Dernières actualités avec #FlorianLipowitz


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2 days ago
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Tour de France 2025 : Lenny Martinez, Julian Alaphilippe et Florian Lipowitz pris dans une grosse chute au départ de la 15e étape
Une grosse chute collective est venue chambouler le peloton dans les premiers kilomètres de la 15e étape du Tour de France, ce dimanche. Les Français Julian Alaphilippe et Lenny Martinez, ainsi que le maillot blanc Florian Lipowitz, sont allés à terre. Pendant qu'à l'avant se jouait la bataille pour l'échappée, une grosse chute est venue bousculer l'arrière du peloton ce dimanche sur la 15e étape du Tour de France 2025. À 153 km de l'arrivée, plusieurs coureurs ont dérapé le long d'un parterre pavé qui marquait la sortie d'un rond-point. Le maillot blanc Florian Lipowitz (Red Bull-Bora Hansgrohe), impliqué dans l'accident, est rapidement reparti, tout comme Lenny Martinez (Bahrain Victorious), qui se sont contentés d'une belle frayeur. En revanche, Julian Alaphilippe (Tudor) est resté longtemps à terre, en se tenant l'épaule gauche. Pris en charge par l'équipe médicale, l'ancien champion du monde s'est relevé doucement avant de repartir à son tour. Comme Tiesj Benoot (Visma-Lease a Bike) ou encore le Français Pavel Sivakov (UAE Team Emirates). Aucun abandon n'est à déplorer pour l'instant, mais ce moment de panique a désorganisé la course. Le peloton a été scindé en plusieurs parties et se reconstitue progressivement.

L'Équipe
3 days ago
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« Je suis vraiment quelqu'un qui préfère prendre des risques » : Florian Lipowitz, ancien biathlète, troisième du Tour, se révèle
Troisième et meilleur jeune du Tour, capable de s'accrocher un temps au duo Pogacar-Vingegaard ce samedi, l'Allemand de 24 ans étonne davantage chaque jour, lui qui découvre le très haut niveau depuis dix-huit mois à peine après avoir brillé en biathlon. C'est une belle histoire que Florian Lipowitz est en train de nouer avec la France. Parce qu'il n'est pas le meilleur client du peloton, l'Allemand a seulement affirmé qu'il y « prenait du plaisir » et que c'était « un bel endroit pour courir », mais sa garde-robe dit davantage des galons qu'il s'y coud. Maillot blanc de meilleur jeune sur Paris-Nice en mars (2e du général derrière Jorgenson), maillot blanc du Dauphiné en juin (3e derrière Pogacar et Vingegaard), le coureur de Red Bull-Bora-Hansgrohe a enfilé ce samedi sa première tunique blanche sur le Tour, désormais troisième du général derrière les multiples vainqueurs de la Grande Boucle, mais devant une palanquée de coureurs bien plus référencés que lui. Les siennes sont solides depuis un an, avec, outre ses bons résultats de 2025, une 7e place au général sur la dernière Vuelta ou un podium au Tour de Romandie. Avant ça ? Pas grand-chose, même si certaines performances laissaient augurer un beau potentiel. Mais le gamin de Laichingen (Bade-Wurtenberg) demeurait sous les radars. Parce qu'à 24 ans, il reste jeune. Parce qu'il a brillé en biathlon, surtout, avant d'opter pour le vélo. « Il peut développer une puissance phénoménale » Ben Zwiehoff, l'un de ses équipiers au sein de Red Bull-Bora-Hansgrohe « En minimes, j'étais champion national et l'un des meilleurs du pays », nous expliquait-il en avril au Pays Basque, timide, assis comme un premier de la classe sur son canapé. Puis la bascule. Des blessures aux genoux, une rééducation passée sur le vélo, qu'il pratiquait déjà durant l'été pour se faire une caisse en vue des compétitions de l'hiver. Des petits coups de pouce, aussi, avec un père féru de cyclisme qui emmène ses enfants dans les Alpes l'été, 800 kilomètres en sept jours quand Florian a 16 ans, la même chose dans les Pyrénées l'été suivant, puis qui l'incite à s'inscrire sur des Gran Fondo, courses de huit heures parfois, où le fils termine devant le père. « J'étais