Dernières actualités avec #DeanCain


Le HuffPost France
15-07-2025
- Entertainment
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Le nouveau « Superman » cartonne au box-office nord-américain et ça ne va pas plaire aux trumpistes
CINÉMA - Les trumpistes aboient, Superman passe. Le nouvel opus à gros budget sur le légendaire super-héros s'est envolé en tête du box-office nord-américain avec des recettes pharaoniques estimées à 122 millions de dollars entre le vendredi 11 et le dimanche 13 juillet par le cabinet spécialisé Exhibitor Relations. « C'est un lancement national exceptionnel pour le 7e épisode d'une histoire de super-héros filmée depuis plus de 75 ans », a commenté David Gross, analyste pour la société spécialisée Franchise Entertainment Research. Superman n'avait pourtant pas toujours eu droit à une bonne publicité : l'extrême droite américaine et les sphères MAGA (« Make America Great Again », du slogan de Donald Trump) l'avaient vertement critiqué, le jugeant trop « woke ». Lire aussi Pourquoi le nouveau « Superman » irrite les trumpistes, et cet ancien Clark Kent En cause : des propos du réalisateur James Gunn au Times où il avait affirmé que « Superman, c'est l'histoire de l'Amérique », décrivant le héros comme un « immigré venu d'ailleurs et qui a habité le pays ». « Pour moi, c'est surtout une histoire qui dit que la bonté humaine est une valeur de base, avait-il poursuivi, c'est quelque chose que nous avons perdu. » Un personnage qui aurait été « transformé » par le « wokisme » Une prise de parole qui avait déplu à Dean Cain, ex-interprète de Superman dans les films des années 1990. « Jusqu'où le wokisme de l'industrie de Hollywood va-t-il pousser pour transformer ce personnage ? », avait-il cinglé dans le média TMZ, « on sait que Superman est un immigré, c'est un putain d'alien ». Des critiques semblables à celles des conservateurs de Fox News ou de Kellyanne Conway, ex-conseillère de Donald Trump et adepte des fake news. Estimant que les gens n'aiment pas être « sermonnés » au cinéma, elle se demandait si le film serait un « succès » au box-office. La réponse à ses interrogations n'est sans doute pas celle qu'elle espérait : avec 122 millions de recettes estimées au Canada et aux États-Unis, Superman dépasse largement le lancement de Jurassic World le week-end dernier (91,5 millions). Les amateurs de dinosaures ont quand même été au rendez-vous : le long-métrage produit par Universal, avec Jonathan Bailey et Scarlet Johannsson à l'affiche, se maintient à la deuxième place du classement avec 40 millions de dollars de recettes. Le film F1, dans lequel Brad Pitt incarne un ancien pilote de Formule 1, arrive troisième avec 13 millions de dollars.


Le HuffPost France
11-07-2025
- Entertainment
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Donald Trump se prend pour Superman, ses opposants évoquent en réponse l'affaire Epstein, sa « kryptonite »
CINÉMA - La sortie du premier film de l'ère James Gunn chez DC a suscité de nombreuses réactions. Et pas uniquement chez les cinéphiles. Superman, en salle depuis le mercredi 9 juillet a été vivement critiqué par certains trumpistes pour sa vision jugée trop « woke » de l'immigration, à travers la personnalité du superhéros extraterrestre. Donald Trump a tenu à les rassurer à sa manière, en se glissant dans les collants du personnage. Mais en oubliant son talon d'Achille : la kryptonite. En réponse aux « inquiétudes » ou en tout cas à l'agacement exprimé par une partie des Républicains, parmi lesquels l'ancien interprète de Clark Kent, Dean Cain, la Maison Blanche a posté une fausse affiche du film sur laquelle le superhéros kryptonien n'est pas David Corenswet, mais Donald Trump lui-même. Sur l'illustration, on peut lire : « Une présidence de Trump : la vérité, la justice et la méthode américaine ». La publication a suscité de très nombreux commentaires sur X et Instagram. Si le clan MAGA (Make America Great Again) applaudit l'initiative, il y a également beaucoup de réponses ironiques. Beaucoup suggèrent que si Donald Trump est Superman, sa kryptonite est déjà connue de tous. Dans les comics créés par Joe Shuster et Jerry Siegel, le superhéros est invincible, sauf lorsqu'il se retrouve à proximité directe d'un matériau de couleur verte venu de sa planète d'origine Krypton : la kryptonite. Dans de multiples commentaires sur la publication de Trump en Superman, on peut ainsi lire : « il faut croire que du coup, la liste des dossiers Epstein, c'est sa kryptonite ». En cause, la fameuse « liste Epstein » dont le FBI et le ministère de la justice ont nié l'existence le 7 juillet dernier. Depuis la mort de Jeffrey Epstein (condamné pour avoir géré un réseau pédocriminel), retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019, les théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes pour toute une série de personnalités de premier plan se multiplient. Elon Musk lui-même y a contribué en affirmant le jour de sa démission que si Donald