Dernières actualités avec #Dubaï


La Presse
2 days ago
- Politics
- La Presse
Dix personnes secourues après l'attaque d'un navire en mer Rouge
Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (Dubaï) Dix personnes ont été secourues après l'attaque d'un navire en mer Rouge par les rebelles houthis du Yémen, tandis que trois autres ont été tuées et douze sont toujours portées disparues, selon la mission européenne Aspides déployée dans la zone. Agence France-Presse Cette attaque, l'une des plus meurtrières menées par les houthis contre la marine marchande, marque une escalade dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, menaçant une trêve conclue en mai avec les États-Unis censée préserver la liberté de navigation. Après plusieurs mois d'accalmie, les houthis ont attaqué le navire Magic Seas dimanche, dont l'équipage a été évacué par la marine émiratie, puis l'Eternity C lundi et mardi, coulant les deux bâtiments. Trois membres d'équipage philippins et un membre grec de l'équipe de sécurité à bord du Eternity C ont été récupérés en mer dans la nuit, « portant le nombre total de personnes secourues à 10 », a indiqué jeudi la mission navale de l'Union européenne sur X. Au total, 25 personnes se trouvaient à bord de ce vraquier battant pavillon libérien. Mardi, Aspides avait déclaré à l'AFP que trois personnes avaient été tuées et au moins deux blessées, parmi lesquelles un électricien russe qui a perdu une jambe, lors de l'attaque menée par les rebelles yéménites. Le sort des autres membres de l'équipage reste incertain. Mercredi, les houthis ont affirmé avoir « secouru » un nombre indéterminé de personnes à bord du navire et les avoir emmenés dans un « lieu sûr ». L'ambassade des États-Unis au Yémen les a accusés d'avoir enlevé les survivants. Les insurgés ont également diffusé une vidéo montrant une puissante explosion sur le pont du cargo, qui a ensuite coulé. « Profonde inquiétude » PHOTO : AGENCE FRANCE-PRESSE L'attaque contre l'Eternity C est la plus meurtrière depuis l'attaque de missile contre le navire marchand True Confidence en mars de l'année dernière. Depuis fin 2023, les houthis ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie aux bombardements israéliens depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023. Ces attaques ont contraint de nombreux armateurs à éviter la mer Rouge, par où transite 12 % du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS). Les houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa et de larges pans du Yémen, en proie à une guerre civile depuis 2014, avaient interrompu leurs attaques maritimes cette année après un cessez-le-feu à Gaza conclu en janvier et qui a pris fin deux mois plus tard. En mai, ces rebelles proches de l'Iran avaient averti qu'ils continueraient à s'en prendre aux navires israéliens ou liés à Israël, malgré une trêve avec les États-Unis qui a mis fin à des semaines de bombardements américains des cibles rebelles au Yémen. Leur chef, Abdel Malek al-Houthi, a répété jeudi que ces opérations se poursuivront « tant que l'agression et le siège de Gaza perdureront », en affirmant que les navires visés appartiennent à des compagnies « violant l'interdiction » de se rendre en Israël. Selon le Centre conjoint d'information maritime, géré par une coalition navale occidentale, le Magic Seas et l'Eternity C ont probablement été attaqués « en raison de précédents passages dans des ports israéliens ou de liens entre leurs propriétaires ou gestionnaires et d'autres navires ayant fréquenté Israël ». L'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, a fait part de sa « profonde inquiétude », en déplorant des « pertes civiles, des blessés, ainsi qu'un risque potentiel de dommages environnementaux ». L'attaque contre l'Eternity C est la plus meurtrière depuis l'attaque de missile contre le navire marchand True Confidence en mars de l'année dernière, qui avait fait trois morts. Les houthis ont également capturé le Galaxy Leader en novembre 2023 et coulé le Rubymar, qui transportait 21 000 tonnes d'engrais, en février 2024.


