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Triple victoire contre les Bleus, nouveaux talents, leadership de Savea : Scott Robertson et les All Blacks sont sur le bon chemin
Triple victoire contre les Bleus, nouveaux talents, leadership de Savea : Scott Robertson et les All Blacks sont sur le bon chemin

L'Équipe

time3 days ago

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Triple victoire contre les Bleus, nouveaux talents, leadership de Savea : Scott Robertson et les All Blacks sont sur le bon chemin

Entre l'injonction de ne pas perdre et celle de lancer de nouveaux joueurs, le sélectionneur des All Blacks a plutôt bien négocié cette série de trois matches face à la France, soldée par autant de victoires. Où en est Scott Robertson, alors que s'achève l'épisode 1 de sa deuxième saison à la tête des All Blacks ? Cette entrée en matière s'est conclue par trois victoires en trois rencontres face au quinze de France. Chaque match a offert un scénario différent. Pour leur première sortie de la saison, les All Blacks ont été accrochés par des Français volontaires. Dans un match indécis jusqu'au bout, ils ne l'ont emporté que de justesse (31-27) au Forsyth Barr Stadium de Dunedin, inscrivant quatre essais, tandis que trois autres leur furent refusés. Plus en rythme lors du deuxième test à Wellington, ils se sont largement imposés 43-17, avec six essais à la clé. Ce samedi, lors du troisième et dernier match au FMG Stadium après avoir été menés 17-19 à la pause, les Néo-Zélandais se sont finalement imposés 29-19, inscrivant au final quatre essais. Ils n'ont pris l'avantage qu'à la 59e minute, sont moins souverains qu'autrefois, mais cette équipe en reconstruction semble sur le bon chemin : après avoir encaissé trois essais lors du premier match, puis deux lors du second, elle a resserré sa défense pour n'en concéder qu'un seul à Hamilton, malgré un turnover de dix joueurs. Le paquet d'avants all black n'a pas été outrageusement dominant face au quinze de France, ce qui pose la question de sa tenue face aux Sud-Africains en septembre ou aux Irlandais en novembre prochain. Les Néo-Zélandais ont multiplié les maladresses et eu du mal à trouver des automatismes. Pour autant, « Razor » peut se satisfaire d'avoir obtenu la triple victoire qu'il espérait pour lancer sa saison. Malgré l'absence de joueurs clés blessés _ comme le pilier Tamaiti Williams, le troisième-ligne Wallace Sititi ou encore le deuxième-ligne Scott Barrett _ et la pression de l'obligation de résultat, il a pu ensemencer l'avenir en lançant des joueurs qui ont su saisir leur chance. Le premier d'entre eux est le deuxième-ligne Fabian Holland (2,04 m, 124 kg), véritable révélation de ces tests. Jeté dans le grand bain à 22 ans, il a brillamment répondu présent, fut titulaire lors des trois matches et a livré 240 minutes de haute volée. Ruben Love (24 ans, 2 sélections) trois-quarts polyvalent capable d'évoluer à l'arrière comme à l'ouverture, a également réussi son examen de passage ce samedi. Robertson compte faire éclore ce joueur de caractère en vue de la Coupe du monde 2027. Il s'inscrit dans un projet baptisé « 4-4-4 » : identifier quatre joueurs à chaque poste de la ligne de trois-quarts. Lors de nos échanges avec le coach des All Blacks, « Razor » a souvent parlé de Thomas Ramos, un joueur dont il apprécie la polyvalence et la « capacité à jouer 10 ou 15 avec la même qualité ». C'est précisément ce qu'il recherche dans sa ligne de trois-quarts en vue de 2027 : il souhaite des joueurs aptes à jouer indistinctement à plusieurs positions. C'est le cas avec Beauden Barrett et Damian McKenzie capables d'alterner entre 15 et 10. C'est le cas avec Will Jordan, arrière de formation, qui s'est montré déterminant à l'aile ce samedi, en inscrivant notamment le premier essai néo-zélandais. C'est également le cas de Jordie Barrett, dont l'entrée en jeu (55e) a été décisive. « Quand on le voit ainsi aller de l'avant, on ne peut pas ne pas le suivre. Il nous galvanise ! » Le troisième-ligne Christian Lio-Willie, à propos d'Ardie Savea C'est cette quête de polyvalence qui a poussé Robertson à décaler Rieko Ioane, habituel centre, à l'aile pendant cette série. L'idée : multiplier les options. Il va bientôt récupérer Leicester Fainga'anuku, meilleur ailier du Super Rugby 2023, revenu du RC Toulon où il a souvent évolué au centre, dans l'un des Championnats les plus exigeants de la planète. Une aubaine pour « Razor » et son projet. Côté demi de mêlée, le chantier reste ouvert. Les All Blacks semblent avoir trouvé un joueur de grande classe en la personne de Cameron Roigard mais ses doublures, Cortez Ratima et Noah Hotham, apparaissent encore un ton en dessous. En matière de leadership, bien que privés de Scott Barrett (mollet), le capitaine, les All Blacks n'ont pas connu de trou d'air : Ardie Savea a pris le relais avec brio. Élu joueur de la saison en Super Rugby, il a assumé le capitanat, géré le haka, et changé de poste à la dernière minute ce samedi pour remplacer Luke Jacobson, blessé. Sa performance individuelle n'en a pas souffert. Observer Robertson chercher son approbation en conférence de presse illustre à quel point Savea a pris de l'ampleur dans le groupe. « Ardie, c'est un lion », nous confiait récemment le troisième-ligne Christian Lio-Willie. « Quand on le voit ainsi aller de l'avant, on ne peut pas ne pas le suivre. Il nous galvanise ! » À lire aussi Des enseignements positifs et de la fierté «Cette tournée n'a pas servi à rien» Les Bleus et le syndrome de la boulette Les notes de Nouvelle-Zélande - France

