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Le Figaro
5 days ago
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Les vacances inattendues d'Eva Longoria en France, entre Strasbourg, Colmar et Dijon
Après la Bretagne et la Provence, la star de Desperate Housewives est partie à la découverte des trésors d'Alsace pour un nouveau numéro de Searching for, son émission culinaire diffusée sur CNN. On la savait amoureuse de la France mais peut-être pas au point d'aller explorer la campagne du Grand-Est en pleine saison estivale, pendant que ses amis hollywoodiens, à l'instar d'Adrien Brody, Tobey Maguire, ou encore Sylvester Stallone, récemment aperçus à Saint-Tropez, se prélassent sous le soleil méditerranéen. Grande habituée du Festival de Cannes, dont elle foule le tapis rouge chaque année, l'actrice révélée dans Desperate Housewives est elle aussi fascinée par la Côte d'Azur, ses villages pittoresques nichés dans les collines, ses plages de sable fin et ses calanques. Mais cet été, vous aurez pourtant plus de chances de la croiser dans les ruelles d'un petit village alsacien ou bourguignon que sur la plage de Pampelonne à Saint-Tropez. Une balade historique à Colmar Ce samedi 12 juillet, la star a partagé sur son compte Instagram une vidéo d'elle, filmée en mode selfie, en train de se balader dans le centre historique de Colmar, en Alsace. «I'm in Colmar and look at this ! ("Je suis à Colmar et regardez ça")», s'exclame-t-elle en se penchant vers le sol, avant de pointer du doigt un petit triangle en métal sur lequel est gravé un dessin de la statue de la Liberté. «On peut la voir partout, car l'homme qui l'a conçue est de cette ville : Colmar ! Et il y a une réplique ici !», explique ensuite Eva Longoria, prenant visiblement du plaisir à jouer les guides touristiques pour ses abonnés. Auguste Bartholdi, le sculpteur français qui a créé la Statue de la liberté est en effet né à Colmar. Chapeau sur la tête et lunettes de soleil vissées sur le nez, l'actrice conclut sa vidéo avec une petite analyse politique sur l'Amérique de Donald Trump : «C'est intéressant, je suis dans la ville de l'homme qui a construit la statue de la Liberté, à une époque où nos libertés sont contestées. Quelle ironie !». Publicité Un échange avec une rescapée de la Shoah Eva Longoria ne s'est pas retrouvée à Colmar pour le simple plaisir de découvrir son patrimoine historique. Ce voyage rentre dans le cadre du tournage du nouveau numéro de son émission culinaire Searching for, consacrée à la France, et qui sera diffusée en 2026 sur la chaîne américaine CNN. Quelques jours plus tôt, elle était ainsi à Strasbourg, où elle a rencontré plusieurs figures emblématiques de la gastronomie locale comme Coralie Andt, la patronne de la winstub (un bistrot alsacien) Au Pont Corbeau. Le vendredi 4 juillet, Eva Longoria a également partagé un repas de shabbat avec une famille juive alsacienne à Strasbourg. «C'est un très beau souvenir et une très belle expérience. Je m'en souviendrai longtemps. Eva Longoria dans ma cuisine, c'est surréaliste !», a confié Dan Leclaire, le père de famille, au micro de France 3. À lire aussi Dégustation d'huîtres et danses celtiques : mais que fait Eva Longoria en Bretagne? Des courses au marché de Dijon La star américaine ne s'est pas mis les pieds sous la table, loin de là. Elle est venue aider Dan à préparer les plats la veille du dîner avec beaucoup d'enthousiasme. «C'est une parfaite commise, elle était très curieuse de notre manière de faire et très excitée de participer à cet événement avec ma famille», assure Dan, sous le charme d'Eva : «Elle est très sympathique, très à l'écoute, c'était très convivial. C'est vraiment une belle âme, quelqu'un d'une grande gentillesse et très élégante». Comme le rapportent nos confrères de France 3, Simone Polak, l'une des dernières survivantes de la Shoah à Strasbourg, était conviée à la table de Dan. Eva Longoria a pu échanger avec elle, un «moment rempli d'émotion», selon leur hôte. Après son séjour alsacien, l'actrice a posé ses valises à Dijon, en Bourgogne. Ce mardi 15 juillet, Dijonnais en train de faire leur marché et commerçants n'en ont pas cru leurs yeux en voyant débarquer la star aux halles de la ville, comme si de rien n'était. Personne n'avait été mis au courant de sa venue. Vêtue d'une robe longue vert émeraude, Eva Longoria a déambulé dans les allées du marché aux côtés du chef doublement étoilé William Frachot. Suivis par les caméras de CNN, l'actrice et le cuisinier sont partis à la recherche des meilleurs produits, fruits légumes et volaille, pour préparer une recette spéciale, restée secrète. Passionnée de cuisine, la star était comme un poisson dans l'eau en faisant son marché. Son périple gourmand a sans doute renforcé son amour pour notre gastronomie, dont elle est tombée amoureuse grâce à son ex-mari, l'ancien basketteur français Tony Parker. «C'est en vivant en France avec Tony que j'ai réalisé combien la gastronomie française était unique, confiait-elle à Télé-Loisirs en mai 2023. J'ai appris à apprécier le fromage, la pâtisserie, le pain frais, et les longues soirées autour de la table.»


