3 days ago
Qualité, accessibilité, transparence... Les Parisiens disent leur confiance dans l'eau potable de la capitale
C'est le baromètre 2025 sur la satisfaction des usagers 2025 de l'eau de Paris qui le dit : les Parisiens sont globalement satisfaits du goût et de la qualité de leur eau potable. Cette étude réalisée au mois de mai montre une confiance stable et élevée de la population dans l'eau du robinet de la capitale.
Huit Parisiens sur dix - sur un panel de 1000 personnes sondées - déclarent boire l'eau du robinet à leur domicile. Certains critiquent en revanche le goût, la teneur en calcaire ou en chlore de cette eau. 52 % d'entre eux consomment aussi l'eau du robinet à l'extérieur, notamment grâce au réseau de 1 300 fontaines réparties sur le territoire parisien. Mais 28 % des interrogés estiment ne pas avoir confiance dans ces fontaines
pour des raisons d'hygiène ou de salubrité
.
Selon Eau de Paris, l'entreprise publique chargée de l'approvisionnement en eau de la ville, la quantité de pesticides utilisée a été réduite de 77 % en 2023, soit l'équivalent de 55 t de produits phytosanitaires évitées. Sur ce plan, 82 % des interrogés souhaitent être informés sur la présence de pesticide dans l'eau.
« L'eau de Paris est 100 % conforme aux normes sanitaires, et elle le restera en 2026 grâce aux traitements mis en place et aux actions de protection de la ressource menées par Eau de Paris depuis 25 ans », assure Dan Lert, président d'Eau de Paris et adjoint (Les Ecologistes) à la maire de Paris en charge de la transition écologique, du plan climat, de l'eau et de l'énergie.
L'étude démontre par ailleurs que 6 Parisiens sur 10 ont réduit leur consommation usuelle, notamment pour la vaisselle ou la douche. La plupart d'entre eux se dit soucieux de la qualité de l'eau, de sa provenance, son prix, son volume disponible, ou encore de la mesure de la qualité de l'eau d'un immeuble. Pour faire face aux
défis posés par les micropolluants
, l'entreprise publique dit avoir renforcé ses traitements durant l'année 2024, pour un surcoût estimé à 2 millions d'euros.