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a day ago
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Wall Street reste de marbre face à l'accord avec l'UE
Dans les premiers échanges, le Dow Jones était proche de l'équilibre (+0,06 %), l'indice NASDAQ prenait 0,32 % et l'indice élargi S&P 500 gagnait 0,12 %. (Washington) La Bourse de New York a terminé sans direction claire lundi, montrant finalement peu d'enthousiasme après l'annonce d'un compromis commercial entre Washington et Bruxelles, à l'entame d'une semaine chargée en données économiques et résultats d'entreprises. Agence France-Presse Le Dow Jones a reculé de 0,14 % tandis que les indices NASDAQ (+0,33 %) et S&P 500 (+0,02 %) ont grappillé quelques points pour atteindre de nouveaux records. Interrogé par l'AFP, Angelo Kourkafas, d'Edward Jones, évoque « une réaction plus modérée que mitigée » à l'annonce de l'accord entre l'Union européenne (UE) et les États-Unis. En cause, selon l'analyste, la réception d'une « bonne nouvelle attendue » dont « une grande partie avait déjà été anticipée par les marchés vendredi ». Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont dessiné les contours dimanche en Écosse d'un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis seront taxés à 15 % – contre 30 % un temps envisagés par Washington. En plus des droits de douane imposés aux produits européens, l'UE s'est engagée à 750 milliards de dollars d'achats d'énergie et à 600 milliards d'investissements supplémentaires aux États-Unis. Les autres modalités ne sont pas encore connues et devraient être partagées par l'UE et les États-Unis dans une déclaration commune au cours des prochains jours. Ce nouveau compromis vient s'ajouter à ceux déjà annoncés par Washington, notamment avec le Royaume-Uni et le Japon. Selon Angelo Kourkafas, « c'est formidable que l'annonce de ces accords réduise l'incertitude » sur le plan commercial, à quelques jours de la date butoir du 1er août, à partir de laquelle d'importants droits de douane doivent être appliqués sur les produits entrant aux États-Unis. « Mais en même temps, […] il existe de nombreux catalyseurs potentiels de volatilité, ce qui explique pourquoi les investisseurs sont un peu prudents à l'approche de la semaine la plus chargée de l'été pour les marchés », explique l'analyste. Côté indicateurs, les acteurs du marché accueilleront, entre autres, le rapport sur l'emploi aux États-Unis mardi, une première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre mercredi et l'indice PCE jeudi, jauge d'inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed). Wall Street suivra la réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) à l'issue de laquelle l'institution devrait laisser ses taux inchangés, dans une fourchette comprise entre 4,25 % et 4,50 %. La décision est attendue mercredi à 14 h (heure de l'Est). Par ailleurs, le relatif attentisme observé lundi s'explique par « un besoin d'une période de consolidation » après un enchaînement de séances dans le vert, juge Angelo Kourkafas. « N'oublions pas que les marchés n'évoluent pas en ligne droite », ajoute-t-il. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans se tendait légèrement, à 4,41 % contre 4,39 % vendredi en clôture. Côté entreprises, le groupe Stellantis (Peugeot, Citroën, Jeep) a été lesté (-4,24 % à 9,70 dollars) par l'absence d'exemption pour le secteur automobile dans l'accord entre l'UE et les État-Unis. Les valeurs du secteur de l'énergie ont été portées par les perspectives d'achats européens, à l'image de Venture Global (+4,19 %), New Fortress Energy (+5,56 %), Chevron (+0,93 %) ou ExxonMobil (+0,94 %). Les brasseurs Anheuser-Busch (-5,48 % à 66,35 dollars), Molson Coors (-2,48 % à 49,92 dollars) et le distributeur d'alcools Constellation Brands (-1,66 % à 172,60 dollars), propriétaire des bières Corona et Modelo, ont eux aussi reculé à l'annonce de cet accord, craignant une baisse de la demande.


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4 days ago
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Wall Street atteint de nouveaux sommets, rassurée sur le plan commercial
(Washington) La Bourse de New York a terminé la semaine sur de nouveaux records vendredi, les investisseurs se montrant optimistes vis-à-vis des négociations commerciales et des résultats trimestriels. Agence France-Presse L'indice élargi S&P 500 (+0,40 % à 6388,64 points) a franchi un nouveau plus haut pour la cinquième séance d'affilé. L'indice NASDAQ (+0,24 % à 21 108,32 points) a aussi atteint un nouveau sommet, tandis le Dow Jones a gagné 0,47 %. « Ces records historiques sont soutenus par l'optimisme concernant les accords commerciaux et les solides résultats des entreprises » pour le deuxième trimestre, résume auprès de l'AFP Angelo Kourkafas, d'Edward Jones. À l'approche de la date butoir du 1er août, les investisseurs s'attendent à la conclusion d'accords concernant les droits de douane annoncés par le président américain Donald Trump. L'administration Trump compte pour l'heure cinq accords à son actif, avec le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l'Indonésie et les Philippines. Le président américain a affirmé vendredi que la probabilité que les États-Unis concluent un accord commercial avec l'Union européenne était de « 50-50 ». Selon plusieurs sources européennes, ce compromis prévoit des surtaxes douanières de 15 % sur les exportations européennes à destination des États-Unis, avec des exemptions notamment sur l'aéronautique, les spiritueux ou certains médicaments. C'est bien en deçà des 30 % que Donald Trump menace d'appliquer. La place américaine profite toujours des bonnes performances trimestrielles de certaines entreprises, à l'image de celles d'Alphabet, maison mère de Google (+0,53 % à 193,18 dollars), qui a largement dépassé les attentes mercredi. « La semaine prochaine, plusieurs des 'Sept Magnifiques' (le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, NDLR) publieront leurs résultats financiers, ce qui pourrait quelque peu perturber le calme estival », commente M. Kourkafas. C'est le cas de Meta, maison mère de Facebook, ou encore du géant Amazon. « Tout accroc dans leurs résultats aura des répercussions sur l'ensemble du marché », souligne Angelo Kourkafas. En outre, les acteurs du marché ont été rassurés par les données économiques publiées cette semaine, dont le recul des inscriptions au chômage pour la sixième période d'affilée. Wall Street suivra la semaine prochaine la réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale des États-Unis (FOMC) à l'issue de laquelle les acteurs du marché s'attendent à ce que l'institution laisse ses taux inchangés, soit dans une fourchette comprise entre 4,25 % et 4,50 %. Pour Nancy Vanden Houten, d'Oxord Economics, « l'accent sera mis sur la politique monétaire » privilégiée par la Réserve fédérale pour les prochains mois. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans se détendait légèrement vers 16 h 15 (heure de l'Est), à 4,38 % contre 4,41 % la veille en clôture. À la cote, le groupe américain de semi-conducteurs Intel a glissé (-8,53 % à 20,70 dollars) après l'annonce de pertes nettes de 2,9 milliards de dollars au deuxième trimestre, en grande partie dues au coût d'un important plan de départ. Le chausseur Deckers Outdoor a brillé (+11,35 % à 116,85 dollars) grâce à une nette hausse des ventes des chaussures de course Hoka et des bottes Ugg. D'avril à juin, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 964,5 millions de dollars (+17 % sur un an) et un bénéfice net par action de 93 cents. L'assureur spécialisé dans la santé Centene a été recherché (+6,09 % à 28,39 dollars) malgré des résultats moins bons qu'anticipé.