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Travail en salle, proximité avec Ansu Fati et barbecue : les coulisses des premiers pas de Paul Pogba avec Monaco
Travail en salle, proximité avec Ansu Fati et barbecue : les coulisses des premiers pas de Paul Pogba avec Monaco

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time2 days ago

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Travail en salle, proximité avec Ansu Fati et barbecue : les coulisses des premiers pas de Paul Pogba avec Monaco

Arrivé une semaine plus tôt au sein de l'effectif monégasque, Paul Pogba, la vedette du recrutement estival princier, a profité du stage en Angleterre pour mieux faire connaissance avec ses coéquipiers et continué son travail en salle. Dans le petit stade de Chesterfield, érigé à une grosse demi-heure de route au sud de Nottingham, les yeux des 4 000 spectateurs anglais étaient rivés sur les rouges de « Forest ». Vedette locale, l'attaquant néo-zélandais Chris Wood s'est prêté au jeu des photos, selfies et autres dédicaces durant une bonne vingtaine de minutes auprès des jeunes supporters du club des East Midlands. Mais ces derniers ont délaissé leurs idoles locales quand deux stars internationales sont sorties de l'étroit couloir menant aux vestiaires : l'international anglais Eric Dier, seul Monégasque à avoir bravé la grosse pluie britannique au moment de reconnaître la pelouse, et Paul Pogba. Survêtement de l'ASM sur le dos, le champion du monde 2018, recruté fin juin par Monaco, est allé à la rencontre des gamins qui lui criaient à tue-tête des « Paul, Paul » à quelques mètres de là pour bien s'assurer que ce dernier avait bien entendu leurs appels. Ils ont été rassurés : l'ancienne coqueluche de Manchester United a de bons tympans, elle est venue arborer son sourire pour quelques instants souvenirs. Puis la « Pioche » s'est assise en tribune, non loin du petit banc alloué à la délégation monégasque, et quelques mètres en dessous du président Dimitri Rybolovlev. La salle de musculation plutôt que le terrain Mis à part sur une petite story Instagram (vue un bon million de fois) où il a affiché toute son aisance technique en jonglant en chaussettes dans sa chambre d'hôtel, personne n'a encore pu voir la tête d'affiche du mercato français balle au pied. Quand ses coéquipiers enchaînaient leurs séances journalières sur l'un des deux terrains qui leur étaient réservés à Saint George's Park, le lieu de leur stage au beau milieu de la campagne anglaise, le joueur de 32 ans, lui, passait d'une machine à l'autre dans l'une des salles de musculation du complexe de la sélection anglaise. Toujours sous le regard attentif d'un membre du staff et jamais très loin d'une autre recrue, Ansu Fati, lui aussi contraint d'effectuer un travail de renforcement avant de passer au terrain. Privé de programme spécifique à suivre pendant ses vacances, l'ailier prêté par le FC Barcelone retravaille les bases mais il reviendra plus tôt que Pogba. Pour ce dernier, aucune date précise n'aurait encore été fixée pour un retour individuel, crampons aux pieds. L'international français (91 sélections) suit patiemment le processus qui doit lui permettre de revenir à la compétition à l'automne, après trois mois de travail. Une affinité avec Lamine Camara En attendant, il a profité de cette classe verte de six jours pour découvrir ses coéquipiers, en chambres ou durant les créneaux en commun. Il a ainsi pu partager des moments de rigolade autour d'un barbecue, affiché quelques pas de danse sur des sons choisis par un DJ dans l'aile réservée aux joueurs monégasques, ou même parler plats culinaires sénégalais avec Lamine Camara, satisfait de voir que Pogba les appréciait. Celui qui sera amené à jouer un rôle de leader clé dans le onze monégasque a aussi pu observer le comportement de ses nouveaux partenaires lors des deux rencontres de préparation contre Coventry (5-0), mercredi, et celle face à Nottingham Forest (0-0), samedi, venue mettre un point final à cette classe verte outre-Manche. Les Rouges et Blancs sont rentrés quelques heures plus tard en Principauté, où ils profiteront de trois-quatre jours libres avant de reprendre leur programme de mise en route estival. Pogba, lui, continuera à le suivre en individuel. À lire aussi La nouvelle vie de «la Pioche» à Monaco Une semaine de stage productive Medina, un profil qui colle avec l'OM de De Zerbi Une attaque sans idée ni efficacité

« Il ne faut pas croire que je serai un sauveur, je ferai des erreurs aussi » : Eric Dier se confie sur les raisons de son arrivée à Monaco
« Il ne faut pas croire que je serai un sauveur, je ferai des erreurs aussi » : Eric Dier se confie sur les raisons de son arrivée à Monaco

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time6 days ago

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« Il ne faut pas croire que je serai un sauveur, je ferai des erreurs aussi » : Eric Dier se confie sur les raisons de son arrivée à Monaco