Trump ne publiait pas cette liste, c'était que son nom y figurait. D'autres messages évoquent la ressemblance de Donald Trump avec un autre superhéros, qui n'a rien à voir avec Superman : Homelander. Le personnage de la série The Boys joué par Antony Starr est un superhéros mégalomane, violent, assoiffé de pouvoir et obsédé par son image. Super-Trump L'objectif de cette fausse affiche est clair : se réapproprier la figure de Superman, superhéros de bandes dessinées et de cinéma à la mythologie éternellement assimilée à l'image de l'Amérique et de ses valeurs dites « traditionnelles ». L'accent porté dans le long-métrage de James Gunn sur les origines extraterrestres de Kal-El et l'importance de l'immigration dans la construction de l'identité américaine a été jugé profondément « woke » par celui qui interprétait Clark Kent dans la série des années 90. Dean Cain, fier Républicain, expliquait à TMZ: « Il faut des limites, parce qu'on ne peut pas accueillir tout le monde aux États-Unis. Nous ne pouvons pas avoir tout le monde, sinon la société va échouer. » Jess Waters, présentateur de la chaîne conservatrice Fox News ironisait lui sur le combat de ce Superman version James Gunn en faveur « des pronoms ». Dans une interview avec Variety, le réalisateur avait répondu laconiquement qu'il n'avait « rien à dire à ceux qui répandent la haine ». Son frère Sean Gunn, qui apparaît dans le film, avait lui été plus précis : « C'est exactement de cela que parle le film. On se soutient, on aime nos immigrés. Oui Superman en est un, et oui on soutient les immigrés dans ce pays. Si ça ne vous plaît pas, vous n'êtes pas un vrai Américain. Les gens qui repoussent les immigrés sont contre les valeurs américaines. »


Le Figaro
11-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Dean Cain, le Superman des années 1990, sceptique sur la version de James Gunn, qu'il imagine trop « woke »
Même s'il a l'intention d'aller voir le film, l'acteur regrette la portée politique donnée aux aventures du super-héros, dans cette nouvelle version proposée par DC Comics. La guerre des Superman est-elle déclarée ? La nouvelle adaptation de James Gunn, consacrée au super-héros à la cape rouge, sortie mercredi en France, ne séduit pas tout le monde. Ce n'est pas une surprise car le réalisateur lui-même a défendu une lecture politique des aventures de cet extraterrestre ayant trouvé refuge sur Terre. Mais au pays dirigé par Donald Trump, ce surhomme défendant des valeurs « pro-immigration » déplaît à Dean Cain, l'interprète de Clark Kent dans la série des années 1990, Loïs et Clark. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour « Jusqu'où le wokisme de l'industrie Hollywoodienne va-t-il pousser pour transformer ce personnage ? À quel point Disney va-t-il modifier sa Blanche-Neige ? , déclare Dean Cain à TMZ. Pourquoi veulent-ils adapter ces personnages à notre société, avec nos problématiques actuelles ? » Selon lui, les valeurs portées par le personnage se perdent de plus en plus à chaque adaptation. « Superman, c'était l'incarnation de la vérité, de la justice et du mode de vie américain. Maintenant, c'est la vérité, la justice et un avenir meilleur. » L'acteur, fervent soutien de Donald Trump, fait ici référence aux propos de James Gunn qui a expliqué que le super-héros à la cape rouge était un « immigré venu aux États-Unis pour avoir une vie meilleure ». Une lecture pourtant assez factuelle du mythe Superman, qui percute cependant le bouillant débat sur la place des migrants et des Américains d'origine étrangère dans le pays. Publicité Une lecture trop politique, menaçante pour le box-office ? Dean Cain concède que Superman est bel et bien un immigré, car « c'est littéralement un extraterrestre ». Le personnage, créé en 1933 par Jerry Siegel et Joe Shuster, s'inspire d'ailleurs de l'expérience de ses auteurs et de leurs familles : celles de réfugiés juifs, victime de l'antisémitisme qui sévissait au début du XXe siècle, quittant l'Europe pour trouver une vie meilleure aux États-Unis. Mais Dean Cain estime que le message a été trahi dans cette nouvelle version. « James Gunn ne peut pas faire un film en disant : 'Je veux m'affranchir de toutes les règles américaines pour que l'Amérique ressemble à la Somalie.' , fustige le comédien. Ça ne fonctionne pas. Il faut des limites. On ne peut pas accueillir tout le monde, sinon la société va s'effondrer. » À lire aussi James Gunn : « Superman est vieux, naïf, trop honnête, mais c'est ce qui le rend précieux aujourd'hui » Représenter Superman comme un héros pro-immigré est une « très grosse erreur », qui pourrait être fatale au box-office, juge-t-il avant d'expliquer qu'il ira quand même voir le film qui sort aujourd'hui aux Etats-Unis. En France, le public a, lui, répondu à l'appel : avec 83 000 entrées au premier jour (avant-premières comprises), Superman s'est hissé en tête des entrées mercredi, avec des résultats comparables à la dernière production du concurrent Marvel, Thunderbolts.


