logo
#

Dernières actualités avec #DavidFoenkinos

On vous a trouvé les livres parfaits pour bronzer en lisant l'esprit léger tout l'été
On vous a trouvé les livres parfaits pour bronzer en lisant l'esprit léger tout l'été

24 Heures

time20 hours ago

  • Entertainment
  • 24 Heures

On vous a trouvé les livres parfaits pour bronzer en lisant l'esprit léger tout l'été

Rien de tel qu'un bon livre pour affronter la canicule. Getty Images/iStockphoto Que faut-il absolument emporter pour les vacances? Un bon livre! Car c'est LE moment le plus propice pour dévorer les volumes, petits ou grands. L'an passé, un sondage mesurait le phénomène chez nos voisins français: selon les données récoltées par l'institut Ipsos, plus d'un tiers de la population lit davantage en été. Chez 43% des personnes interrogées, cette activité est d'ailleurs réservée aux seules vacances estivales. Chaque Français prévoyait ainsi de déguster 2,6 livres durant les mois chauds. Leur premier choix se porte sur des ouvrages qu'ils possèdent déjà, tandis qu'un quart des lecteurs en achètent avant de filer à la plage. En France, la vogue est telle qu'une maison comme Gallimard reconduit depuis vingt ans son opération «Lectures d'été chez Gallimard», qui remet en avant les nouveautés du premier semestre, comme cette année Leïla Slimani, David Foenkinos ou Karine Tuil. «Ces titres réalisent près de 30% de leurs ventes totales sur l'été», précise l'éditeur au magazine «Livres Hebdo». Effervescence en librairie Dans de nombreuses librairies, comme ici la Fontaine à Vevey, les clients sont friands de conseils de lecture pour l'été. ©Laurent de Senarclens En Suisse, les chiffres manquent, mais les librairies perçoivent bien le phénomène, qui se porte plus particulièrement sur les livres de poche, pratiques à emporter. «Juin est l'un des principaux mois en termes d'activité commerciale pour le département littérature, à parts égales avec la rentrée littéraire de septembre mais derrière le mois de décembre», relève Pablo Thuler, gérant de La Fontaine à Vevey. Les clients sont tellement friands de recommandations que la librairie propose une vitrine de coups de cœur estivaux devenue traditionnelle. Elle mêle poches et grands formats, nouveautés et publications antérieures. C'est aussi un moment unique pour fidéliser la clientèle: «Les conseils que nous donnons à cette période de l'année sont sans doute ceux qui sont le plus engageants pour nous, car les livres préconisés seront lus par les acheteurs eux-mêmes, ce qui n'est pas forcément le cas lors des fêtes de fin d'année», poursuit le gérant. Et si la suggestion fait mouche, le client reviendra: «Un lien de confiance très fort peut se créer à cette occasion.» Du léger pour les vacances Même constat de la part de Yann Courtiau, gérant du Temps d'un livre à Genève: «Ces dernières semaines particulièrement, on voit arriver beaucoup de clients qui font le plein de «lectures d'été». En moyenne, ils achètent trois livres, le plus souvent des poches, même si les autres se vendent bien aussi.» Dans les succès grand format du moment, il cite «Mon vrai nom est Elisabeth» d'Adèle Yon, «L'heure des prédateurs» de Giuliano da Empoli ou «Chagrin d'un chant inachevé: sur la route de Che Guevara» de François-Henri Désérable. Thrillers et polars en tête Du côté de Payot, les ventes de mai et juin révèlent une nette prédominance du format de poche, avec deux tiers des titres écoulés. Des chiffres qui peuvent notamment s'expliquer par l'opération «Poche Été», qui a démarré au début juin. Le format réduit est particulièrement prisé dans les genres policier et SF. Suivent la littérature traduite et francophone. Avec une constante: «Il y a une forte tendance à ne pas vouloir se confronter aux noirceurs du monde à cette période, une grande envie de se ressourcer», observe Pablo Thuler. Yann Courtiau reçoit aussi beaucoup de demandes de romans plus légers, mais pas seulement. «Ce n'est pas parce qu'on part en vacances qu'il faut mettre son cerveau sur pause. Des écrits plus pointus, tels que «La Source et le signe» de Vincent Debaene ou l'essai «Désappartenir: