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La France quitte le Sénégal : cinq minutes pour comprendre le départ des derniers soldats français d'Afrique de l'Ouest
La France quitte le Sénégal : cinq minutes pour comprendre le départ des derniers soldats français d'Afrique de l'Ouest

Le Parisien

time6 days ago

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  • Le Parisien

La France quitte le Sénégal : cinq minutes pour comprendre le départ des derniers soldats français d'Afrique de l'Ouest

La France n'a plus de bases militaires en Afrique de l'Ouest. Une cérémonie historique dans la capitale sénégalaise a mis fin, ce jeudi matin, à la présence militaire permanente de l' armée française au Sénégal . 350 soldats des Éléments français au Sénégal (EFS) ont ainsi quitté le pays, restituant le « camp Geille », la plus grande installation militaire française dans le pays, et l'escale aéronautique militaire située à l'aéroport. « Ces bases françaises étaient un symbole de la France-Afrique » et « pour le Sénégal, la disparition de cette visibilité française, qui pouvait être vue comme néocolonial, est une satisfaction », relève Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Sénégal, de 2010 à 2013, auprès du Parisien. Dès l'indépendance du Sénégal en 1960, il existait une présence de soldats français reposant sur des accords de défense et de coopération bilatéraux, avec un « appui à la construction » de l'armée sénégalaise jusqu'en 1974. En 2011, cette présence diminue avec le départ de 1 200 soldats des Forces françaises du Cap-Vert, créées en 1974, et la mise en place des Éléments français au Sénégal (EFS). Ces quelques centaines de militaires ne jouent pas le même rôle puisqu'ils ne disposent pas d'unités combattantes, mais seulement d'instructeurs spécialisés. En 2012, un traité est signé instituant un partenariat en matière de coopération militaire entre les deux pays. « C'était une promesse de campagne », rappelle Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l'Institut français des relations internationales (Ifri) . L'élection de Bassirou Diomaye Faye, en mars 2024, marque un tournant dans le retrait des troupes françaises. Il est issu du Pastef, ce parti politique sénégalais qui incarne « une volonté panafricaniste », précise Thierry Vircoulon. Quelques mois plus tard, en novembre, le président sénégalais réclame que la France ferme ses bases militaires, lors d'un entretien à l'AFP . « Le Sénégal est un pays indépendant, c'est un pays souverain et la souveraineté ne s'accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain », dit-il. « Une annonce plutôt brutale », souligne le spécialiste de l'Afrique subsaharienne. La « nouvelle doctrine de coopération en matière de défense et de sécurité » doit impliquer « la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025 », explique le président élu lors d' un discours en décembre . Dès mars, plusieurs installations sont alors restituées. Désormais, le Sénégal envisage une relation « plus distante » et « lointaine » avec la France, explique Thierry Vircoulon. Après la fin de l'opération Barkhane ( une opération militaire menée par la France contre les groupes armés djihadistes dans toute la région du Sahel ) en novembre 2022, l'un des enjeux avec Dakar est désormais la « coopération en matière de renseignement », estime l'expert. De son côté, l'ancien ambassadeur, Nicolas Normand, assure que le « Sénégal veut maintenir une coopération militaire pour continuer à être formé ». Et le diplomate de poursuivre : « On n'a plus de présence visible, les nouvelles modalités pourront être des missions ponctuelles de soldats venant de France. » Désormais, la seule base militaire française africaine est située à Djibouti, dans l'est de l'Afrique, en face du Yémen. Avec 1 500 personnes, Paris souhaite en faire un « point de projection » pour les « missions » en Afrique, après le retrait de ses forces du Sahel. Depuis 2022, l'armée française a mis fin à sa présence permanente au Mali , au Burkina Faso, au Niger, au Tchad , en Côte d'Ivoire ou encore au Gabon, avec un « camp partagé » gabono-français axé sur la formation.

