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À Paléo, Justice en met plein la vue mais laisse sur sa faim
À Paléo, Justice en met plein la vue mais laisse sur sa faim

24 Heures

time23-07-2025

  • Entertainment
  • 24 Heures

À Paléo, Justice en met plein la vue mais laisse sur sa faim

Accueil | Culture | Festivals | La très grosse artillerie du duo-choc a labouré l'Asse de fond en comble, sans qu'on trouve de l'or dans les sillons. Publié aujourd'hui à 14h44 Justice en montée, avant le break puis le «vlam». Puis la montée, avant le break puis le «vlam». Puis la montée… Joseph Carlucci On était prévenus, ça allait tabasser à Paléo. En fait, on n'attendait que ça, masos que nous sommes: en prendre plein les mirettes et les oreilles dans une déflagration sonore réglée avec la minutie laborantine d'un missile français. Justice sur la Grande Scène, mardi à minuit, devait retourner Paléo . Il l'a fait, en long, en large et en travers. Mais, mystère de la balistique, on est restés indemnes face au boum, d'abord curieux, puis lassés devant la mécanique totalement répétitive du duo parisien, maîtres en oscillogrammes reproduisant comme des vagues les phases de faux calmes aux fréquences sourdes, puis de montées acides chapeautées d'un microclimax de silence à peine brouillé par le «woooouuuuh!» de son voisin de gauche en pleine forme et aussitôt soufflé par la frappe de breakbeats épais et de rythmique old school . De phasers croisés en Moroder sous amphétamine, la formule est aussi figée que Gaspard Augé et Xavier de Rosnay, stoïques en lamés brillants et Ray-Ban opaques au centre de la scène immense. Nyon bombardé Celle-ci, heureusement, peut compter sur un ballet de lumières et de caméras aussi démonstratif que le son est puissant. Tout l'Asse appartient à Justice, à sa musique et à son show visuel, si jalousement fignolé que Paléo avait l'interdiction d'en diffuser les images sur les écrans de son circuit interne, de peur qu'un espion chinois ne s'en empare. Mais derrière la vitrine de chic et de choc, peu de choses à glaner, aucun mystère. On voit l'argent et le savoir-faire sur scène, on ne ressent pas grand-chose d'autre qu'une suite de petits uppercuts dans le bide, assez désagréables quand une pizza quatre fromages y entame sa phase de digestion. On quitte le duo penché sur ses boutons en pensant aux mots d'un ancien garde des Sceaux: on croit en la justice tant qu'on n'a pas eu affaire à elle. Nyon, Paléo, jusqu'au 27 juillet. Plus de Paléo François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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