psychologie de la création littéraire» de Sophie Képès trouvent leur public. Notre sélection pour frissonner, rêver, s'évader. (Caroline Rieder) Les coups de cœur de la librairie La Fontaine, à Vevey «On m'appelle Demon Copperhead», Barbara Kingsolver Roman d'apprentissage Demon Copperhead est né à même le sol, dans un mobile-home au fin fond des Appalaches, d'une mère toxicomane et pas encore majeure. Le garçon évoluera de familles d'accueil en placements provisoires douteux, et sera témoin d'une Amérique profonde ravagée par la désindustrialisation, les opioïdes et l'ignorance. Dans ce roman-fleuve magistral et inspiré qui a reçu le Prix Pulitzer, Barbara Kingsolver dévoile ses talents de conteuses hors pair, avec une écriture envoûtante et incisive. Le destin de son jeune héros marquera définitivement la littérature américaine. (Pablo Thuler) «On m'appelle Demon Copperhead», Barbara Kingsolver, Le livre de Poche, 864 p. «La version qui n'intéresse personne», Emmanuelle Pierrot Littérature canadienne Éprise de liberté et cabossée par une enfance précaire, Sacha quitte Montréal à 18 ans avec Tom, ami et frère de galère. Dans le Yukon, une communauté punk les accueille à bras ouverts. Sacha mène une vie libre, comme ses amours. Mais lorsqu'elle entame une relation plus soutenue avec un autre que Tom, la façade se fissure et ce dernier commence à lui tailler une réputation peu glorieuse. Écrit avec les tripes, le roman interroge les idéologies dont beaucoup se réclament sans les appliquer à leurs existences. Une découverte incroyable! (PT) «La version qui n'intéresse personne», Emmanuelle Pierrot, Éd. 10-18, 360 p. «Vilnius Poker», Ricardas Gavelis Littérature lituanienne Torturé au goulag, Vyautas Vargalys ressort traumatisé et investi d'une mission sacrée: traquer et démasquer les kanuk'ai qui font de sa vie un enfer. Il erre à travers une Vilnius sous le joug soviétique, mais aussi dans ses souvenirs. La seule personne qui lui permette de tenir face à la noirceur est la belle et ambiguë Lolita. Ce délicat jeu de piste polyphonique, qui reflète aussi bien une philosophie que l'histoire d'une ville marquée par les conflits, est un hymne à la liberté et à la littérature, comme à l'amour et à l'onirisme. Une œuvre d'une maîtrise folle, aussi dense qu'inclassable. (PT) «Vilnius Poker», Ricardas Gavelis, Monsieur Toussaint Louverture, 576 p. Les coups de cœur de la librairie Le Temps d'un livre, à Genève «Du même bois», Marion Fayolle Littérature française L'histoire d'une famille à la campagne qui, génération après génération, s'occupe inlassablement de ses animaux, et où chaque membre tente de se faire une place malgré un quotidien fatigant et les habituelles blessures familiales. Ce texte d'une grande poésie peint le tableau des relations non seulement familiales, mère et fille, mais aussi le rapport entre l'humain et l'animal, et plus précisément entre un enfant et un veau. L'écriture de la romancière est à l'image de son travail en bande dessinée: incisive, vibrante et colorée. (Anouck Fontaine) «Du même bois», Marion Fayolle, Folio, 120 p. «Mémoires de Dame Pelote, chatte de messire Montaigne», Françoise Armengaud Inclassable Éditée par les trop méconnues Éditions de la Bibliothèque, ce livre pourrait passer inaperçu. C'est dommage parce que le ton de l'ouvrage – écrit dans une langue dix-huitième, mais ni trop ni trop peu –, est bon et souvent amusant. L'idée est originale et le résultat probant (la narratrice n'est autre que la chatte de Montaigne). L'écrivain est bien présent mais n'occupe pas toute la place. Un de ces livres aux sources généreuses et d'une forme exquise qui peut sembler réservé aux happy fews , mais offre un bonheur de lecture à partager sans retenue. (Yann Courtiau) «Mémoires de Dame Pelote, chatte de messire Montaigne», Françoise Armengaud , Éd. La Bibliothèque, 120 p. «L'échappée belle, éloge de quelques pérégrins», Nicolas Bouvier Récit De Nicolas Bouvier, on connaît moins cette « Échappée belle » , qui contient une lettre à Kenneth White, des écrits au sujet d'autres écrivains voyageurs - Ella Maillart, Blaise