lutter contre la propagation de la DNC a démarré en Suisse. Laurent Guiraud, TDG En bref: La campagne de vaccination obligatoire pour lutter contre la propagation du virus bovin , la dermatose nodulaire contagieuse (DNC, lumpy skin disease ), a commencé ce samedi 19 juillet. Cette mesure, ordonnée par l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), vise à contrer l'épizootie hautement contagieuse qui continue de se propager en France voisine. Pour l'heure, elle concerne l'ensemble des élevages qui se situent à moins de 50 km du cas confirmé le plus proche, à savoir l'ensemble du canton de Genève , ainsi qu'une partie du canton de Vaud, dans la région limitrophe de Sainte-Terre. «Créer une zone tampon» Bien qu'aucun foyer n'ait été identifié du côté helvétique pour l'heure, l'enjeu est capital pour la filière bovine. En effet, la contamination d'un animal peut entraîner des pertes économiques importantes, avec des risques de problème reproductif et d'une baisse de la production. En cas de détection dans un élevage, c'est tout le troupeau qui doit être abattu. C'est pourquoi l'OSAV ordonne la vaccination de tous les bovidés (bovins, buffles et bisons) des régions concernées. Ce sont donc près de 1000 bovins du canton de Genève et précisément 277 bovins du canton de Vaud qui vont être vaccinés. «Cette mesure vise à créer une zone tampon», précise l'office dans son communiqué , pour qui l'immunité des bovins est la seule mesure permettant d'empêcher, autant que possible, une potentielle prolifération du virus en Suisse. Les frais de vaccination sont pris en charge par l'OSAV, tandis que le Service de la consommation et des affaires vétérinaires du canton de Genève «s'occupe de la planification, de la logistique et de la réalisation de la campagne de vaccination, explique le Dr Michel Rérat, vétérinaire cantonal. Les animaux des espèces réceptives ne peuvent être déplacés durant une période de 28 jours après la vaccination.» Des pertes économiques «En France, un système d'indemnisation a été établi pour les pertes financières, mais comme il n'y a pas encore eu de cas en Suisse, on ne sait pas encore comment cela va se passer, explique Mathieu Meylan, éleveur et producteur laitier basé à Genève . On a encore plein de questions en suspens, notamment avec l'interdiction de déplacement des bêtes, qui fait qu'on ne peut pas les déplacer pour l'abattage. Ce qui nous ferait sûrement rater des ventes.» Des risques de pertes économiques pour les éleveurs des Rives du lac. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA Pour soutenir les éleveurs touchés par les mesures, le Dr Michel Rérat précise: «AgriGenève, en partenariat avec AGPsy (Association genevoise des psychologues), propose durant les deux prochaines semaines un soutien psychosocial pour les éleveurs. Pour plus d'informations, nous les invitons à les contacter.» «On s'inquiète pour nos bêtes» «Au-delà de l'aspect économique, on s'inquiète pour nos bêtes auxquelles on est attaché et, avec le virus, on peut les perdre d'un jour à l'autre, se désole Mathieu Meylan. Un troupeau, généralement, on en hérite, et pour en reformer un, ça prend des années.» Ses vaches, qui estivent dans un alpage en Haute-Savoie, vont recevoir leur dose de vaccin dans les prochains jours par les vétérinaires français d'estivage. «Mais on ne sera pas les premiers servis, la stratégie étant de vacciner 80% des bêtes, le plus rapidement possible. Ils vont commencer par les plaines, qui sont plus accessibles que les alpages.» Concernant les éleveurs transfrontaliers, qui sont basés en Suisse et qui estivent en France, le SCAV indique que «les services vétérinaires français se sont engagés auprès des autorités suisses à vacciner tous les animaux sensibles, y compris ceux de Genève estivés dans la zone de surveillance en France. Sur place, ils sont soumis aux mesures françaises.» L'OSAV rappelle que «les détenteurs d'animaux sont tenus d'annoncer immédiatement tout cas suspect au vétérinaire de l'exploitation». Agriculture à Genève Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection
Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection

Le Parisien

time6 days ago

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Dermatose des bovins : le ministère de l'Agriculture impose vaccination et abattage « total » dans les foyers d'infection

La détection d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de bovins entraînera l'abattage total des animaux dans le foyer d'infection et une campagne de vaccination obligatoire dans une zone de 50 km autour du foyer, a annoncé le ministère de l'Agriculture ce mercredi. « La mise en place de périmètres réglementés », incluant des limitations de mouvements du bétail, est également au programme. Ces mesures, destinées à faire face à l'apparition fin juin en France de cette maladie non transmissible aux humains, font partie de la stratégie nationale adoptée lors d'une réunion extraordinaire du Comité national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), instance qui réunit les professions agricoles, les syndicats, des vétérinaires et des scientifiques. Cette stratégie a été « validée à l'unanimité des membres, sauf une voix », précise le gouvernement dans un communiqué, au moment où des militants de la Confédération paysanne bloquent l'accès à des exploitations infectées en Savoie et en Haute-Savoie afin d'empêcher l'abattage des animaux. Après l'apparition d'un premier cas le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Depuis, la propagation est rapide : au 15 juillet, « ce sont 24 foyers qui ont été confirmés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie », précise le ministère. « La DNC n'est pas transmissible à l'être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l'alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d'insectes », rassure le communiqué. La maladie « se propage par les mouvements d'animaux infectés ou via des insectes vecteurs », comme les taons et mouches piqueuses. Observée « massivement dans les Balkans, en Grèce et en Bulgarie, à la fin des années 2010 », la DNC « a pu être éradiquée de cette zone grâce à une campagne de vaccination établie conjointement avec les mesures de biosécurité », rappelle le ministère. Un argument qui ne convainc pas tous les agriculteurs. « On a vu ce qui s'était passé en Grèce, dans les Balkans, on sait très bien que l'abattage total, ce n'est pas du tout une solution, que la maladie se propage quand même, et qu'en fait, par contre, ce sont des vies broyées, sacrifiées, et ça, ce n'est pas tenable », avait déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) la porte-parole de la Confédération paysanne, Fanny Métrat, avant la réunion. Sur X, différents élus ont aussi montré leur hostilité à l'abattage préventif. C'est le cas des députés insoumis Jean-François Coulomme, élu de la 4e circonscription de Savoie, et Mathilde Hignet, élue de la 4e circonscription d'Ille-et-Vilaine.

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