24 Heures
16-07-2025
- Entertainment
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Excessive, la série «Too Much» sur Netflix n'en donne pourtant pas assez
Accueil | Culture | Streaming | Treize ans après le choc «Girls», Lena Dunham récidive. Rude déception que cette baudruche dégonflée. Netflix, 10 X 31-56 min. Publié aujourd'hui à 16h31 Souvenez-vous, entre 2012 et 2017, la New-Yorkaise Lena Dunham s'incrustait comme la bonne copine de palier, confidente en anecdotes rondouillardes, âme sœur expansive en matière de boyfriends , préservatifs, chaude-pisse et autres embrouilles avortées. C'était «Girls» , cinq saisons d'une série désormais culte. Humaniste endiablée au cœur d'artichaut, sensuelle charnue refroidie par les red flags de ses amants, Lena Dunham porte ses contradictions en bandoulière d'un justaucorps généralement fluo ou vichy. Son corps atypique ne fait jamais barrage à un charme affirmé comme «singulier et unique». En effet, Lena Dunham, alors fraîche trentenaire, pressentait l'air du temps. Bien avant la lutte contre la grossophobie , le mouvement MeToo et autres rebellions sororales, «Girls» revendiquait le droit d'exister autrement. Inspirée par sa propre vie amoureuse, la délurée se déballait en dévorant des pots de glace consolateurs devant «Desperate Housewives» , les romans de Jane Austen ou les influenceuses Instagram d'hier. Il y avait un ton, le jargon «Lena Dunham» piqué de néologismes hilarants, d'acronymes intuitifs, et un humour cradingue à combustion spontanée. Rien n'embarrassait les quatre nanas de «Girls» qui se fichaient des canons esthétiques, n'idéalisaient pas l'amour et se trimballaient en soutif détendu dans la normalité. La série ne flattait personne de cette génération «selfie» libérée de tout, attachée à rien. Et ça produisait l'effet «cool kiss», rafraîchissant. «Too Much» reprend le flambeau quand, plaquée pour le mannequin Emily Ratajkowski en chair et surtout en os, Jessica (Megan Slater) est exilée à Londres par son boss. Dans un premier temps, son alter ego se prête à une version trash d'«Emily in Paris». La mignonne rêvait de revivre un épisode de Bridget Jones ou n'importe quoi de Richard Curtis. Avec son chihuahua souffreteux, l'intruse atterrit dans un HLM. En deux jours, Jessica se console avec Félix, guitariste glandeur punk rock. Cosigné par «Mr Dunham», le musicien Luis Felber, «Too Much» est ourlé d'une bande-son soignée. Déjà titré en hommage à la «rom-com», de «Nothing Kill» à «Pity Woman», «Nonsense and Sensibility», etc., chaque épisode se conclut sur une chanson quasi intégrale de Fiona Apple, Viagra Boys, Taylor Swift , etc. Sous l'apparence foutraque d'un scénario faussement improvisé, le moindre détail a été mûrement réfléchi. Les saillies drolatiques mitraillent des séquences construites entre petites secousses culturelles et clashs plus intimes. Voir Jessica découvrant les ex de son Félix. C'est parfois comique grâce à la Frenchie intello jouée par Adèle Exarchopoulos, souvent plat. Autre morceau de bravoure, l'invitation à dîner chez le boss, un publicitaire versé dans la décadence bobo. Dès minuit, les Cendrillon sniffent dans la cuisine, les princes charmants s'ébattent et plus si affinités. Naomi Watts et Richard E. Grant donnent du chic à la débauche. Quelques guest-stars défilent, Rita Ora, Stephen Fry ou Jessica Alba. Mais «Too Much» laisse un sentiment de vacuité infinie. «Girls», dans tous ses excès assumés et ses ratés inavouables, a repoussé des limites, provoqué la controverse, donné de la voix, du corps et des fesses à la génération Millénium . Pas «Too Much», un bide. Loin du «poème cacophonique» qui marqua la production télévisuelle, «Too Much» épice une banale comédie romantique avec le talent organique de Lena Dunham pour des dialogues mordants. De ce point de vue, c'est un feu d'artifice, mais il ne fête pas grand-chose. Pratiqués comme une bouée de survie, l'humour noir et l'autodérision obsessionnelle de l'auteure s'évaporent dans les froufrous rose bonbon décoratifs d'un néant psychologique embarrassant. Les personnages masculins ne passionnent guère. L'ennui menace ou agace. La preuve? Le destin d'Astrid. Le petit chihuahua sans doute choisi pour son corps nu, sa langue pendante, est purement et simplement sacrifié sur l'autel de l'égocentrisme de sa maîtresse. Prévenez la SPA. Notre note: 3 étoiles D'autres séries comme «Girls» et «Too Much» Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.