Du repos pour certains et un besoin de booster la concurrence : vers un quinze des All Blacks remanié pour le troisième test face à la France
Du repos pour certains et un besoin de booster la concurrence : vers un quinze des All Blacks remanié pour le troisième test face à la France

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time16-07-2025

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Du repos pour certains et un besoin de booster la concurrence : vers un quinze des All Blacks remanié pour le troisième test face à la France

Avec la nécessité de faire tourner son effectif, de nouveaux visages sont attendus dans la sélection néo-zélandaise pour l'ultime match de la série face au quinze de France, samedi (9h05, heure française). C'est sans conteste la composition d'équipe la plus compliquée à dresser pour Scott Robertson (il devait la livrer dans la nuit de mercredi à jeudi). Pour ses deux premières feuilles de match, homogènes en termes d'effectif, le sélectionneur des All Blacks avait choisi la constance afin de « peaufiner les automatismes ». Pour le dernier test face au quinze de France, au FMG Stadium samedi (9h05, heure française), il garde sur les épaules l'injonction comminatoire de victoire - « continuer à performer au plus haut niveau et montrer à quel point nous tenons à ce maillot » - mais il ne peut pas occulter qu'une dimension « RH » s'est invitée dans sa fonction de manager : mettre au repos certains, en plonger d'autres dans le bain. D'autant que dans son esprit, cette série de trois matches face aux Bleus n'est pas une fin mais une « mise en jambes » pour les semaines à venir. Besoin de monter en puissance avant les chocs de l'automne Mardi, l'ailier Sevu Reece (28 ans, 33 sélections), bien remis d'une commotion, expliquait que Nic Gill, le directeur de la performance, leur concoctait de lourdes séances de foncier en guise d'investissement à moyen terme. Les All Blacks disputeront 13 matches en 2025, avec deux pics d'intensité : les Springboks à l'Eden Park (le 6 septembre), et la Bledisloe Cup face à l'Australie (le 4 octobre). Le tout avant une tournée d'automne en Europe avec deux chocs : face à l'Irlande à Dublin (le 2 novembre) et l'Angleterre (le 16). « On a besoin de créer de la profondeur », a admis le coach, qui voit d'un bon oeil le retour du centre Anton Lienert-Brown (30 ans, 85 sélections), dont l'habileté balle en main pourrait être associée à la puissance de Quin Tupaea (26 ans, 15 sélections). Luke Jacobson, le numéro 8 des Chiefs (28 ans, 25 sélections), est apte lui aussi, tout comme le pilier Tyrell Lomax (29 ans, 44 sélections). « Il y a de la concurrence à tous les postes et c'est ce que nous recherchons » Scott Robertson, sélectionneur des All Blacks Il ne serait pas étonnant que Beauden Barrett (34 ans, 137 sélections) soit laissé au repos pour titulariser Damian McKenzie (30 ans, 63 sélections) à l'ouverture, et de voir apparaître sur le banc Ruben Love (24 ans, 1 sélection), trois-quarts polyvalent qui pourrait être testé à ce poste que les All Blacks ont besoin d'ensemencer en vue de la Coupe du monde 2027. « Il y a de la concurrence à tous les postes et c'est ce que nous recherchons », a assuré le Robertson, qui souhaite plus d'exigence en fin de match. « Nous avons produit du bon rugby, mais quelques erreurs nous ont mis un peu sous pression. On doit continuer à créer du jeu et être plus pragmatiques en fin de rencontre. »

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