Le HuffPost France
10-07-2025
- Entertainment
- Le HuffPost France
Pourquoi le nouveau « Superman » indigne les trumpistes, et cet ancien Clark Kent
CINÉMA - Il est l'un des super-héros préférés des Américains, mais pour encore combien de temps ? Comme une partie des trumpistes de son pays, l'acteur Dean Cain, connu pour avoir interprété Superman dans une série des années 1990, accuse le nouveau film réalisé par James Gunn d'être trop progressiste dans une interview pour TMZ publiée mercredi 9 juillet. « Jusqu'où le wokisme de l'industrie de Hollywood va-t-il pousser pour transformer ce personnage ? À quel point Disney va-t-il modifier sa Blanche-Neige ? Pourquoi veulent-ils changer ces personnages qui survivent à notre époque ? », lance le fidèle soutien de Donald Trump, au micro du média spécialisé dans les célébrités. À l'affiche de la série Loïs et Clark (diffusée sur M6 jusqu'en 1997), Dean Cain, aujourd'hui âgé de 58 ans, insiste : « On sait que Superman est un immigré, c'est un putain d'alien. » Ces propos ne sortent pas de nulle part, ils ont été prononcés en réponse à des explications sur le nouveau volet des aventures du super-héros données par son réalisateur au Times. Un « immigré venu d'ailleurs » « Superman, c'est l'histoire de l'Amérique », a déclaré James Gunn. Avant d'ajouter : C'est « un immigré venu d'ailleurs et qui a habité le pays. Mais pour moi, c'est surtout une histoire qui dit que la bonté humaine est une valeur de base. C'est quelque chose que nous avons perdu. » Si l'identité même des créateurs du Kryptonien au slip rouge dans les années 1930 (deux immigrés juifs des noms de Joe Shuster et Jerry Siegel) pouvait confirmer cette théorie, Dean Cain, lui, la réfute chez TMZ. « Il faut des limites, parce qu'on ne peut pas accueillir tout le monde aux États-Unis, estime-t-il. Nous ne pouvons pas avoir tout le monde, sinon la société va échouer. » Un point de vue partagé par la sphère MAGA (de Make America Great Again, le slogan trumpiste) et notamment sur la chaîne ultra-conservatrice Fox News, où l'un de ses présentateurs, le journaliste Jess Waters, a ironisé sur les nouveaux combats de Superman : « la vérité, la justice et les pronoms ». À quoi s'est aussi ajoutée une soi-disant blague sur les origines ougandaises du superhéros et une scène de sexe avec Batman et Robin. James Gunn clarifie De son côté, l'ancienne conseillère du président des États-Unis Kellyanne Conway, aussi connue pour avoir répandu une flopée de fake news, a déclaré que les gens n'allaient pas au cinéma « pour se faire sermonner et pour qu'on nous assène une idéologie ». Et de se demander si le film « sera un succès » au box-office. Si son réalisateur dit ne pas trop s'inquiéter de ce sujet dans une interview pour QG, ce dernier a par ailleurs tenu à calmer les critiques de ses détracteurs de la sphère MAGA. Interrogé par Variety lors d'une avant-première, James Gunn a rappelé que le film était fait « pour tout le monde », qu'il n'avait rien de plus à répondre à ceux qui propagent la haine. La campagne contre son film intervient alors qu'aux États-Unis, l'administration de Donald Trump mène une politique intérieure offensive en matière d'immigration, notamment. Tandis qu'un durcissement des conditions d'octroi de visas pour de nombreux pays africains a été opéré, le locataire de la Maison blanche a entre autres ordonné des descentes dans les communautés d'immigrés pour respecter un quota d'au moins 3 000 arrestations chaque jour.