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Nastasia Nadaud va jouer avec Nelly Korda et Minjee Lee à l'Amundi Evian Championship
Nastasia Nadaud va jouer avec Nelly Korda et Minjee Lee à l'Amundi Evian Championship

L'Équipe

time11-07-2025

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Nastasia Nadaud va jouer avec Nelly Korda et Minjee Lee à l'Amundi Evian Championship

Les parties du moving day de l'Evian Championship viennent de tomber. La jeune Française Nastasia Nadaud va évoluer avec la numéro 1 mondiale Nelly Korda et l'Australienne Minjee Lee, qui vient de remporter le PGA. Le rêve continue. 74 joueuses ont réussi à passer le cut (+ 2), vendredi à l'Amundi Evian Championship. Parmi elles, trois Françaises : Céline Boutier (-4), Nastasia Nadaud (-4), Perrine Delacour (-1). Une excellente nouvelle pour les organisateurs qui se souviennent qu'en 2023, l'excellent classement de Céline Boutier après deux journées, avait incité le public à venir en masse pour soutenir la numéro 1 française. Cela lui avait bien réussi puisqu'elle s'était imposée. Nadaud n'a pas encore de fan club du haut de ses 20 printemps mais la jeune joueuse d'Aix-les-Bains sait qu'elle sera soutenue et encouragée. Les membres de son club n'ont pas beaucoup de kilomètres à faire. Ils étaient nombreux, ils le seront encore un peu plus, c'est ce que nous a expliqué Matthieu Camison, le directeur général du golf d'Evian. Son téléphone a sonné et va encore sonner. Nastasia Nadaud joue à merveille depuis le début de la semaine, et ce vendredi, elle a encore passé un cap, avec cinq birdies, et un par sur le trou numéro 2, ce joli par 3, iconique. Un trou qu'elle détestait, un trou qui lui jouait des tours à chaque fois qu'elle a disputé un tournoi sur ce tracé. Cette fois, elle a brisé la malédiction. Peu de temps après avoir signé sa carte, elle a confié que ce par avait été comme un déclic pour elle... Elle apprend vite. Et elle va encore apprendre aujourd'hui puisqu'elle va jouer avec Nelly Korda et Minjee Lee, la numéro 1 mondiale et l'Australienne qui a déjà gagné trois majeurs dans sa vie dont l'Amundi Evian Championship en 2021 et le PGA il y a quelques semaines. Nastasia Nadaud ne réalisait pas sa performance. En découvrant le nom de ses partenaires, elle va certainement comprendre qu'elle a changé de dimension. Korda, un début inquiétant Perrine Delacour jouera également samedi et dimanche. Samedi, elle sera associée à Rose Zhang et Hyo Joo Kim. Elle s'est accrochée pour jouer dans le par avec notamment un bogey capital arraché sur le 17 après une erreur de profondeur sur le deuxième coup. Son caddie s'est trompé. « L'erreur est humaine », glisse la joueuse de 31 ans, qui travaille beaucoup sur elle. Parmi les joueuses qualifiées, on compte aussi deux joueuses qui évoluent encore dans le monde amateur. Il y a la Colombienne, Maria Marin, 18 ans. À côté de son golf jeudi, elle a recouvré ses esprits, et son swing pour jouer - 2 et continuer à rêver, à côtoyer ses idoles. L'autre est l'Anglaise Lottie Woad, dont on va certainement reparler dans les jours, les mois et les années à venir. Par les spécialistes de la discipline, elle est considérée comme la future grande de demain. En début de semaine, l'étudiante américaine confiait qu'elle ne savait pas quand elle passerait professionnelle. Elle adore sa vie, elle adore la fac, le sport à la fac et les compétitions organisées aux États-Unis. Elle a signé une carte de - 3 jeudi. Vendredi, elle a joué - 2, avec un dernier birdie sur le 18. Elle vient de gagner en Irlande un tournoi professionnel du circuit européen. Les conditions étaient infernales, elle les a domptées. Après deux tours, elle est - 5, à cinq coups de Somi Lee, la Coréenne (-10), qui devance Grace Kim, l'Australienne (-9) et Jennifer Kupcho, l'Américaine (-8). Comme Woad, Korda est - 5. On a bien cru que la numéro 1 mondiale ne pourrait pas goûter au moving day. Son début de partie inquiéta ses plus fidèles supporters avec deux bogeys au 12 et 13 et un double bogey sur le 16, un court et joli par 3. Mais Korda est la meilleure joueuse du monde, et comme pour Scottie Scheffler, un coup de folie suffit à relancer une machine mal huilée ou un swing grippé. Sur le 18, elle s'est offert un eagle. Minjee Lee a aussi bataillé avec une entame catastrophique : 3 bogeys sur les 3 premiers trous et un double sur le 6... Elle a relevé la tête pour finalement scorer dans le par avec un score total de - 5. Boutier partira, elle, à 9 h 25 avec Cara Gainer et Ina Yoon.