fatigué au bout de quatre heures, c'était une bataille pour aller au bout et, aujourd'hui encore, je ne sais pas comment je réussissais ça. Apparemment, j'avais le moteur », sourit Lipowitz, capable de courir un 10 kilomètres en moins de 35 minutes sans entraînement spécifique. Des qualités que Dan Lorang, directeur du coaching de l'équipe allemande, repère. Le test passé est concluant et l'ancien biathlète, qui n'avait encore jamais pris une licence de cycliste, se retrouve à signer en 2020 chez les Autrichiens de Tirol-KTM, une équipe continentale (3e niveau) pépinière de Red Bull. « Lipo » y apprend le métier, tombe beaucoup en peloton, doute de son choix d'abandonner la carabine quand le confinement arrive, puis découvre qu'il grimpe pas mal en montagne. Malgré une santé fragile (il est souvent malade, problème qu'il a réussi à minimiser), il convainc Red Bull de le récupérer, fin 2022. La saison suivante, « j'étais avec lui aux Tours de République tchèque (vainqueur) et de Turquie (4e), et depuis cette époque, je sais qu'il est super fort, assure Ben Zwiehoff, l'un de ses équipiers au sein de la formation allemande. Il peut développer une puissance phénoménale. » D'abord en suiveur, à la recherche de son niveau réel. Puis bien plus offensif, comme sur le dernier Dauphiné où il n'avait pas hésité à s'échapper dès la 3e étape, accidentée, quitte à laisser de l'énergie dans l'affaire. « Je suis vraiment quelqu'un qui préfère prendre des risques et peut-être perdre plutôt que d'attendre », expliquait-il en début de semaine à Radsport News. « Son histoire pourrait être un conte de fées s'il monte sur le podium à Paris, pour son premier Tour, qu'il a abordé en tant que simple outsider » Rolf Aldag, son directeur sportif Il en a pris, samedi, en accrochant les roues de Pogacar et Vingegaard pendant un gros kilomètre vers Superbagnères, un effort qui lui a finalement permis de distancer la concurrence et de remonter d'une place au général après l'abandon de Remco Evenepoel. « Son histoire pourrait être un conte de fées s'il monte sur le podium à Paris, pour son premier Tour, qu'il a abordé en tant que simple outsider », avoue Rolf Aldag, son directeur sportif, « pas surpris » par son coureur, car il a du mal à lui fixer un objectif précis. « On peut spéculer pendant des heures, personne ne sait ce qu'il est capable de faire en troisième semaine du Tour », martèle-t-il. Même la faculté de Lipowitz à naviguer sans soucis sur la plus grande épreuve du monde, où il ne se sentait pas génial sur les premières étapes, ne surprend pas l'ancien coureur de Telekom. « Florian n'avait jamais connu les quinze demandes d'interview chaque matin, tout ce qui se passe autour et qui peut vous tuer, parce que vous n'avez jamais cinq minutes pour vous pendant le Tour, poursuit le directeur sportif. Il dort bien, arrive tranquille au petit déj, demande ce dont il a besoin sans rouler des mécaniques. Et on voit toujours le côté négatif d'avoir commencé par le biathlon, qu'il n'a jamais couru en juniors, ou je ne sais quoi. Mais ce gars était capable de skier dans un stade, se coucher et viser une petite cible avec le coeur qui bat à 190. Ça veut dire que quand c'est le feu en course, même à son effort maximal, il est capable de réfléchir clairement, de prendre la bonne décision, de viser la bonne cible. » Au départ de Lille, Lipo, « amusant et pas si timide quand vous le connaissez mieux », assure Zwiehoff, espérait seulement voir Paris le 27 juillet, aider son leader Primoz Roglic (6e du général et « une autre carte pour le podium », n'oublie pas Aldag). Il a découvert une course « où on roule parfois pendant 200 kilomètres sans un seul passage où il n'y a pas de spectateurs », et dont il est depuis ce samedi soir le maillot blanc, une couleur comme un fil de son histoire, de la neige aux sommets pyrénéens. À lire aussi Avec un Pogacar moins vorace, un peu de répit Pogacar, faiseur de roi Vauquelin, cette fois c'est vraiment sérieux Onley, jeune loup plein d'ambition