La Presse
2 days ago
- Politics
- La Presse
Plus de 100 étrangers exécutés depuis le début de l'année
Au total, 189 personnes ont été exécutées depuis début 2025 en Arabie saoudite, d'après un décompte de l'AFP, dont 88 Saoudiens. (Dubaï) L'Arabie saoudite a exécuté deux ressortissants éthiopiens pour trafic de drogue, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur, portant à au moins 101 le nombre total d'étrangers exécutés dans le royaume depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP. Agence France-Presse Les Éthiopiens Khalil Qasim Mohammed Omar et Murad Yaqoub Adam Siyo ont été exécutés après avoir été « reconnus coupables de contrebande de cannabis », indique un communiqué du ministère publié par l'agence de presse saoudienne (SPA). Au total, 189 personnes ont été exécutées depuis début 2025, d'après un décompte de l'AFP, dont 88 Saoudiens. En 2024, le cap des 100 exécutions d'étrangers n'avait été franchi qu'en novembre dans le royaume du Golfe, l'un des pays au monde où la peine de mort est la plus appliquée. Selon un précédent décompte de l'AFP, au moins 338 personnes ont été exécutées l'an dernier, contre 170 en 2023, bien plus que le précédent record connu de 196 en 2022. Le fait d'atteindre ce nombre avant la fin juillet marque, selon Amnistie internationale, une « escalade alarmante dans les exécutions, y compris de ressortissants étrangers condamnés pour des crimes liés à la drogue ». Dans un rapport publié lundi, l'ONG de défense des droits de la personne a précisé de « janvier 2014 à juin 2025, l'Arabie saoudite avait exécuté 1816 personnes, selon les dépêches de l'agence SPA, environ un tiers d'entre elles l'ont été pour des infractions liées à la drogue ». Or, rappelle Amnistie, « le droit international et les normes internationales en matière de droits de la personne n'autorisent pas la peine de mort pour de tels crimes ». Toujours selon Amnistie, « sur cette période de dix ans, 597 personnes ont été exécutées pour des infractions liées aux drogues, dont environ 75 % étaient des étrangers ». Après un moratoire d'environ trois ans, les autorités saoudiennes ont repris fin 2022 les exécutions pour crimes liés aux stupéfiants. Kristyan Benedict, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnistie, a dénoncé « une tendance réellement terrifiante, où la peine de mort est appliquée à un rythme effréné contre des étrangers pour des infractions qui ne devraient jamais entraîner une telle sentence ». Amnistie souligne également que les étrangers font face à des obstacles supplémentaires pour bénéficier d'un procès équitable en Arabie saoudite, notamment en raison du manque de transparence du système judiciaire et de leur statut de non-ressortissants. « État autoritaire » L'organisation Reprieve, basée à Londres, a elle aussi dénoncé la semaine dernière « une hausse préoccupante » des exécutions liées à la drogue, soulignant que les étrangers représentaient plus de la moitié des exécutions recensées en 2025, et que 93 % d'entre eux avaient été condamnés pour des infractions en lien avec les stupéfiants. « Dans l'Arabie saoudite de Mohammed ben Salmane, vous pouvez assister à une rave dans le désert, mais vous pouvez aussi être exécuté pour avoir fumé du haschisch », a affirmé Jeed Basyouni, responsable des projets relatifs à la peine de mort au Moyen-Orient pour Reprieve, en faisant référence au prince héritier et dirigeant de facto du pays. « Les milliards dépensés pour promouvoir un royaume plus tolérant et inclusif sous le règne du prince héritier masquent un État autoritaire où les exécutions quotidiennes pour des délits liés à la drogue sont désormais la norme », a-t-il ajouté. Les militants des droits de la personne estiment que le maintien de la peine capitale ternit l'image du royaume, engagé dans un vaste programme de réformes baptisé Vision 2030. Les autorités affirment quant à elles que la peine de mort est nécessaire au maintien de l'ordre public et qu'elle n'est appliquée que lorsque toutes les voies de recours ont été épuisées.