Arrivé au tout début de l'été à Monaco, le défenseur anglais Eric Dier fait partie, à 31 ans, des rares trentenaires de l'effectif. Il espère apporter de l'expérience et une plus-value dans le style de jeu d'Adi Hütter. Première recrue de l'été monégasque, Eric Dier est un petit nouveau à l'ASM mais l'international anglais aux 49 capes est paradoxalement un ancien à Saint George's Park, le complexe ultra moderne qui accueille les Three Lions depuis 2012. C'est là, dans la grande banlieue de Birmingham, que l'équipe de la Principauté a élu domicile pour une petite semaine de stage. Sourire aux lèvres et petite attelle au poignet droit, souvenir de son dernier match disputé avec le Bayern Munich dont il s'est presque entièrement remis, le défenseur de 31 ans, longuement passé par Tottenham (2014-2024), a décrit sa motivation à l'idée de relever ce nouveau challenge, dans un rôle bien spécifique. « En Angleterre, les accents trahissent souvent les origines régionales des joueurs. Vous, vous n'en avez pas. Pourquoi ?Oui, c'est étrange mais on me le dit souvent. C'est parce que j'ai grandi au Portugal (de 7 à 20 ans). C'est pareil pour mes frères et soeurs. On a un petit côté international. Cette facette internationale explique-t-elle en partie votre parcours ? Être formé au Sporting CP et passer du Bayern Munich à Monaco, c'est rare pour un joueur que passer mon enfance à Lisbonne m'a apporté quelque chose de différent. L'apprentissage d'une nouvelle langue, ça a beaucoup de valeur à mes yeux. Je suis quelqu'un qui s'adapte bien dans d'autres pays. J'espère vite prendre le pli à Monaco. Mes parents ont vécu récemment à Paris, jusqu'à l'année dernière, donc je suis venu plusieurs fois en France. J'espère que la prochaine fois, on fera l'entretien en français (Rire.) L'ASM comme étape de carrière, c'est une vraie surprise ?Vous savez, dans le monde du foot, c'est impossible de déterminer où vous serez dans six mois. C'est l'une des choses sympas de ce métier. Je suis très heureux de mon parcours, des cultures, des différentes approches du foot que j'ai pu découvrir. Ça m'a nourri. J'ai beaucoup aimé l'Allemagne par exemple. « Il y a des joueurs talentueux ici et ça motive d'être dans un vestiaire comme ça, ça donne de l'énergie » Que retenez-vous de cette année et demie à Munich, où vous étiez arrivé en fin de contrat ?Plein de bons souvenirs. Le plus fort a évidemment été de gagner la Bundesliga (au printemps 2025). En jouant là-bas, j'ai surtout réalisé que le plus beau dans notre métier était le cheminement, bâtir quelque chose ensemble puis atteindre nos objectifs. J'y ai beaucoup appris. Quelle vision de Monaco aviez-vous avant d'y signer ?L'ASM fait partie de ces clubs dont on porte le maillot un peu partout dans le monde et vous l'identifiez tout de suite. Monaco a toujours eu beaucoup de bons joueurs, je n'en ferai pas la liste parce qu'elle est assez longue. Il a connu beaucoup de succès aussi. Quel challenge vous êtes-vous fixé en devenant monégasque ?L'équipe a vécu une belle saison passée et l'idée est de s'appuyer dessus pour continuer à grandir. Je viens avec la volonté de l'aider dans cette progression. Elle est assez jeune, je ne suis d'ailleurs pas habitué à être l'un des plus vieux ! Je crois que Paul (Pogba) est le seul qui soit plus âgé que moi (32 ans contre 31). Il y a des joueurs talentueux ici et ça motive d'être dans un vestiaire comme ça, ça donne de l'énergie. J'ai vraiment envie de les aider à se développer. C'est une responsabilité qui me plaît. D'être le grand frère ?(Il rit.) Non ! C'est plutôt de donner le bon exemple. Pas avec des mots mais avec des gestes du quotidien, la manière dont je prends soin de moi en tant qu'athlète, de m'entraîner. « Dans mon prochain challenge, je voulais aider à construire quelque chose » La saison passée, l'ASM a souvent péché par ses erreurs individuelles. Êtes-vous là pour contribuer à ce qu'il n'y en ait plus ?Non, il ne faut pas croire que je serai un sauveur. Je ferai des erreurs aussi. Tout le monde en fait. Après, peut-être que j'aiderai à mieux les digérer. S'il y a une chose que j'ai comprise dans ma carrière, et c'est l'une des plus importantes pour faire la différence, c'est de savoir comment réagir pour rebondir après avoir commis une erreur. C'est important d'aller de l'avant sur le moment. Ce n'est pas un secret que les dirigeants voulaient insuffler un peu d'expérience. C'est quelque chose d'excitant pour moi et c'est ce que je leur ai dit pendant nos discussions : dans mon prochain challenge, je voulais aider à construire quelque chose. Le directeur général Thiago Scuro a parlé de votre capacité à orienter le jeu depuis l'arrière. C'est aussi pour cela que vous avez été recruté ?Je pense qu'il faisait référence au fait de jouer face à des blocs reculés. Là, les joueurs défensifs doivent avoir un impact dans les phases de possession. Avec le Bayern, j'ai souvent évolué face à des adversaires qui nous attendaient en position basse, ça vous pousse à trouver des solutions. J'aime jouer dans le camp adverse et savoir être agressif à la perte du ballon pour le récupérer vite. Vous êtes aussi un joueur de duels. Au Bayern, vous étiez souvent confronté à des un-contre-un, parfois en position haute. Vous aimez ces prises de risque ?Oui, beaucoup. En ce moment, le football va de plus en plus dans ce sens. C'est très intéressant. Il faut savoir anticiper. Être en mesure de réagir rapidement, c'est assez primordial actuellement. » À lire aussi Comment Le Havre a perdu son phénomène Pour voir Pogba, il faudra être patient Les Bleus sont sa République Maillots portés, offerts et aussitôt revendus : un filon en or