Cendrars, ou Henri Michaux -, un texte sur Gobineau ou une formidable partie sur les Suisses, et plus particulièrement la Suisse romande. C'est une Suisse vagabonde que l'auteur nous propose ainsi de découvrir, loin des clichés: le pays de Thomas Platter, ce chevrier devenu érudit et réclamé par Marguerite de Navarre, ou celui de Ramuz, ami de Stravinski. L'échappée belle, en somme. (Yann Courtiau) «L'échappée belle, éloge de quelques pérégrins», Nicolas Bouvier, Éd. Métropolis, 174 p. Les conseils des libraires Payot «Panorama», Lilia Hassaine Littérature française Lilia Hassaine signe un état des lieux de la société en… 2050. La France est devenue transparence. Tout n'est que verre, les cloisons sont abattues, il n'y a plus d'intimité, ni de crimes ou de vols. La transparence est un pacte citoyen, fondé sur la bienveillance partagée et la responsabilité individuelle. Mais que cache cette nouvelle ère? Bientôt une famille entière disparaît. Comment est-ce possible dans un monde qui voit tout? Hélène, ex-commissaire de police, va tenter de résoudre ce mystère. Ce huis clos obsédant et haletant va dévoiler des vérités terribles. Car derrière chaque utopie se cachent des zones d'ombre… (Émilie Ladner, Payot-Morges) «Panorama», Lilia Hassaine, Folio Gallimard, 256 p. «Au nom du père», Ulf Kvensler CREATOR: gd-jpeg v1.0 (using IJG JPEG v62), default quality Policier Isak a perdu sa mère et sa sœur dans un incendie lorsqu'il avait six ans. Son père, tombé dans une grave dépression, l'a laissé à son grand-père, à qui l'enfant s'est profondément attaché. Devenu adulte, il mène une vie plutôt heureuse avec Madde. Jusqu'à ce que ce père absent réapparaisse. C'est le début d'une longue et insidieuse descente aux enfers. Le père, d'apparence sympathique, se révèle manipulateur et menteur, les secrets de famille longtemps enfouis vont ressurgir… Un roman noir mené de main de maître par Ulf Kvensler, qui avait déjà impressionné avec «Sarek». (Rachel Gaume, Payot La Chaux-de-Fonds) «Au nom du père», Ulf Kvensler, Éd. Points, 480 p. «Une fin heureuse», Maren Uthaug Humour noir et suspense Nicolas est à la tête de l'entreprise familiale spécialisée dans le funéraire. Depuis sa jeunesse, il est aux prises avec des pulsions inavouables; il décide de partir en voyage avec ses deux enfants afin de comprendre l'origine de ses penchants. Tout au long du roman, Nicolas va retracer l'histoire de sept générations de croque-morts. Ou quand la série «Six Feet Under» est croisée avec une saga familiale nordique! (Mylène Larbre, libraire, Payot-Morges) «Une fin heureuse», Maren Uthaug, Éd. Totem Gallmeister, 432 p. «La paix des ruches», Alice Rivaz Littérature romande «C'est que nous étions des amoureuses, et ils ont fait de nous des ménagères.» En une phrase, Alice Rivaz éclaire de manière saisissante le malaise profond d'une narratrice qui, ayant épousé son mari par amour, se retrouve à tenir le foyer après sa journée de travail, alors que l'homme se fait servir, et ne parle que de lui. Dans son journal, elle passe au crible sa condition d'épouse, comme son quotidien de sténodactylo. Se penchant aussi bien sur elle que sur les autres, Alice Rivaz transpose dans ce roman une interrogation pionnière sur la vie des femmes avec les hommes, deux ans avant la parution du «Deuxième sexe» de Beauvoir. Ce bijou ressort en poche, mis en perspective par la préface de Mona Chollet. (CRI) «La paix des ruches», Alice Rivaz, préf. Mona Chollet, Zoé Poche, 176 p. «Le seigneur des anneaux» Tolkien Fantaisie La célèbre trilogie de Tolkien, monument de la littérature de l'imaginaire, vient de faire son entrée chez Folio. La présente édition reprend la dernière traduction établie par Daniel Lauzon pour Christian Bourgois, en 2016. Nouveauté: les livres intègrent une couverture à rabat, illustrée par des œuvres de Tolkien lui-même. Septante ans après sa sortie, cette fascinante saga de fantasy médiévale, écrite par un philologue spécialiste du Moyen ge, a été traduite en plus de 70 langues, et popularisée notamment par les films de Peter Jackson. (CRI) «Le seigneur des