Quand Guillaume Canet joue au golf avec Alex Albon
Quand Guillaume Canet joue au golf avec Alex Albon

L'Équipe

time09-07-2025

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Quand Guillaume Canet joue au golf avec Alex Albon

L'acteur et réalisateur Guillaume Canet a disputé le Pro-Am du Amundi Evian Championship, jouant avec le pilote de chez Williams. Ce mercredi s'est tenu le Pro-AM du Amundi Evian Championship. Un rendez-vous excitant pour tous les golfeurs amateurs qui ont eu la chance d'être invités et de partager une partie avec les meilleures joueuses du monde. Parmi les élus, on a vu Guillaume Canet qui a pu évoluer avec Lily Muni He, une Chinoise de 26 ans, compagne d'Alex Albon, le pilote de F1, qui était là également avec ses clubs. Comme de très nombreux joueurs, ils ont un tantinet souffert sur le tracé étroit d'Evian où il n'y a pas beaucoup de place pour poser la balle et les greens pentus qui rendent le putting incertain ou le transforment en cauchemar. Il y a aussi cette pression, ce poids que l'amateur, même bon joueur, ressent à l'idée d'être regardé par l'une des meilleures joueuses du monde, avec cette sensation de ne plus savoir jouer au golf, ou d'avoir des clubs qui pèsent des tonnes. C'est très désagréable surtout quand ça dure 18 trous. « Le premier sponsor que j'ai eu, je l'ai rencontré sur un pro-am » Nelly Korda, n°1 mondiale Franck Riboud, le grand patron du tournoi, était détendu et souriant, malgré quelques contrariétés golfiques. Il a joué avec ses frères, Patrice et Gilles, et Nelly Korda, la n°1 mondiale, souriante et disponible, aidant très souvent ses trois partenaires à lire et comprendre les pentes. Une publication partagée par Alex Albon (@alex_albon) Malgré les 5 heures passées sur le parcours, la veille du début du tournoi, elle a expliqué que ce genre de rendez-vous était capital pour une professionnelle. Invitée à s'exprimer en conférence de presse, elle a évoqué le côté positif de l'événement, si important pour les joueuses, notamment au début de leur carrière, car cela leur permet aussi de rencontrer des partenaires et des sponsors : « Cela ne me dérange pas. Vous savez, le premier sponsor que j'ai eu, je l'ai rencontré sur un pro-am, ça te permet de rencontrer des gens incroyables qui vous aident, qui vous supportent. » Sur le parcours, on a pu également croiser Antoine Kombouaré, l'ancien entraîneur de Nantes, excellent golfeur. Il évoluait avec son épouse et Carlota Ciganda, la joueuse espagnole.

« C'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir » : Pauline Roussin-Bouchard, le bonheur dans la simplicité
« C'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir » : Pauline Roussin-Bouchard, le bonheur dans la simplicité

L'Équipe

time09-07-2025

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« C'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir » : Pauline Roussin-Bouchard, le bonheur dans la simplicité

