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Pourquoi la Suisse ne pourra jamais plus organiser un événement tel que l'Euro 2025
Pourquoi la Suisse ne pourra jamais plus organiser un événement tel que l'Euro 2025

24 Heures

time3 days ago

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Pourquoi la Suisse ne pourra jamais plus organiser un événement tel que l'Euro 2025

Accueil | Sports | Euro 2025 | Cet Euro, c'est le bébé de Dominique Blanc, président sortant de l'ASF. C'est un succès, mais qui ne doit être que le début de quelque chose. Publié aujourd'hui à 08h27 Une marée de supporters suisses pour le match du bonheur contre la Finlande, à Genève, lors de l'Euro 2025. Un succès populaire, une dernière manifestation de cette envergure que la Suisse a pu organiser, avant qu'elle n'enfle encore à l'avenir. Freshfocus En bref: C'est toujours plus simple après. Aujourd'hui, à l'évidence, l'Euro 2025 est un immense succès populaire, partout en Suisse. La sélection helvétique féminine a été portée par son public partout dans le pays. L'héritage laissé par l'événement s'annonce fructueux. La réussite est grande pour un petit pays comme la Suisse. Mais ce n'était pas gagné d'avance. À l'heure où cet Euro entre dans sa dernière ligne droite, il faut remonter le fil. Enrouler la bobine dans le sens inverse, c'est se souvenir d'où l'on part pour mieux comprendre où l'on est arrivé et où l'on doit encore aller. Cela raconte un chemin et sur ce chemin-là, il y a Dominique Blanc . Dominique Blanc quittera la présidence de l'ASF après cet Euro 2025, qui aura été son bébé depuis le début. KEYSTONE Le président de l' ASF vit ses derniers moments à ce poste. Il a même bénéficié d'un mois supplémentaire, ce mois de juillet, pour terminer son dernier mandat dans son rôle, avant de céder la place à Peter Knäbel, son successeur. L'Euro 2025 en Suisse, c'est lui, Dominique Blanc. C'est son bébé, accouché d'une volonté jamais démentie. Retour sur une trajectoire et ses perspectives. Le rap de Lisbonne en 2023 La Suisse a obtenu l'organisation de cet événement le 4 avril 2023 . Déjà, un signal a été envoyé avant le vote des délégués UEFA. C'était à Lisbonne. Il faut imaginer des hommes en costard-cravate, qui examinent les différentes candidatures. «Nous avons été les seuls, pour la dernière présentation de notre projet, à envoyer deux femmes sur le devant de la scène, explique Dominique Blanc. Il y avait Marion Daube, directrice du football féminin à l'ASF, et Lou Kaena, une rapeuse zurichoise. À la fin, après notre dernière vidéo de présentation, juste avant le vote décisif, il nous restait quelques minutes. Lou Kaena a alors pris le micro et s'est placée entre les tables des délégués pour interpréter un rap endiablé.» Ce n'est peut-être pas cela qui a lui seul a fait pencher la balance. Mais c'était un signal fort. Il a fallu trois tours pour que la Suisse soit désignée comme le pays organisateur de l'Euro 2025. La concurrence était rude. En face de la Suisse, pour adversaires, la Pologne, les pays scandinaves et la France. Le principal avantage de la candidature helvétique? La promesse d'un Euro convivial, dans un petit pays, la proximité des villes hôtes. La Suisse, c'est le Lillehammer des JO, les derniers Jeux à visage humain. Une aventure helvétique rendue encore possible avec une compétition à seize équipes. Plus possible à l'avenir Si le succès est immense, il restera le dernier pour le pays: jamais plus la Suisse ne pourra organiser, seule, un tel événement footballistique. Ce qui relève de l'illusion sans lendemain pour un Euro masculin l'est aussi, désormais, pour une compétition continentale féminine: chez les filles, on parle déjà d'un passage à 24 équipes, voire plus ensuite. «Oui, cela n'arrivera plus, relève Dominique Blanc. Le volume que prend et va encore prendre cette compétition, en termes d'infrastructures nécessaires ou du nombre d'équipes en phase finale, interdira à la Suisse de se lancer toute seule. Alors c'est un honneur d'avoir pu mener ce projet.» Son bébé est bien né, les stades sont pleins, les Suissesses ont soulevé les foules dès le début. Les objectifs de demain Mais le plus important est peut-être ailleurs et il a été pointé du doigt avant même la compétition par Dominique Blanc et l'ASF: l'héritage, «Legacy» pour la modernité en anglais du projet. Alisha Lehmann, une des figures de cette sélection helvétique, qui a su séduire tout un pays. Il faut que ces élans se concrétisent après l'Euro par des décisions politiques, pour permettre le développement du football féminin en Suisse. KEYSTONE Beaucoup d'objectifs visés: pour le foot féminin de base, passer de 40'000 à 80'000 licenciées, doubler aussi le nombre d'entraîneures et d'arbitres en passant de 2500 à 5000; pour le foot féminin d'élite, doubler l'audience en termes de spectateurs et de téléspectateurs; pour la sélection, se qualifier pour les phases finales des grands tournois afin d'entretenir le mouvement; pour les instances dirigeantes, plus de femmes dans des postes décisionnels. Avec son Euro, le football féminin suisse a déjà gagné son pari aujourd'hui, sur les pelouses et dans les stades. Mais il n'est qu'à la mi-temps du match pour son développement concret. Pour la suite, il faudra des décisions politiques fortes (infrastructures, terrains et vestiaires dédiés aux filles). Elles sont indispensables: vouloir laisser un héritage qui fera exploser le nombre de pratiquantes sans accompagner ce mouvement des infrastructures qui font défaut, ce serait se tirer une balle dans le pied. Ballot, pour qui veut développer le foot. Davantage sur l'Euro 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le secret du discours qui a inspiré les Suissesses
Le secret du discours qui a inspiré les Suissesses