Le Figaro
3 days ago
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Tour de France : Lipowitz grimpe sur le podium, Vauquelin dans le top 5... Le classement général après la 14e étape
Profitant de l'abandon de Remco Evenepoel, Florian Lipowitz s'empare de la 3e place derrière Jonas Vingegaard, une nouvelle fois écœuré par le maillot jaune Tadej Pogacar. Kévin Vauquelin remonte au 5e rang, Jordan Jegat est 11e. S'il n'y a pas eu de grande bagarre derrière le vainqueur du jour Thymen Arensman, la 14e étape du Tour de France a encore souri à Tadej Pogacar au sommet de Luchon-Superbagnères. Imperturbable, le maillot jaune a maîtrisé l'attaque de son rival Jonas Vingegaard avant de lui prendre six secondes supplémentaires (4 + 2 de bonifications) sur la ligne d'arrivée. Le Slovène porte son avance à 4'13'' d'avance sur le Danois au classement général. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Pogacar en contrôle, Jegat aux portes du top 10 Profitant de l'abandon surprise de Remco Evenepoel ce samedi, l'Allemand Florian Lipowitz monte sur le podium et récupère le maillot blanc de meilleur jeune. Suivi du Britannique Oscar Onley et du Français Kévin Vauquelin, à nouveau 5e malgré ses secondes de perdues aujourd'hui (10e de l'étape à 3'08'' d'Arensman). L'Autrichien Felix Gall, à l'attaque dans le final, chipe à la 7e place à Tobias Johannessen tandis que Matteo Jorgenson sort du Top 10. Ce qui profite à l'Irlandais Ben Healy (9e) et l'Espagnol Carlos Rodriguez (10e). Publicité Enfin, notons la belle 11e place du Français Jordan Jegat. Le grimpeur de TotalEnergies, qui s'était glissé dans l'échappée, figure à 24'18'' de Pogacar, soit à 1'21'' du Top 10. Classement général du Tour de France après la 13e étape : 1. Tadej Pogacar (SLO/UAD) en 45h22'51 2. Jonas Vingegaard (DEN/TVL) à 4'13'' 3. Florian Lipowitz (GER/RBH) (BEL/SOQ) à 7'53'' 4. Oscar Onley (GBR/DFP) à 9'18 5. Kévin Vauquelin (FRA/ARK) à 10'21'' 6. Primoz Roglic (SLO/RBH) à 10'34'' 7. Felix Gall (AUT/DAT) à 12'00'' 8. Tobias Johannessen (NOR/UXT) à 12'33'' 9. Ben Healy (IRL/EFE) à 18'41'' 10. Carlos Rodríguez (ESP/IGD) à 22'57'' 11. Jordan Jegat (FRA/TEN) à 24'18'' Le classement général complet du Tour de France est à retrouver ici.


L'Équipe
3 days ago
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Tour de France 2025 : Remco Evenepoel abandonne dans le Tourmalet sur la 14e étape
Remco Evenepoel (Soudal-QuickStep) a été lâché par le peloton dès le pied du col du Tourmalet, première ascension de cette 14e étape difficile entre Paul et Luchon-Superbagnères, ce samedi. Quelques minutes plus tard, le Maillot Blanc a abandonné. Le Maillot Blanc quitte le Tour de France. Au lendemain de sa contre-performance sur le chrono en côte à Peyragudes (12e de l'étape), Remco Evenepoel, 3e du général, a craqué dès les premiers pourcentages du col du Tourmalet, première des quatre ascensions de la 14e étape entre Paul et Luchon-Superbagnères, ce samedi. D'abord attendu par Pascal Eenkhoorn, le Belge de 25 ans (Soudal-QuickStep) s'est déporté sur le côté droit de la route, loin de son coéquipier, comme un premier signe de renoncement. Lâché par le Néerlandais, le Belge est descendu à sa voiture pour discuter avec son directeur sportif, provoquant d'ailleurs quelques sifflets des commissaires qui ont jugé qu'il s'accrochait trop longtemps au véhicule. Quelques minutes plus tard, Evenepoel a décidé d'abandonner. Il pourrait s'agir d'une maladie ou d'une douleur aux côtes évoquée ces derniers jours après une chute aux Championnats de Belgique (le 29 juin). Après Steff Cras (TotalEnergies) et Mattias Skjelmose (Lidl-Trek), il est le troisième coureur à quitter le Tour de France sur cette 14e étape. Le maillot blanc hors course, le meilleur jeune est virtuellement l'Allemand Florian Lipowitz (Red Bull-Bora), qui grimpe sur le podium du général.

