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2 days ago
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Esports World Cup : Heretics l'emporte sur Valorant, le point sur les premiers résultats
La première semaine de l'Esports World Cup s'est achevée ce dimanche à Riyad en Arabie saoudite, accouchant de ses premiers résultats, dont la victoire des Européens de Team Heretics sur le jeu Valorant. Avec un concert de Post Malone en cérémonie d'ouverture, signe que l'Arabie saoudite s'apprête encore à dépenser sans compter tout l'été, l'Esports World Cup s'est officiellement ouverte cette semaine à Riyad. L'immense festival d'esport, qui donnera lieu au total à 25 compétitions sur sept semaines, a même accouché de ses premiers résultats, dont la victoire de Team Heretics sur le jeu Valorant. Ce succès pourrait signer un tournant pour l'écurie européenne, vice-championne du monde en 2024, qui courait derrière un premier trophée depuis son arrivée au plus haut niveau. Après cinq finales perdues, Benjy « benjyfishy » Fish et ses coéquipiers semblent avoir brisé une barrière mentale à l'EWC, remontant un désavantage de deux manches face à Fnatic, l'autre club phare en Europe, pour l'emporter à l'arraché (4-13, 1-13, 13-11, 13-10, 13-10) dans le match pour le titre. Dans les autres compétitions de la première semaine, la sensation est venue de Goichi « GO1 » Kishida (DetonatioN FocusMe), vainqueur sur le jeu Fatal Fury. Le Japonais, légende du versus fighting, ajoute une nouvelle ligne à son riche palmarès, construit sur une dizaine de jeux différents en 16 ans de carrière. Sur Apex Legends, le titre est revenu au club chinois VK Gaming, alors que le tournoi Rennsport a consacré Team Redline. L'écurie de Max Verstappen l'a emporté devant Virtus. Pro et les Français de Team Vitality, qui ont marqué des points précieux dans la compétition par clubs.


L'Équipe
07-07-2025
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À l'Esports World Cup, un évènement toujours aussi pharaonique mais à l'intérêt discutable
Gigantesque tournoi organisé tout au long de l'été sur plus de 25 jeux en Arabie saoudite, l'Esports World Cup lance sa deuxième édition ce mardi. Malgré les 70 millions de dollars investis, l'intérêt du rendez-vous pose toujours question. Le format : sept semaines, 25 jeux, 70 millions de dollars Lancée en grande pompe l'année dernière, l'Esports World Cup revient encore plus fort en 2025. 25 compétitions - contre 22 auparavant -, 70 millions de dollars - contre 60 - : l'événement saoudien, qui se lance ce mardi et durera jusqu'au 24 août, s'annonce une nouvelle fois pharaonique et lucrative... Particulièrement pour les clubs, qui tenteront de briller dans le classement qui leur est réservé, en empochant des points via les bons résultats de leurs équipes ou joueurs, pour viser les 7 millions de dollars alloués au vainqueur. Aussi clinquants que soient ces chiffres, et malgré la présence des clubs les plus populaires au monde et de Cristiano Ronaldo en ambassadeur, l'EWC peine tout de même à susciter un engouement global. Sur la plupart des gros jeux, la compétition est toujours trop en marge du circuit principal pour avoir un quelconque prestige. Surtout, l'image du tournoi est toujours ternie, du moins en Occident, par l'image sulfureuse de l'État saoudien, le seul financement de cette course aux millions, régulièrement épinglé pour ses atteintes aux droits de l'homme. Preuve en est : avant même qu'elle ne se lance, l'EWC a subi un sérieux camouflet, avec l'annulation de son tournoi Geoguessr, le jeu ayant décidé de se retirer du programme après la grogne de sa communauté. En l'état, il paraît toujours difficile d'imaginer des spectateurs de se déplacer jusqu'à Riyad, hors invitation... Reste à voir, malgré tout, comment sera gérée l'organisation dans ce climat, alors que les Jeux Olympiques de l'esport, prévus pour 2027 dans la monarchie du Golfe, se profilent à l'horizon. Le programme : un intérêt inégal entre les tournois Cette fois, plus aucun mastodonte de l'esport actuel ne manque à l'appel. Absent de la première édition, Valorant (du 8 au 13 juillet) a été intégré au programme EWC, pour un tournoi avec 16 des meilleures équipes du monde, dont la Karmine Corp. Mais, malgré sa dotation, le tournoi, calé bizarrement dans la saison, devrait souffrir d'un manque de prestige, comparé aux Masters et aux Champions. Le problème est le même sur d'autres gros jeux, que ce soit League of Legends (du 16 au 20 juillet), où l'EWC apparaît comme une resucée du Mid-Season Invitational, sur Counter-Strike (20 au 24 août), où sera très attendue Team Vitality, ou sur Call of Duty (du 24 au 27 juillet). Sur Rocket League, en revanche, la situation est légèrement différente : placé juste avant les Mondiaux, le tournoi permettra au moins de passer en revue les principaux favoris. Mais pour trouver de l'intérêt à l'EWC, il faudra surtout se tourner vers des scènes plus mineures, qui ont placé le rendez-vous saoudien au coeur de leur calendrier. Ce sera notamment le cas de beaucoup de jeux mobiles (Honor of Kings, PUBG Mobile) ou de versus fighting (Fatal Fury, Tekken, Street Fighter), mais aussi d'EA Sports FC (du 7 au 10 août), qui a choisi d'organiser à Riyad son Championnat du monde, auquel participeront les Français Julien « Fouma » Perbal, Leandro « LJR Peixoto » Peixoto et Brice « Brice » Masson. Sur Starcraft II (du 22 au 25 juillet), Clément « Clem » Desplanches, sacré champion du monde pour la première fois à Riyad l'an passé, tentera de défendre son titre. Enfin, la principale curiosité de cet été d'esport sera la tenue d'un tournoi d'échecs (29 juillet au 1er août), avec la plupart des meilleurs joueurs au monde, dont Magnus Carlsen et les Français Alireza Firouzja et Maxime Vachier-Lagrave. L'occasion de voir comment va concrètement s'opérer le mariage entre ces deux univers, qui n'ont cessé de se rapprocher ces derniers mois. Les clubs à suivre : Falcons en favori, Vitality en outsider Vainqueur l'an dernier d'une compétition pour laquelle elle avait investi sans compter, Team Falcons remet son titre en jeu à domicile... Mais le club saoudien, dans lequel le gouvernement local a massivement investi, part encore avec une large longueur d'avance, puisqu'il sera participera à au moins 19 des 25 tournois du programme, avec énormément de favoris dans ses rangs. Derrière, les Russes de Virtus. Pro, les Saoudiens de Twisted Minds et les Américains de Team Liquid, engagés sur une dizaine de jeux, font figure de principaux outsiders. Mais il faudra certainement compter également sur Team Vitality : le club français est présent sur onze tournois, avec de bonnes chances de titres sur certains (CS, le tournoi féminin de MLBB...). Pour Gentle Mates et la Karmine Corp, qualifiés sur seulement deux jeux, les ambitions seront en revanche forcément moindres...