« Ansu Fati est un peu plus proche de rejoindre l'équipe que Paul Pogba » : Adi Hütter, entraîneur de Monaco
« Ansu Fati est un peu plus proche de rejoindre l'équipe que Paul Pogba » : Adi Hütter, entraîneur de Monaco

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time6 days ago

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« Ansu Fati est un peu plus proche de rejoindre l'équipe que Paul Pogba » : Adi Hütter, entraîneur de Monaco

Après le large succès de son équipe face à Coventry, ce mercredi (5-0), l'entraîneur de Monaco a fait un petit point sur son effectif, satisfait des débuts d'Eric Dier et patient au sujet d'Ansu Fati et de Paul Pogba, les deux autres recrues estivales. « Monaco sort de son deuxième match de préparation avec un succès 5-0 contre Coventry. Êtes-vous satisfait ?C'était un bon test pour nous, et on a été plutôt bons. Je suis plus content de la seconde période, où nous avons davantage développé un joli football : on a été meilleurs avec le ballon et dans le pressing. On a été plus matures qu'en première période, même si on a été tout à fait corrects sur cette période aussi. Qu'avez-vous pensé des débuts d'Eric Dier, qui a joué les quarante-cinq dernières minutes associé à Thilo Kehrer ?Top, excellent. Il a tout de suite montré pourquoi on l'a recruté, avec son expérience et la manière dont il a organisé le système défensif avec Thilo. Il l'a très bien fait, comme Wilfried (Singo) en première période. On a aussi Chris Mawissa qui est costaud derrière (*). Eric a beaucoup communiqué, c'est ce qu'on attend de lui. Par la parole ou par les gestes. Il est calme avec le ballon, il sait quand le lâcher après avoir attiré l'adversaire. Il a joué à Tottenham, au Bayern. Il sait ce qu'il doit faire. Après quarante-cinq minutes pour l'ensemble des joueurs aptes, l'idée sera-t-elle que certains en jouent soixante, samedi contre Nottingham ?Oui, sûrement. Je voulais que tout le monde soit d'abord au même niveau (ce mercredi) parce que ça n'a pas de sens de déséquilibrer immédiatement les temps de jeu. Le lendemain, c'est impossible de s'entraîner tous ensemble. C'était bien sur les deux premiers matches (après la victoire sur le Cercle Bruges, vendredi). On changera ensuite. « Il y a beaucoup de joueurs qui plaisent à des clubs, et lui en fait partie bien sûr. C'est un international brésilien. On verra ce qui se passe pour lui » Au sujet de Vanderson Pourquoi Vanderson n'a-t-il pas joué sur les deux premiers matches ?Il faut que nous fassions attention à la santé de nos joueurs. La saison est très longue. Ça n'a pas de sens de faire jouer un élément s'il y a un risque de blessure. On veut des joueurs en forme, physiquement comme mentalement. Faut-il aussi y voir un lien avec le mercato ?Frank Lampard (l'entraîneur de Coventry) est venu me voir pour me dire que j'avais une très bonne équipe. Il y a beaucoup de joueurs qui plaisent à des clubs, et lui en fait partie bien sûr. C'est un international brésilien. On verra ce qui se passe pour lui. C'est le mercato, il y aura des arrivées, des départs. Saïmon Bouabré a fait une bonne période, avec un but, après une première belle performance contre le Cercle Bruges. Comptez-vous sur lui ?C'est un jeune joueur talentueux mais je fais attention. Quelques fois, les jeunes ne font pas toujours preuve de patience au bon moment. Ils pensent que leur carrière est à l'arrêt s'ils ne jouent pas assez souvent. Il y a de la concurrence dans ce secteur (de milieu offensif) avec Golovine, Akliouche, Ben Seghir, Minamino, etc. On est une équipe de haut niveau et c'est normal d'avoir un bon effectif. Et c'est agréable d'avoir des jeunes comme Saïmon, (Aladji) Bamba qui a encore été bon ce mercredi, Lucas (Michal). Où en sont Paul Pogba et Ansu Fati dans leur préparation ?Ils travaillent sur leur structure physique, leur équilibre. On ne peut pas comparer les deux. Je pense qu'Ansu est un peu plus proche de rejoindre l'équipe. À Barcelone, il n'a pas pu travailler comme il le devait. On essaie de le remettre à niveau, il ne faut pas le faire trop tôt. On fait attention. Tous les deux ont faim de ballon. Ils s'en rapprocheront dans les semaines à venir. »

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