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Le Figaro
7 days ago
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Bank of America portée par le dynamisme des marchés au 2e trimestre
Bank of America a publié mercredi un chiffre d'affaires et un bénéfice net en progression et supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, le groupe ayant continué de profiter du dynamisme des marchés financiers mondiaux. D'avril à fin juillet, le chiffre d'affaires de la banque américaine a atteint 26,5 milliards de dollars (+4% sur un an), a-t-elle indiqué dans un communiqué. Ce montant est supérieur aux attentes des analystes interrogés par Factset. Les revenus ont été dopés par les actifs financiers, les marchés digérant sans encombre les annonces de guerre commerciale du président américain Donald Trump au deuxième trimestre. Si les Bourses avaient souffert pendant plusieurs séances lorsque l'administration Trump avait dévoilé les premières surtaxes douanières, elles ont depuis repris leur essor, notamment aux États-Unis. Publicité Bank of America a aussi bénéficié de la hausse des frais de gestion et a vu le nombre de ses clients progresser, que ce soit pour la banque de détail ou la banque d'investissement. Son bénéfice net a atteint 7,1 milliards de dollars (+3% sur un an). Rapporté par action, il s'affiche à 0,89 dollar, là aussi au-dessus du consensus d'analystes. Environnement volatil «Nous avons réalisé un nouveau trimestre solide, avec un bénéfice par action en hausse de 7% par rapport à l'année dernière», s'est félicité le PDG du groupe, Brian Moynihan, cité dans le communiqué. «Les revenus nets d'intérêts ont augmenté pour le quatrième trimestre consécutif, reflétant huit trimestres consécutifs de croissance des dépôts», a-t-il souligné, notant la «résilience» des consommateurs. Sur cette période, les revenus nets d'intérêts (NII) - différence entre les intérêts perçus sur les opérations des clients et les intérêts versés aux épargnants et aux créanciers - ont augmenté de 7%, à 14,7 milliards de dollars, portés par l'activité des marchés mondiaux et la croissance des dépôts et des prêts. Par branche, les revenus de la banque de détail ont gagné 6%, à 10,8 milliards de dollars, dopés par les ouvertures de comptes. La branche d'investissement a vu son chiffre d'affaires croître de 7%, à 5,9 milliards, profitant de l'augmentation des frais de gestion d'actifs. Les activités de marchés ont bondi de 14%, à 5,3 milliards de dollars, soutenues notamment par les marchés des changes (+16%) dans un environnement volatil. Les revenus de la banque d'affaires ont à l'inverse reculé de 6%, à 5,7 milliards de dollars, en raison notamment de la baisse des commissions. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, aux alentours de 12H20 GMT, l'action de Bank of America gagnait 1,1%.
Le Figaro
15-07-2025
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Allemagne : le moral des investisseurs allemands au plus haut depuis février 2022
Le moral des investisseurs allemands a poursuivi sa progression en juillet, à un rythme plus modéré, porté par l'espoir d'une reprise économique après plus de deux ans de stagnation, ainsi que par la perspective d'une résolution de l'offensive commerciale américaine. Le baromètre mensuel de l'institut économique ZEW s'est élevé à 52,7 points en juillet, en hausse de 5,2 points sur un mois, après avoir presque doublé le mois précédent. C'est son niveau le plus élevé depuis février 2022, avant le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine. L'indice, à l'évolution instable, a dépassé les attentes des analystes sondés par Factset, qui tablaient sur une valeur à 50,2 points. La composante évaluant la situation économique actuelle en Allemagne s'est également améliorée, grimpant de 12,5 points à -59,5 points. «Après les fortes améliorations enregistrées au cours des deux derniers mois, l'optimisme des investisseurs interrogés se confirme», traduit Achim Wambach, président du ZEW, et cela malgré «l'incertitude persistante liée aux conflits commerciaux mondiaux». Publicité «Les espoirs d'un règlement rapide du différend tarifaire entre les États-Unis et l'Union européenne, ainsi que les mesures de relance économique potentielles prévues dans le programme d'investissement immédiat du gouvernement allemand, semblent influencer le sentiment général», explique-t-il. Il souligne une amélioration des anticipations dans plusieurs secteurs clés, notamment l'ingénierie mécanique, la production métallurgique et l'industrie électrique. Le gouvernement allemand issu des élections anticipées de février a présenté le mois dernier un plan d'investissement massif dans les infrastructures et la défense, rompant avec l'orthodoxie budgétaire traditionnelle. Dans la foulée de ces annonces, les instituts économiques phares du pays ont revu à la hausse leurs projections, prédisant une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,3% en Allemagne. Mais la guerre commerciale américaine fait peser un risque majeur sur la première économie européenne, dont les États-Unis sont le principal marché à l'export. Faute d'accord avec la Commission européenne, Donald Trump imposera des droits de douane de 30% pour les produits européens à partir du 1er août.
