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Ce livre qu'Erri de Luca emporte en vacances : «Je choisis toujours des écrivains d'un autre pays et traitant d'autres siècles que le mien»
LIVRE D'ÉTÉ 6/9. - Dans ma valise, je mets un roman talisman, un auteur fétiche, le plein d'émotions… Neuf personnalités se racontent entre les lignes en révélant quel ouvrage elles emportent en vacances. Aujourd'hui, l'écrivain nous parle du livre Quentin Durward, de Walter Scott.
«Ces temps-ci, je suis sous le charme des romans de Walter Scott. Je suis fasciné par la façon dont il nous entraîne dans les péripéties de ses héros, en l'occurrence un Écossais qui fuit son pays et devient archer du roi Louis XI. Mon admiration pour Scott tient aussi au genre dans lequel il s'est spécialisé : les romans historiques me permettent d'être sur place, de suivre les événements à hauteur de personnages, quand des dates ou des chroniques échouent à incarner les choses. Je choisis toujours des écrivains d'un autre pays que le mien, traitant d'autres siècles que le mien. Et comme j'oublie tout ce que je lis, je pourrai reprendre Quentin Durward dans ma valise pour l'année prochaine…»
Erri de Luca publie aux Éditions Gallimard Récits de saveurs familières,
coll. Blanche (256 p., 18 €), et le recueil Récolte à la lumière du jour, précédé d'Œuvre sur l'eau (176 p., 20,50 €), traduits de l'italien par Danièle Valin.