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«Sale juif», «sale race» : déferlement de haine antisémite en marge d'un rassemblement propalestinien à Nice
«Sale juif», «sale race» : déferlement de haine antisémite en marge d'un rassemblement propalestinien à Nice

Le Figaro

time24-07-2025

  • Politics
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«Sale juif», «sale race» : déferlement de haine antisémite en marge d'un rassemblement propalestinien à Nice

Christian Estrosi dénonce un «islamo-fascisme» et appelle le préfet à interdire tout rassemblement autour du drapeau palestinien dans sa ville. Quand l'antisémitisme s'invite jusque sur la plus belle avenue de Nice (Alpes-Maritimes). Mercredi soir, en marge d'un rassemblement de soutien à la Palestine sur la Promenade des Anglais, une violente altercation a éclaté entre des manifestants et d'autres individus, sans doute de confession juive. Dans une vidéo d'une quinzaine de secondes diffusée sur les réseaux sociaux, l'un des militants propalestiniens, flanqué d'un bob et d'un maillot de foot, s'en prend verbalement à une personne hors champ. «Tu es une merde de juif», «cours pédé», «sale juif, sale race», « fils de p*** » : les insultes fusent. La séquence a aussitôt été relayée par Christian Estrosi. Le maire (Horizons) de la capitale azuréenne dénonce un «déchaînement de haine antisémite et homophobe» et annonce avoir saisi le procureur de la République ainsi que le préfet des Alpes-Maritimes. Il appelle à faire cesser «immédiatement les rassemblements autour du drapeau palestinien à Nice», estimant que celui-ci est devenu «l'étendard de l'islamo-fascisme antisémite et homophobe». Publicité Le député (UDR) des Alpes-Maritimes Éric Ciotti condamne quant à lui des «Intolérables propos antisémites proférés par des individus abjects», appelant la justice à se montrer «implacable» et «à frapper fort». Le premier adjoint au maire, Anthony Borré, s'est, lui, dit «sidéré par l'antisémitisme assumé et décomplexé», indiquant que les images de vidéosurveillance de la ville seront mises à disposition des enquêteurs. Une enquête en cours Sur X, la militante propalestinienne niçoise Amira Zaiter, condamnée le 30 juin à dix-huit mois de prison, dont six mois ferme par la cour d'appel d'Aix en Provence pour «apologie du terrorisme» et «incitation à la haine» s'est offusquée des propos du premier magistrat de la cité. «Assimiler le drapeau palestinien à 'l'islamo-fascisme antisémite et homophobe' est une insulte à un peuple en lutte pour sa liberté. Le drapeau d'un peuple opprimé n'est pas un étendard de haine. Vos amalgames sont dangereux», a-t-elle écrit. Saisi vendredi matin, le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, confirme l'ouverture d'une enquête pour «injure publique à raison de la religion» et «provocation publique à la haine ou à la violence à raison de la religion». Les investigations ont été confiées à la DIPN (Direction interdépartementale de la police nationale). Le préfet des Alpes-Maritimes Laurent Hottiaux indique avoir saisi à son tour le magistrat au titre de l'article 40. «L'État fera toujours preuve de la sévérité la plus totale face à l'antisémitisme et à toutes les formes de haine !», déclare-t-il.

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