anneaux», vol. I, II et II. Éd. Folio Fantasy, 2300 p. «Le vieil incendie», Elisa Shua Dusapin Littérature romande Le plus récent roman de la Jurassienne Elisa Shua Dusapin raconte avec une grande délicatesse les retrouvailles de deux sœurs. Il y a Agathe, qui vit à New York, et sa cadette aphasique restée au pays. s'occupant de leur père vieillissant. À la disparition de ce dernier, elles se retrouvent pour vider la maison où elles ont grandi, dans un Périgord qui prend corps dans le roman. Une cohabitation de neuf jours après des années sans se voir. Le temps a passé. Les filles ont changé. Entre souvenirs, désaccords et tendresse, elles s'apprivoisent dans l'épaisseur des silences. Une fois encore, l'autrice montre à quel point elle maîtrise l'art subtil de dire beaucoup en peu de mots. (CRI) «Le vieil incendie», Elisa Shua Dusapin, Folio, 144 p. «Stella et l'Amérique», Joseph Incardona Roman noir Le Genevois Joseph Incardona aime varier les plaisirs. Du très noir au tragi-comique comme ici. Dans ce roman déjanté , il pose la prostituée Stella en faiseuse de miracles… par le biais de l'acte sexuel. Ses aptitudes particulières vont hérisser le pape au point que le Vatican lance un tueur à gages aux trousses de la jeune femme, pour lui donner une fin spectaculaire digne d'une martyre. Commence alors une course-poursuite américaine qui culmine à Las Vegas, prétexte à la peinture de truculents personnages et à un regard grinçant sur le rêve américain. Un puissant éclat de rire noir. (CRI) «Stella et l'Amérique», Joseph Incardona, Éd. Pocket, 224 p. Afro italian woman reading a book and relaxing on the beach in summertime Getty Images «Mirage», Camilla Läckberg et Henrik Fexeus Thriller «Quatorze jours restants». C'est le titre du premier chapitre – qui en compte quatorze – de ce tome III signé par la reine du polar suédois, Camilla Läckberg , et par le mentaliste Henrik Fexeus. Forcément, la sauce prend instantanément et on découvre dès le départ que ces «quatorze jours» qui restent vont être d'un suspense électrisant au fil des pages. «Quatorze jours», c'est ce qui reste à vivre au ministre de la Justice, ou en tous les cas ce qu'on lui annonce par message à quelques jours de Noël. Une menace doublée d'une macabre découverte dans le métro de Stockholm pile au même moment. De quoi mettre sur la piste l'enquêtrice Mina Dabiri et son comparse Vincent Walder… Un duo que l'on se réjouit de retrouver pour l'épilogue de cette trilogie qui est une vraie réussite. À dévorer sans trembler. (FR) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Mirage», Camilla Läckberg et Henrik Fexeus, Éd. Actes Sud, Actes Noirs, 640 p. «À quatre pattes», de Miranda July (Éd. Flammarion) Best-seller Phénomène de librairie outre-Atlantique, le roman de Miranda July vient de sortir en français. Une mère de famille quadragénaire décide de traverser les États-Unis, de Los Angeles à New York, pour s'offrir un week-end bien mérité loin de son quotidien. À peine partie, elle s'arrête déjeuner dans une bourgade, puis prend une chambre pour la nuit dans un motel. Il suffit ensuite d'une œillade fatale pour que son projet prenne une tout autre tournure. Une plume drôle et mordante qui a libéré la parole des Américaines , traversant tous les états, le désir, la maternité, la ménopause. (VF) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «À quatre pattes», Miranda July, Éd. Flammarion, 400 p. «Falcata», Marlène Mauris Road trip Sur la couverture, la vieille ville de Tolède donne un indice sur l'épilogue de ce roman-épopée, celui d'Eléonore, trentenaire qui refuse les normes, boulot, mariage, enfants… Meurtrie dans ses entrailles par un mal qui touche 10% des jeunes femmes, elle choisit la fuite un jour de printemps en emportant le strict minimum pour un voyage en deux-roues. Pour les béotiens, Falcata n'est en effet pas une muse grecque, mais un modèle de moto, la sienne, avec laquelle elle fait corps et entame un périple des Alpes valaisannes vers le sud. Un récit sensible qui fleure bon les vacances malgré le sérieux du propos. (VF) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Falcata», Marlène