« Ce changement est nécessaire » : à Dakar, la France ferme sa dernière base militaire en Afrique de l'Ouest
« Ce changement est nécessaire » : à Dakar, la France ferme sa dernière base militaire en Afrique de l'Ouest

Le Figaro

time6 days ago

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« Ce changement est nécessaire » : à Dakar, la France ferme sa dernière base militaire en Afrique de l'Ouest

Réservé aux abonnés RÉCIT - Au Sénégal, Paris a mis un terme discret mais historique à plus de soixante ans de présence militaire permanente dans la région. Quelques notes d'une fanfare militaire, un groupe de journalistes et quatre rangées de militaires en uniforme. Deux discours d'environ 5 minutes. Sur la place d'armes du camp Geille frappée de soleil, au cœur de Dakar, le général Pascal Ianni, chef du commandement français pour l'Afrique et le général Mbaye Cissé, chef d'état-major de l'armée sénégalaise, se sont avancés. Le premier a remis les clés au second. C'était fini. La France venait de mettre un terme à plus de six décennies de présence permanente au Sénégal. Une bascule historique : la fin de la présence militaire française sur le continent africain, entamée à l'époque coloniale, poursuivie sous les accords de défense post-indépendance, prolongée par les Éléments français au Sénégal (EFS), dissous ce jour. Un retrait discret, progressif, engagé depuis 2021, alors que la France a été contrainte de plier bagage au Mali, au Burkina Faso, puis au Niger – pays du Sahel tombés aux mains de juntes militaires et où les opinions publiques…

Sénégal : l'armée française s'apprête à mettre fin ce jeudi à sa présence permanente dans le pays
Sénégal : l'armée française s'apprête à mettre fin ce jeudi à sa présence permanente dans le pays

Le Figaro

time6 days ago

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Sénégal : l'armée française s'apprête à mettre fin ce jeudi à sa présence permanente dans le pays

Ce jour marque la fin officielle des Eléments Français au Sénégal (EFS), qui comprenaient environ 350 militaires français ayant pour mission principale de conduire des activités de partenariat militaire opérationnel avec les forces armées sénégalaises. Les dernières installations militaires françaises au Sénégal doivent être officiellement restituées ce jeudi matin à ce pays, lors d'une cérémonie historique à Dakar qui marquera la fin de la présence permanente de l'armée française au Sénégal, mais aussi en Afrique centrale et de l'Ouest. La présence permanente française au Sénégal date de 1960, année de l'indépendance du pays. Depuis 2022, l'armée française a mis fin à sa présence permanente au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et au Gabon, où la base française s'est muée en «camp partagé» gabono-français axé sur la formation. Le «camp Geille», plus grande installation militaire française au Sénégal située dans la capitale sénégalaise, et l'escale aéronautique militaire, située à l'aéroport, doivent être restituées à l'État sénégalais en présence du chef d'état-major des armées du Sénégal, le général Mbaye Cissé, et du général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique. Publicité Retrait de 350 militaires français Ce jour marque la fin officielle des Eléments Français au Sénégal (EFS), qui comprenaient environ 350 militaires français ayant pour mission principale de conduire des activités de partenariat militaire opérationnel avec les forces armées sénégalaises. Le retrait français avait été entamé en mars dernier et plusieurs installations avaient déjà été restituées depuis début mars par l'armée française. Le Sénégal est resté après son indépendance l'un des alliés africains les plus sûrs de la France, ancienne puissance coloniale dominante en Afrique de l'Ouest. Mais les nouveaux dirigeants en fonction depuis avril 2024 ont promis de traiter désormais la France à l'égal des autres partenaires étrangers, au nom d'une souveraineté recouvrée. Un «partenariat rénové» avec l'ancienne puissance coloniale Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir avec un agenda de rupture, avait annoncé en novembre 2024 la fin en 2025 de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national. «Le Sénégal est un pays indépendant, c'est un pays souverain et la souveraineté ne s'accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain», avait alors déclaré le président sénégalais. Il avait assuré qu'il ne s'agissait pas d'un acte de «rupture» et avait défendu un «partenariat rénové» avec l'ancienne puissance coloniale et alliée historique française. La présence militaire française au Sénégal a reposé depuis 1960 sur des accords de défense et de coopération bilatéraux, avec un «appui à construction» de l'armée sénégalaise entre 1960 et 1974. Ce retrait avait de fait été acté côté français à partir de 2011/2012. En 2011, les Forces Françaises du Cap-Vert (FFCV), crées en 1974, avaient laissé la place aux EFS, ne disposant pas d'unités combattantes mais d'un réservoir d'instructeurs spécialisés. En 2012, un changement de la forme du partenariat militaire est entériné par la signature du traité instituant un partenariat en matière de coopération militaire entre les deux pays. La défense de l'intégrité du territoire est alors assurée par les seules forces armées sénégalaises (plus d'unités combattantes françaises).