24 Heures

time11-07-2025

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Le secret du discours qui a inspiré les Suissesses

Avant le tournoi, Dominique Blanc, président de l'ASF, a parlé aux internationales helvétiques. Il révèle ici les mots-clés utilisés. Publié aujourd'hui à 14h57 Leila Wandeler, Iman Beney, Coumba Sow et toute l'équipe de Suisse qui jubile, portée par des valeurs fortes, martelées par Dominique Blanc, président de l'ASF, juste avant l'Euro. Freshfocus En bref: C'était avant que tout existe, avant que tout un pays ne plonge la tête la première dans son Euro. Dans l'antichambre de l'événement, Dominique Blanc est prêt. Le président de l'Association suisse de football vient de recevoir le 26 juin une statistique d'Adrian Arnold, chef de la communication. Il lui communique un nombre: 122. «Cent vingt-deux, c'est le nombre d'articles recensés dans la presse suisse ce jour-là, précise Dominique Blanc. Il y avait dans la presse helvétique 122 articles qui parlaient de l' Euro 2025 à venir. Cela voulait dire une chose: que tout le pays serait derrière cette fantastique équipe féminine.» Le point de départ est là, à l'arrivée, il y a cette soirée exceptionnelle au Stade de Genève , cette qualification historique pour un quart de finale. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Des émotions incroyables, dit le président. Et j'ai repensé au message que je leur ai tenu avant le tournoi. Avec cinq mots-clés.» Cet Euro 2025 organisé en Suisse, c'est le bébé de Dominique Blanc, le président de l'ASF, qui peut quitter ses fonctions la tête haute après cette compétition. VANESSA CARDOSO/24 HEURES Ce discours fait aux internationales helvétiques a eu lieu le dimanche 29 juin, à Thoune, au camp de base. Dominique Blanc a martelé cinq mots. Ils sont ceux qui transpirent de cette Suisse. Il raconte. Confiance «Je leur ai dit: nous, l'ASF, le pays, a confiance en vous, les joueuses, le staff. Je leur ai dit que nous savions qu'elles étaient capables de grandes choses.» La confiance, c'est croire, malgré le but des Finlandaises à dix minutes de la fin, que tout reste possible. Solidarité «Il n'y a qu'une seule star dans l'équipe: c'est l'équipe elle-même. C'est un message important: on arrive à quelque chose ensemble.» La solidarité, c'est encourager Viola Calligaris qui vient de concéder un penalty, c'est repartir groupées pour arracher l'égalisation. Rêve «Moi, j'ai rêvé que la Suisse organiserait cet Euro. Je leur ai dit que les rêves peuvent devenir réalité. Qu'elles avaient le droit de rêver, de rêver en grand.» Le rêve, c'est ce quart de finale à venir, c'est l'assurance d'avoir déjà réussi l'Euro. Fierté «Je les ai assurées d'une chose: que nous étions déjà fiers d'elles. Et que le public le serait aussi, par-delà les résultats, si elles donnaient tout.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La fierté, c'est un pays qui se mobilise pour porter son équipe et une équipe qui, en retour, porte son pays. Joie «Elles se sont préparées pour cet Euro avec le plus grand sérieux. Je leur ai dit qu'elles ne devaient pas oublier de prendre du plaisir et de le montrer.» La joie, c'est le sourire et le délicieux délire des Suissesses jeudi soir à Genève. C'est ce bonheur partagé. Dominique Blanc va quitter la présidence de l'ASF juste à la fin de cet Euro, remplacé par Peter Knäbel . Il peut partir la tête haute. Sur le thème de l'Euro 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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