Mauris, Éd. Favre, 267 p. «Un été pour te retrouver», Morgane Moncomble Romance De Gordes à la Toscane, un voyage entre passé et présent réunit deux cœurs meurtris. Jasmine retrouve son ex, Andrea, à un mariage en Italie. La jeune célibataire fait semblant d'être venue accompagnée pour sauver la face, mais une question la taraude: le destin lui offre-t-il une seconde chance avec ce premier amour après leur rupture douloureuse? Fidèle à son style, la reine française de la new romance nous offre mystères et rebondissements dans ce récit poignant qui vous tirera à coup sûr quelques larmes. (LI) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Un été pour te retrouver», Morgane Moncomble, Éd. Hugo Poche, 350 p. «Le secret de Thyrcée», Aline Desarzens (Éd. La tribu) Enquête littéraire Paola, chercheuse en littérature antique au Québec, se lance sur la piste d'un mystérieux poème d'amour en grec ancien, qu'une certaine Thyrcée aurait écrit il y a plus de 2000 ans à la poétesse Sappho. Sa quête la mène en Suisse, à l'abbaye de Saint-Maurice. On suit sa passionnante progression en alternance avec le récit de Thyrcée, à Lesbos en 600 avant notre ère, et le destin du sulfureux poème, qui a semé le trouble dans l'abbaye valaisanne au XIVe siècle. Ode à la poésie antique et réflexion sur la condition féminine et l'amour à travers les âges, le premier roman d'Aline Desarzens, Suissesse installée à Montréal, se lit comme un thriller. (CRI) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le secret de Thyrcée», Aline Desarzens, Éd. La tribu, 420 p. «Le tourbillon des possibles», Clara Héraut Émancipation Après «Les coquillages ne s'ouvrent qu'en été», Clara Héraut revient avec un récit estival qui aborde le passage à l'âge adulte d'une vingtenaire propulsée sans mode d'emploi dans cette période charnière. Diplômée en cinéma, Léonie quitte le Paris de l'insouciance et ses amies pour rentrer chez sa mère. Un retour dans sa ville d'enfance au bord de l'océan qui lui laisse un goût amer. Quand elle retrouve Samuel, un ancien amour de vacances, Léonie lui promet une relation sans attache. Après tout, elle va bien vite trouver un job et partir, n'est-ce pas? (LI) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le tourbillon des possibles», Clara Héraut, Éd. Hachette Romans, 416 p. «Les évaporés du Japon», Léna Mauger Japon On est fan de cette collection, «Komon», consacrée aux gourmands du Japon. Après «Tokyo Crush», «Vu à Harajuku» ou «La quête du sushi parfait», on se plonge avec délectation dans «Les évaporés du Japon». Le sujet en est la disparition, ou plutôt l'évaporation, celle que choisissent quelque 100'000 Japonais chaque année, en quittant tout sans laisser de traces. La raison? L'endettement, un cœur brisé, le mal-être… Léna Mauger raconte dans son livre ces parcours d'évaporés, le fruit d'une enquête menée pendant cinq ans sur la trace de ces disparus un peu partout dans l'archipel. (FR) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Les évaporés du Japon», Léna Mauger, Éd. Les Arènes/Komon, 206 p. «Le dieu des bois», Liz Moore (Éd. Buchet-Chastel) Qu'est-il arrivé à Barbara Van Laar alors qu'elle participait au camp Emerson, au cœur des Adirondacks? L'adolescente disparue n'est autre que la fille de la richissime famille qui possède la réserve où est organisé ce stage estival d'immersion dans la nature. Famille dont un premier enfant s'est déjà volatilisé quinze ans plus tôt sur ces mêmes terres, sans jamais être retrouvé. Dans ce thriller (Grand Prix des lectrices «Elle») où se multiplient les fausses pistes, l'Américaine Liz Moore mène l'enquête à travers une galerie de saisissants portraits de femmes des années 50 à 75. Passionnant de bout en bout. [CRI] À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le dieu des bois», Liz Moore, Éd. Buchet-Chastel, 512 p. «À Witch's Guide to Fake Dating a Demon», Sarah Hawley Fantasy Cette histoire d'amour rigolote combine les meilleurs ingrédients de la cosy fantasy : une charmante petite ville entourée de nature, une gentille sorcière moderne, un démon