Le Figaro
3 days ago
- Politics
- Le Figaro
Un Algérien, arrêté en France, risque 207 ans de prison pour escroquerie en cas d'extradition vers les États-Unis
Sami D. est accusé par les États-Unis de fraudes électroniques, entre 2017 et 2020, via des détournements de noms de domaines sur internet revendus à des prix oscillant entre 60.000 et deux millions de dollars. Un Algérien de 39 ans, accusé de fraude électronique par les États-Unis, risque 207 ans de prison s'il est extradé vers ce pays, même si les autorités américaines ont fait état d'une peine moindre possible ou de remises de peine éventuelles, selon une audience mercredi à Paris. Sami D. est accusé par les États-Unis de fraudes électroniques, entre 2017 et 2020, via des détournements de noms de domaines sur internet revendus à des prix oscillant entre 60.000 et deux millions de dollars, selon Le Parisien qui avait révélé l'affaire il y a plusieurs mois. Sami D. est aussi accusé d'avoir usurpé l'identité d'un juge de Virginie, État d'où émane le mandat d'arrêt délivré en 2021. Cet Algérien, qui vivait à Dubaï, a été interpellé à l'été 2024 à Paris. Il est désormais sous bracelet électronique après plusieurs mois en détention. Sami D. dit «être complètement innocent», affirmant que cette affaire n'est pas la sienne et qu'il a été par le passé victime d'une usurpation d'identité, a rappelé son avocat, Me David-Olivier Kaminski, lors de l'audience. Publicité Grâce de Trump peu probable Chaque fraude informatique est passible de 20 ans de prison, soit un total de 200 ans, auxquels il faut ajouter deux ans pour usurpation aggravée et cinq ans pour falsification de signature. Ce qui lui fait encourir un total de 207 ans, ont rappelé les magistrats mercredi. Plusieurs audiences liées à l'extradition de Sami D. ont déjà eu lieu. La chambre de l'instruction avait ordonné un complément d'informations sur les conditions d'aménagement et réduction de peines possibles. Selon les éléments rendus publics mercredi, les États-Unis ont fait état de peines possibles moindres si Sami D. plaide coupable, d'un dispositif permettant d'obtenir 58 jours de réduction de peine par an ou encore de la possibilité d'une grâce présidentielle. Mais Me David-Olivier Kaminski a souligné qu'il n'y avait «aucune garantie que son client soit in fine condamné à une peine qui corresponde »aux valeurs et aux standards« de la justice française», plaidant le rejet de la demande d'extradition. Il a évoqué «un loto judiciaire américain». Il a expliqué que si son client obtenait 58 jours de réduction de peine par an, il lui resterait toujours «176 ans» de prison à purger, et a douté d'une possible grâce accordée par le président Donald Trump dans une telle affaire. La décision a été mise en délibéré au 3 septembre.


La Presse
4 days ago
- Politics
- La Presse
Cinq marins secourus après l'attaque d'un navire, des recherches toujours en cours
(Dubaï) Cinq membres d'équipage d'un navire marchand qui a coulé après avoir été attaqué lundi au large du Yémen ont été secourus, ont indiqué mercredi des organismes de surveillance maritime, les recherches se poursuivant pour retrouver plus d'une dizaine d'autres marins. Agence France-Presse Le MV Eternity C, un vraquier battant pavillon libérien, a été considérablement endommagé par une attaque menée par des assaillants non identifiés en mer Rouge, qui a débuté lundi et s'est poursuivie mardi. Trois membres d'équipage ont été tués dans l'attaque, a indiqué mardi à l'AFP la mission européenne Aspides, déployée dans la zone, faisant également état d'« au moins deux blessés, dont un électricien russe qui a perdu une jambe ». Les rebelles houthis du Yémen n'ont pas revendiqué cette attaque, contrairement à celle qui avait visé dimanche un autre cargo, le Magic Seas, qui a coulé et dont l'équipage a pu être secouru. Mais dans un communiqué mardi, l'ambassade des États-Unis au Yémen a accusé ces rebelles pro-iraniens de l'attaque du MV Eternity C, la qualifiant de la « plus violente » menée à ce jour et leur imputant de « porter atteinte à la liberté de navigation en mer