6 days ago
C'est vous qui le dites 5 août: Trump et la Suisse, les radars
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Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 5 août.
24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 14h31
Quand l'aplatventrisme sert de politique
L'imposition d'une taxe de 39% par l'homme orange ou Mad Donald dépasse l'entendement. Cet homme au pouvoir démesuré réagit comme un enfant de 7 ans: «L'Europe est méchante avec nous!», ou «La Suisse a gagné trop d'argent sur notre dos, c'est du vol» (dixit).
Comme Poutine, Trump ne comprend que les rapports de force. L'Europe, qui monte en puissance, ne se laisse plus mener par le bout du nez. Elle sera taxée à 15%. Notre gouvernement a montré son incompétence, trop habitué aux courbettes diplomatiques, il doit se ressaisir. Il faut arrêter de temporiser et de croire au Père Noël.
Le business guide le monde. Les termes «équitable», «diversité», «inclusion» ou «respect» sont ignorés. Le gouvernement américain n'est plus fiable. Le contrat (boiteux) d'achat des avions de guerre américains est une bonne occasion de montrer les dents. Une hausse annoncée de 1 milliard fausse déjà les conditions. Osons enfin stopper cette folie qui ne nous coûtera au final que 700 millions de dédommagements, à la place de 4 ou 5 milliards pour des avions à problèmes. Et tournons-nous vers nos voisins et leurs Eurofighters ou Rafales.
Comme le dit votre journaliste Florent Quiquerez, «jamais l'Europe ne nous a ridiculisés à ce point». Face à cet odieux chantage, ce n'est en tout cas pas aux contribuables suisses, comme cela a été suggéré par l'UDC, de venir en aide aux entreprises suisses. Pendant des années, elles ont engrangé des profits gigantesques. Qu'elles mesurent maintenant les effets pervers du libéralisme à outrance.
Xavier Koeb, Châtel-Saint-Denis Droits de douane
La Suisse à la croisée des chemins
Depuis plus de quarante ans, notre pays fait face à une Union européenne contestée dans sa tour d'ivoire de Bruxelles, éloignée du quotidien de ses citoyens, réagissant par la menace à l'encontre de ses membres, tout en exerçant une pression continue à l'encontre de notre pays par une législation tatillonne et pusillanime, remettant en cause notre fiscalité, notre législation, notre démocratie directe, tout en faisant part d'exigences inadmissibles. D'un côté, la pression version 2.0 du président Trump, qui ne comprend les chiffres qu'à moitié, et c'est une litote, mais les faits sont là, nous sommes menacés d'être broyés entre le marteau et l'enclume, car comment raisonner avec un Trump qui ne comprend que le chantage et la force, et de l'autre, une Union européenne dirigée par des politiciens qui n'ont souvent jamais travaillé voulant nous imposer des diktats sur la base de paramètres discutables?
Je comprends les inquiétudes des partis politiques, les uns redoutant les conséquences pour notre économie, les autres craignant un tsunami par l'arrivée massive de travailleurs étrangers, ou d'autres inquiets de l'insécurité grandissante liée à une politique d'immigration largement incontrôlée.
Depuis 1291, la Suisse a toujours serré les rangs en cas de danger. Aujourd'hui, nous devons taire nos divergences, en n'acceptant ni de rallier une Union européenne sous la contrainte, ni de nous soumettre aux exigences d'un homme. Nous devons continuer d'affirmer notre indépendance et nos valeurs, qui ont fait la grandeur et la prospérité de notre pays.
Patrick Simon, Clarens Radars
Je réagis à l'article «L'argent des radars fait vrombir le débat politique» («24 heures» du 29 juillet). Des millions récoltés dans plusieurs cantons, le résultat de près de 400'000 contraventions pour vitesse excessive. Les citoyens se révoltent et dénoncent une «arnaque». Alors là, c'est le comble. C'est la faute à qui? Mais aux automobilistes. S'ils ou elles conduisaient normalement, en respectant la signalisation routière, l'État encaisserait 0 franc. Peut-être que les radars sont placés dans des endroits vicieux. Mais lancer une initiative populaire pour réduire ou déplacer le nombre de radars, cela ne changera rien.
Jean-Jacques Monod, Écublens
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