Le Figaro
4 days ago
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Tour de France : Pogacar l'extraterrestre, Lipowitz étoile montante, Evenepoel plonge, les tops et les flops de nos envoyés spéciaux
Tadej Pogacar a survolé le contre-la-montre entre Loudenvielle et Peyragudes devant Jonas Vingegaard. Un chrono qui a aussi confirmé la montée en puissance de Florian Lipowitz et les limites de Remco Evenepoel. Tops À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Tadej Pogacar encore et toujours Sur une autre planète, tout simplement. Le Slovène a avalé les pentes des 11 km à une moyenne de plus de 28 km en 23 minutes. Irrésistible. Une quatrième couronne lui tend les bras à Paris à moins d'un cataclysme. Sa moisson d'étapes n'est certainement pas achevée. Publicité Jonas Vingegaard, l'éclaircie après le trou noir Bien sûr, il est repoussé à 36 secondes sur la ligne d'arrivée par Pogacar mais le Danois coiffé de son casque à la taille démesurée (était-il indispensable dans un chrono en montée continue ?) a signé une très belle prestation avec une solide deuxième place. Le double vainqueur de l'épreuve a repris deux minutes à Remco Evenepoel. Rassurant sur sa motivation après la claque reçue à Hautacam. À lire aussi Tour de France : Pogacar écœure (encore) la concurrence sur le contre-la-montre de la 13e étape et s'envole au classement général Lipowitz grand gagnant pour une place sur le podium Le grand espoir du cyclisme allemand ne cesse d'impressionner. Coureur ultra-complet, Florian Lipowitz pourrait être la grande révélation de ce Tour de France. Une 4e place dans le chrono et au pied du podium du classement général vendredi soir, à six secondes seulement d'un Evenepoel sous pression. Le bilan est excellent avant de sortir des Pyrénées samedi soir. La formation Red Bull-Bora-Hansgrohe tient son futur leader même si Primoz Roglic, 35 ans, a montré de beaux restes avec la 3e place (à 1'20 de Pogacar) à Peyragudes. Le courage de Bryan Coquard Le sprinteur français a abandonné à l'issue du contre-la-montre en raison d'un annulaire fracturé dans l'étape de la veille, une blessure qui l'empêche de freiner et qui le mettait en danger pour la suite du Tour de France. Mais le coureur de la Cofidis qui a vécu une édition particulièrement difficile a tenu à soigner sa sortie pour saluer une dernière fois le public à 33 ans alors qu'il aurait pu jeter l'éponge après son calvaire en haut de Hautacam (dernier à 44 minutes de Pogacar). À lire aussi Tour de France : en vidéo, Luke Plapp commente la fin de la 13e étape à la télévision australienne Le show de Quinn Simmons L'Américain n'est décidément pas un coureur comme les autres. Personnage atypique, le double champion des États-Unis de la formation Lidl-Trek a terminé le chrono en tapant dans les mains des spectateurs dans le final. Un vrai showman, comme Mattéo Vercher (TotalEnergies) qui offre au public une jolie figure en roue arrière sur son vélo alors que la pente est à 18% ! Flops Publicité Remco Evenepoel dans le dur En difficulté dans l'étape de Hautacam jeudi, Remco Evenepoel a souffert une nouvelle fois dans les pentes pyrénéennes. Quelques soucis techniques avec son vélo ne l'ont pas aidé. Très marqué, il a terminé en souffrance, déposé par Jonas Vingegaard qui lui a repris deux minutes sur la ligne d'arrivée. On attend plus de lui. Le Belge sauve pour une poignée de secondes sa troisième place devant Lipowitz mais il est en sursis. Kévin Vauquelin au bout du bout Le Normand a terminé le contre-la-montre sur les rotules après avoir tout donné dans un exercice qui n'est pas son fort. Il n'a certes pas à rougir d'une très honorable 11e place au sommet, devant Evenepoel, mais le bilan au classement général n'est pas très bon puisqu'il rétrograde à la 6e place. Mais son objectif prioritaire reste d'aller chercher une étape.