Rouge », en dépit d'un accord de cessez-le-feu avec Washington qui avait mis fin en mai à des semaines de bombardements américains. La société de sécurité britannique Ambrey a également estimé que les houthis étaient probablement responsables. Depuis fin 2023, les houthis ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël, puis des bateaux américains, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Poursuite des recherches « Les opérations de recherche et de sauvetage ont commencé dans la nuit », a indiqué l'United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO), un service géré par la Royal Navy britannique. « Cinq membres d'équipage ont été secourus et les recherches se poursuivent pour retrouver les autres », a-t-il ajouté. Les autorités philippines avaient indiqué que 21 des 22 membres d'équipage du vraquier, géré par une société grecque, sont des ressortissants philippins. Ambrey a précisé à l'AFP que le MV Eternity C avait coulé au large du port yéménite de Hodeida, contrôlé par les houthis. Les attaques houthies au large du Yémen ont contraint de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12 % du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS). En mai, les rebelles, qui contrôlent la capitale Sanaa et de larges pans du Yémen avaient averti qu'ils continueraient à cibler les navires israéliens ou liés à Israël, malgré la trêve avec les États-Unis. En représailles aux attaques houthies, Israël a bombardé plusieurs sites houthis au Yémen, notamment Hodeida et ses environs, ciblés à nouveau dimanche et lundi avant l'aube. Lundi, les houthis ont indiqué avoir riposté par des tirs de missiles en direction d'Israël. L'armée israélienne a dit avoir détecté deux missiles tirés depuis le Yémen.


Le Figaro
5 days ago
- Business
- Le Figaro
Ces pays où la police roule en Lamborghini (et vous connaissez bien le dernier)
La police de certains pays affiche aujourd'hui des bolides d'exception dans ses rangs. Lamborghini, symbole de prestige et de performance, s'impose comme l'un d'entre eux. Il est loin le temps où la police roulait en Renault 4CV, ou dans tout autre véhicule plutôt modeste. Dans plusieurs pays, la police utilise désormais des voitures de sport ultrarapides, et la Lamborghini y figure parmi les modèles les plus emblématiques. L'Italie est le pays pionnier en la matière. Depuis 2004, la «Polizia di Stato», la police d'État italienne, dispose de Lamborghini, d'abord des Gallardo puis des Huracán. Ces voitures ne servent pas seulement à la poursuite de chauffards, mais aussi à des missions médicales d'urgence, comme le transport d'organes. Par exemple, en 2022, une Huracán a permis de livrer un rein sur 400 km en un temps record, grâce à une vitesse de pointe à 325 km/h. Publicité Le pays le plus célèbre pour sa flotte de Supercars policières, est bel et bien les Émirats arabes unis. À Dubaï, la police est connue pour sa flotte avec notamment des Aventador, et ce depuis 2013. Leurs voisins qataris ont également sauté le pas de la Lamborghini intégrant des modèles Urus à sa flotte au moment de la Coupe du monde de football 2022 : principalement pour patrouiller autour des stades et assurer la sécurité des visiteurs. La France également équipée ? En France, la police ne dispose pas officiellement de Lamborghini dans sa flotte opérationnelle, contrairement à certains pays comme l'Italie ou les Émirats. Cependant, une Lamborghini Aventador a été transformée en voiture de police à Dijon dans le cadre d'un exercice de style et d'une opération de communication. Ce véhicule de 700 chevaux, prêté par un collectionneur, a été sérigraphié aux couleurs de la police nationale pour susciter l'étonnement et l'admiration du public, notamment lors d'expositions et d'événements dédiés à la police. Si la Lamborghini est devenue un symbole de prestige pour certaines polices à travers le monde, son usage reste souvent limité à des missions spécifiques ou à la communication. L'Italie demeure le seul pays où ces voitures sont régulièrement utilisées pour des interventions d'urgence et des missions opérationnelles.