L'armée française va mettre fin à sa présence permanente au Sénégal
L'armée française va mettre fin à sa présence permanente au Sénégal

Le Parisien

time6 days ago

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L'armée française va mettre fin à sa présence permanente au Sénégal

Après le Mali , le Burkina Faso, le Niger ou encore le Tchad en 2022, la France va achever ce jeudi sa représentation militaire permanente au Sénégal. Sur place depuis plus de 65 ans et l'indépendance du pays en 1960, l'armée française va restituer les derniers vestiges de sa présence militaire aux autorités sénégalaises. Le « camp Geille », qui abrite le poste de commandement de l'état-major interarmées et l'unité de coopération régionale, et l'escale aéronautique, située à l'aéroport dans le quartier de Ouakam à Dakar, seront remis à l'État sénégalais . Cette passation se déroulera lors d'une cérémonie ce jeudi en présence du chef d'état-major des armées du Sénégal, le général Mbaye Cissé, et du général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française en l'Afrique. Ce jour marque également la fin de la présence de l'EFS (Éléments Français au Sénégal) et de ses 350 militaires . Un retrait français déjà entamé en mars dernier avec le démantèlement et la restitution de plusieurs autres installations comme la station d'émission interarmées de Rufisque le 1er juillet. La présence militaire française au Sénégal reposait depuis 1960 sur des accords de défense et de coopération bilatéraux , avec un « appui à construction » de l'armée sénégalaise entre 1960 et 1974. Le départ progressif des forces françaises avait de fait été acté à partir de 2011-2012. Il reste symptomatique de la défiance et de l'hostilité de nombreux pays africains , notamment au Sahel, envers la présence de l'ancienne puissance coloniale. Ce n'est pas forcément le cas au Sénégal , l'un des alliés africains les plus sûrs de la France. La concertation entre les deux puissances ayant permis d'aboutir à ce retrait progressif des forces françaises. Du côté sénégalais, ce retrait français était l'une des promesses de campagne du nouveau président Bassirou Diomaye Faye . Il avait notamment déclaré lors de son élection : « Le Sénégal est un pays indépendant, c'est un pays souverain et la souveraineté ne s'accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain ». Assurant par ailleurs qu'il ne s'agissait pas d'un acte de « rupture » et avait défendu un « partenariat rénové » avec l'ancienne puissance coloniale et alliée historique française. La France n'a désormais plus qu' une seule base militaire en Afrique . A Djibouti, à l'Est du continent africain ou sont mobilisés 1 500 personnes. Paris espère faire de cette base un « point de projection » pour les « missions » en Afrique, après le retrait de ses forces du Sahel.

Un « acte indigne » : un véhicule contenant 64 poches de sang à destination des hôpitaux volé
Un « acte indigne » : un véhicule contenant 64 poches de sang à destination des hôpitaux volé

Le Parisien

time12-07-2025

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Un « acte indigne » : un véhicule contenant 64 poches de sang à destination des hôpitaux volé

La journée de don du sang s'est achevée par un vol. L'Établissement français du sang ( EFS ) explique que les dons collectés vendredi à Saint-Jory, en Haute-Garonne, ont été dérobés avec un de ses véhicules. 64 poches en tout ont disparu. Elles devaient être mises à disposition des hôpitaux. Dans un communiqué, l'EFS dit « condamner avec une grande fermeté » le délit qu'elle qualifie d'« acte indigne ». Il prive « des malades en situation critique de produits sanguins nécessaires à leur survie et porte une atteinte inacceptable aux donneurs qui ont accompli un geste citoyen et solidaire ». « Rien ne saurait justifier un tel acte », insiste l'EFS. Une plainte a été déposée. L'EFS appelle « au respect des malades et des moyens d'un service public essentiel à l'intérêt général ». 10 000 professionnels font partie de l'EFS. Ils participent chaque année aux soins d'un million de personnes qui ont besoin d'une transfusion ou d'une greffe. Créé en 2000, l'EFS fête cette année ses 25 ans. Il a pris la suite de l'Agence française du sang qui était elle-même l'agrégation de plus de 150 établissements différents. Début juin, l'EFS a lancé un appel à donner son sang avant les vacances d'été. Moins de 4 % des Français entre 18 ans et 70 ans sont des donneurs une fois par an, a-t-il rappelé. L'objectif était d'avoir un stock légèrement supérieur à 100 000 poches disponibles. Certains critères pour être éligible au don du sang seront allégés au début de l'automne. Le but est de parvenir à augmenter le nombre de donneurs.

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