En très grande forme avant d'aborder le majeur d'Evian, la numéro 2 française Pauline Roussin-Bouchard ne veut plus se prendre la tête à cause du golf. Pauline Roussin-Bouchard ne veut plus se prendre la tête. Elle le dit. Elle le répète. Et elle le fait. Rien que pour cela, on a déjà envie de l'applaudir parce que s'il y a bien un sport où les remises en question, les doutes, les coups de mou, les envies de tout envoyer valdinguer dès que ça tangue pourrissent l'existence, c'est bien le golf... Cette nouvelle approche réussit bien à la jeune Française (25 ans) qui sera l'une des attractions du Amundi Evian Championship, le quatrième majeur de la saison, qui commence ce jeudi sur les magnifiques et somptueux bords du lac Léman. Elle vient d'enchaîner deux tops 10, notamment lors du PGA Championship, le précédent Majeur, qui s'est joué au Texas dans des conditions infernales et venteuses. Roussin-Bouchard dit qu'elle joue bien depuis le début du mois de mai mais que les résultats ne venaient pas. Elle ne s'est pas énervée. A-t-elle changé quelque chose pour que les bons scores tombent et récompensent les excellentes sensations sur le parcours ? On lui a posé la question la semaine dernière quelques heures avant de prendre l'avion pour retrouver l'Europe, la France et ses parents. « Je réfléchis, pour savoir si je révèle des choses, ou si je ne révèle pas... Je dirai que... Attendez, je réfléchis encore. J'ai mis de la simplicité, c'est-à-dire que le swing s'est calé, j'ai eu un peu d'aide sur place pour fixer ce swing ou pour que ce swing soit plus stable, raconte la golfeuse de 25 ans. Et après, c'est un peu, c'est moi... J'ai analysé les leçons, j'ai utilisé les semaines hors majeur pour peaufiner et être performante sur les grands rendez-vous, avec beaucoup de simplicité. » « Etre plus simple, c'est ne pas forcer, se dire que quand tu joues bien, et bien parfois, ça arrive, et ne pas forcément tenter à chaque fois de sur analyser. L'important, c'est de bien rester sur le process, de ne pas penser au résultat. » Pauline Roussin-Bouchard Elle évoque aussi des discussions sur le bord du parcours avec des gens dont elle taira les noms. Elle explique avoir beaucoup écouté les conférences de presse des garçons qui combattaient à Oakmont où s'est joué le dernier US Open. Lesquels ? « J'ai bien aimé les mots de Brooks Koepka, confie Roussin-Bouchard. On a un peu parfois l'impression qu'il faut s'arracher pour bien jouer, bah non... Être plus simple, c'est ne pas forcer, se dire que quand tu joues bien, et bien parfois, ça arrive, et ne pas forcément tenter à chaque fois de sur analyser. L'important, c'est de bien rester sur le process, de ne pas penser au résultat. » De ne pas regarder le leader board... Ce qu'elle a fait au Texas, lors du PGA. Elle raconte : « Lors du deuxième jour, à trois trous de la fin, je me suis posé la question... Est-ce que je regarde le classement et où est le cut ? Et je me suis dit que de toute façon, ça n'allait rien changer. Je n'ai pas regardé. » Elle a terminé sur deux birdies et un par pour s'offrir un cut et un week-end dément dans le vent texan. « Et plus c'est dur, ajoute-t-elle, plus tu dois faire simple, c'est ma phrase du moment, elle me va bien. » Elle éclate de rire et reprend : « Ça ne sert rien de se compliquer la vie sur un parcours qui va de toute façon être complexe. » Rester simple, combative aussi, pour ne pas laisser le golf prendre trop de place, pour rester le plus naturel possible. « J'essaye d'être moi. D'ailleurs, je suis moi, et j'emmerde le monde. Le golf prend tellement de place, c'est comme dans une relation amoureuse, le golf brise le coeur. Il faut savoir rebondir. » S'éloigner un peu. Elle se l'autorise, de plus en plus, même si ça peut parfois interloquer son entourage ou le milieu. Juste avant la semaine du PGA, elle est allée courir 3 heures pour 30 kilomètres de souffrance et de bonheur. Dimanche, elle a disputé un trail d'une dizaine de kilomètres, à Pont-du-Fossé (Hautes-Alpes), et terminé sur la deuxième marche du podium... À lire aussi Saddier-Couvra, le British Open les attend Owen Wilson : «Quand j'ai vu Messi arriver vers moi...» J. J. Spaun, un destin hollywoodien Le gros coup de fatigue de McIlroy

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