sexy et même un soupçon de lutte écolo. Lorsque Mariel invoque le terrible Ozroth à la place d'un paquet de farine, elle se dit qu'elle est peut-être la sorcière la plus nulle de la terre, malgré la prophétie qui promettait sa puissance. Pas de chance, la voilà désormais liée au démon grognon par un pacte. Saura-t-elle gérer ce nouveau colocataire en même temps que sa magie déficiente? (LI) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «À Witch's Guide to Fake Dating a Demon», Sarah Hawley, Éd. Rageot, 416 p. «Plus noir que noir», Stephen King Plus de cinquante ans que Stephen King nous régale de ses horribles histoires, si souvent adaptées au cinéma, comme le récent «Life of Chuck» . L'inspiration de l'Américain est infinie, après 60 romans mais également plus de 200 nouvelles. En voici douze, sombres à souhait, témoignant une fois de plus du génie de l'auteur qui arrive parfois en une dizaine de pages à nous mettre une claque monumentale. Avec ce recueil, le plaisir n'en est que multiplié, revisitant les thèmes récurrents de l'univers du King, les écrivains, la rédemption, les dons psychiques… (VF) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Plus noir que noir», Stephen King. Ed. Albin Michel, 624 p. «Le prédateur», Runyx (Éd. Contre-Dires) Tristan Caine est une arme. Adopté par le clan Tenebrae, le guerrier fait montre de compétences exceptionnelles qui font la fierté de sa mafia. Fille chérie de la famille rivale, Morana Vitalio est un petit génie de l'informatique. Lorsqu'elle infiltre l'entourage de Tristan dans le but de l'éliminer, son plan est mis à mal. D'ennemi mortel, l'homme pourrait bien devenir son allié dans une quête haletante pour déterrer les secrets qui lient leur passé. Plutôt rare dans une dark romance, la relation entre les protagonistes n'est pas toxique, et bonne nouvelle, la suite intitulée «Le faucheur» vient de paraître! (LI) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Le prédateur», Runyx, Éd. Contre-Dires, 428 p. «Renarde», Pauline Desnuelles (Éd. Slatkine) Un couple qui se sépare, une passion qui laisse exsangue et pleine de questions sans réponses… Ava panse ses plaies dans un chalet perdu dans la montagne, loin de Genève. Dans ce havre magique, elle rencontre des animaux blessés qui n'hésitent pas à franchir le pas de sa porte. Tout comme son voisin Jérémie qui débarque régulièrement avec ses connaissances vétérinaires, une oreille bienveillante et souvent une bouteille pour l'apéro. En écho à cette partie bucolique, Asan, l'amant éconduit resté en ville, se débat avec ses propres démons, un passé douloureux, une phobie de l'attachement. Un récit poétique et très contemporain sur le défi du couple. Parfait pour votre lecture de vacances sur la plage ou à la montagne. (VF) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Renarde», Pauline Desnuelles, Éd. Slatkine, 176 p. D'autres propositions de livres Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

« Les livres m'ont sauvé, m'ont consolé » : David Foenkinos fête ses 6 millions d'exemplaires vendus
« Les livres m'ont sauvé, m'ont consolé » : David Foenkinos fête ses 6 millions d'exemplaires vendus

Le Parisien

timea day ago

  • Entertainment
  • Le Parisien

« Les livres m'ont sauvé, m'ont consolé » : David Foenkinos fête ses 6 millions d'exemplaires vendus

Six millions de romans vendus dont quatre en format poche, cela valait bien une petite fête ! Pour célébrer ce petit miracle de la littérature signé David Foenkinos, Folio, la filiale poche de Gallimard, avait mis les petits plats dans les grands en organisant une belle fête estivale dans le parc des Buttes-Chaumont. Thème de la soirée : L'amour. À chaque convive, une broche en forme de cœur aux couleurs de son 19e roman, « la Vie heureuse » , sorti en format poche il y a deux mois, et déjà un carton en librairie avec plus de 78 000 exemplaires écoulés. « Ce cœur, tout un symbole pour un auteur qui à chaque roman touche son lecteur », sourit Marine, ingénieure de 37 ans qui se targue d'avoir lu ses vingt livres !

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store