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Le HuffPost France
22-07-2025
- Le HuffPost France
Bac : Nina, lycéenne accusée de triche à l'IA et victime d'une erreur de convocation, a obtenu son diplôme
ÉDUCATION NATIONALE - Le 4 juillet, Nina Viriot aurait dû, comme tout autre élève de terminale, consulter les résultats du baccalauréat. Ce ne fut pas le cas en raison d'une suspicion de triche visant cette étudiante de 18 ans. Elle lançait alors malgré elle un feuilleton qui s'est finalement terminé lundi 21 juillet après plus de deux semaines d'angoisse et de combat. Comme le rapporte Le Parisien ce mardi 22 juillet, l'adolescente a finalement obtenu son bac avec la mention « assez bien ». Mais elle a surtout été lavée de tout soupçon dans cette affaire déclenchée par un correcteur, qui accusait Nina d'avoir eu recours à l'intelligence artificielle pour rédiger sa copie de philosophie. Celle-ci a finalement hérité d'une note de 18/20. Lire aussi Bac 2024 : l'IA utilisée par un candidat au bac philo ? Il est convoqué devant une commission de discipline Pour l'élève, tout a commencé le 3 juillet lorsqu'un « procès-verbal de suspicion de fraude » a été établi contre elle, après son passage de l'épreuve de philo le 16 juin. Après cette accusation initiale, Nina et sa mère Emmanuelle Viriot ont ensuite reçu le 21 juillet une convocation indiquant l'ouverture d'une procédure de poursuite devant la commission académique de discipline avec une date d'audience, fixée au 22 août. Avec surtout un risque d'interdiction de passage de tout examen pendant cinq ans, y compris le permis de conduire. « Je m'attendais à cette convocation, donc je n'étais pas vraiment surprise. Mais ce qui s'est passé ensuite est assez dingue », glisse la mère de Nina au Parisien. Car après la réception de cette convocation lundi vers 17h30, Nina a obtenu - une heure plus tard - une rectification, expliquant que cette convocation avait été envoyée par erreur : « la rectrice de Paris avait décidé de ne pas poursuivre votre fille pour fraude. Une erreur de saisie a entraîné l'émission d'une convocation », est-il notamment précisé dans le nouveau courriel. « La convocation que vous avez reçue n'aurait pas dû vous être adressée », est-il encore écrit. Fin du calvaire Soulagée, la maman de Nina évoque des « montagnes russes émotionnelles », mais nuance quand même ce revirement de situation. « Je ne suis pas bête, et je suis convaincue que la pression médiatique et le fait d'avoir témoigné à visage découvert ont fait bouger le dossier de Nina », affirme la mère de famille, qui a médiatisé l'affaire en défendant l'honneur de sa fille dans les colonnes du Parisien. Mais comment la jeune fille a-t-elle pu se retrouver dans une telle situation, au point d'être accusée de triche à l' IA? Comme l'explique le journal, Nina souffre d'un trouble de l'attention, ce qui entraîne chez elle un temps de rédaction plus lent. Par conséquent, elle disposait pour le bac d'un Plan d'accompagnement personnalisé et d'un tiers-temps. Ces aménagements ont donc conduit la jeune fille à écrire à l'aide d'un ordinateur, qui était privé de toute connexion internet et dépourvu d'accès à des fichiers personnels. « Lundi en fin de journée, après s'être penchée sur son profil d'élève, et avoir étudié son livret scolaire et ses notes du bac », la rectrice de Paris a donc révisé la décision initiale prise contre Nina, comme le rapporte le rectorat au Parisien. Mais sans éclaircir pour autant l'imbroglio autour du mail l'informant de sa convocation, suivi d'un deuxième mail évoquant une « erreur ». Pour Nina et sa maman, c'est donc la fin de plusieurs semaines d'angoisses à propos de l'avenir de la future étudiante, privée par cette procédure et par l'absence de ses résultats de validation de ses choix sur Parcoursup. Désormais innocentée et titulaire du baccalauréat, il ne lui reste plus qu'à se projeter sur la suite. Peut-être des études dans une école d'ingénieurs du son, comme le confie Emmanuelle Viriot, qui a toujours cru en l'honnête de sa fille. En même temps, il y avait de quoi avec 16 de moyenne en philo au deuxième trimestre.


Le Parisien
22-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Soupçonnée de triche à l'IA, Nina a finalement obtenu son bac
Nina Viriot, la lycéenne de 18 ans soupçonnée de triche lors de l'épreuve de philosophie du 16 juin, a finalement décroché son baccalauréat avec mention « assez bien ». Lundi 21 juillet, quelques heures après la publication de l'article que nous lui consacrions , la jeune femme a reçu un premier e-mail à 17h30 émanant du Siec (Service interacadémique des examens et concours) de la Maison des examens. Ce message lui indiquait qu'elle allait être poursuivie devant la commission académique de discipline le 22 août avec, à la clé, une possible sanction. Cette convocation faisait suite au « procès-verbal de suspicion de fraude » établi à son encontre, le 3 juillet, par la commission du baccalauréat. Nina Viriot était suspectée par le correcteur de son devoir de philosophie d' avoir eu recours à l'intelligence artificielle pour rédiger sa copie . « Je m'attendais à cette convocation, donc je n'étais pas vraiment surprise, raconte Emmanuelle Viriot, la mère de la candidate. Mais ce qui s'est passé ensuite est assez dingue. »


Le Parisien
21-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Triche au bac : la mère d'une lycéenne clame l'innocence de sa fille... accusée de s'être aidée de l'IA
Ce jeudi 3 juillet, c'est la douche froide pour Nina Viriot, 18 ans. Alors que les résultats du baccalauréat doivent être publiés le lendemain, la jeune femme reçoit sur sa boîte mail un message l'informant qu'un « procès-verbal de suspicion de fraude a été établi » à son encontre. Elle n'aura donc pas accès à son relevé de notes, et ne saura pas si elle a obtenu le bac. Pire, elle ne peut pas valider sur Parcoursup son inscription dans une école d'ingénieure du son qu'elle convoitait et qui avait accepté sa candidature. « On ne s'y attendait pas du tout. Nina était stupéfaite, raconte sa mère Emmanuelle Viriot. Lors des épreuves écrites qu'elle a passées, elle n'a jamais été soupçonnée de triche, aucun surveillant ne lui a fait la moindre remarque et elle n'a jamais signé le moindre procès-verbal. »