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De la toute-puissance à un remerciement sans ménagement, une fin brutale pour Christian Horner après vingt ans chez Red Bull
De la toute-puissance à un remerciement sans ménagement, une fin brutale pour Christian Horner après vingt ans chez Red Bull

L'Équipe

time4 days ago

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De la toute-puissance à un remerciement sans ménagement, une fin brutale pour Christian Horner après vingt ans chez Red Bull

Mercredi matin, à la surprise générale, un simple communiqué a mis fin à vingt ans de vie commune. Pour la première fois de son histoire, Red Bull n'est plus dirigée par Christian Horner, remercié, et remplacé par le Français Laurent Mekies. La loi du talion reste toujours valable. Et cette fois, c'est Christian Horner qui en a subi les douloureuses conséquences. Lui qui faisait et brisait les carrières au coeur de l'été vient de voir la sienne subir un sacré coup d'arrêt, avant même la trêve estivale. Lui qui surprenait souvent les pilotes, leur promettant la clémence pour mieux les exécuter, a reçu un sévère choc, apprenant peu après son Grand Prix national qu'il n'en connaîtrait plus d'autres... avec Red Bull. Horner (51 ans), celui qui a fait débuter Red Bull en F1 en 2005 et qui l'a menée au sommet, avec huit titres pilotes et six constructeurs, ne fait donc plus partie de l'entreprise. Il l'a annoncé lui-même à ses troupes au coeur de l'énorme usine qu'il a contribué à créer dans la banlieue de Milton Keynes, entre Oxford et Cambridge. Quelques minutes plus tard, une information venant de la petite soeur, Racing Bulls, annonçait la nomination de leur ancien boss, Laurent Mekies, à la tête de l'équipe autrichienne. Un communiqué de Red Bull arrivé en fin de journée venait ajouter que le Français occuperait également les fonctions de PDG. Pour en savoir plus, il a fallu quémander quelques explications à la direction de l'entreprise Red Bull. C'est par l'un des porte-paroles du fabricant de boissons énergisantes que l'on a obtenu quelques mots fugaces d'Oliver Mintzlaff, l'homme qui a succédé à l'historique fondateur Dietrich Mateschitz, disparu en 2022. « Nous tenons à remercier Christian pour tout le travail fourni inlassablement pendant vingt ans. Vous ferez toujours partie de notre histoire. » Horner, qui avait réussi à survivre à la tempête de l'an dernier, au lendemain de l'enquête pour comportement inapproprié à l'égard de l'une de ses assistantes, et à la guerre que lui menait le père de son champion de pilote, Jos Verstappen, vient donc de tomber sans que l'on sache vraiment pourquoi. Max Verstappen n'a pas précipité sa chute Est-ce lié aux rumeurs de plus en plus puissantes à propos d'un possible départ de Max Verstappen pour Mercedes ? Une tentative désespérée pour empêcher le Néerlandais de partir ? Les résultats, de plus en plus décevants, qui placent Red Bull en quatrième position au Championnat constructeurs ? Les choix plus que discutables de se séparer de Sergio Pérez cet hiver et de ne pas lui trouver un remplaçant ? Son comportement quelque peu autocratique ? Difficile de répondre aujourd'hui à ces questions avec précision, mais sans doute un peu de tout. Une chose est sûre : le champion néerlandais n'a pas demandé la tête de son boss. Il n'aurait, selon nos informations, pas encore décidé de son avenir. D'abord parce que la clause qui lui permettrait de partir (s'il est en dessous de 3e au classement pilotes lors de la trêve estivale) ne peut encore être activée. Ensuite parce que les décisionnaires, les dirigeants du groupe, ne sont pas réputés pour laisser filtrer d'infos. On sait toutefois que la direction est venue il y a dix jours au Red Bull Ring assister à la débâcle de son équipe (aucun point marqué). Même le copropriétaire thaïlandais, Chalerm Yoovidhya, pourtant grand soutien de Horner, avait fait le déplacement et a manifestement été convaincu. Vraisemblablement, c'est en Autriche que la décision de se séparer d'Horner a été prise, même si l'annonce définitive n'est arrivée qu'après la course en Angleterre, sans doute lundi ou mardi. Le Britannique, comme chaque année depuis son arrivée en F1, aurait organisé son barbecue annuel avec ses troupes au soir de la course, dimanche. Les fuites, de plus en plus nombreuses, sur la possibilité que Mercedes viennent recruter Verstappen, seul à permettre l'équipe de surnager en ce début d'année, ont sans doute accéléré la prise de décision, d'autant que selon la Gazzetta dello Sport, le grand patron de Mercedes, Ola Källenius, aurait donné son accord pour un chèque astronomique (on parlerait d'une centaine de millions de dollars, soit environ 85 millions d'euros) afin de s'offrir le champion néerlandais de 27 ans. Un futur chez Alpine ? La coordination des nouvelles donnerait du sens à l'action surprise, à moins que les patrons de Red Bull aient été fatigués de cette lente descente aux enfers de l'écurie, privée depuis dix-huit mois de deux autres de ses éléments clés, Adrian Newey, parti chez Aston Martin, et Jonathan Wheatley, devenu boss de Kick Sauber. Reste le futur de Horner, que certains verraient à tort chez Ferrari. La marque italienne n'a jamais songé à le recruter. Il serait plus probable que le désormais ex-boss de Red Bull rejoigne une autre équipe anglaise en mal de chef ou de propriétaire. Le rêve d'Horner était de devenir son propre boss. Alpine, en déliquescence, pourrait lui offrir une porte de sortie... plus tard. Une fois que la surprise aura été digérée. À lire aussi Le carnet de notes de Silverstone Verstappen, le tour de magie à Silverstone Gasly : «On avait besoin de ce coup de boost» Piastri, une erreur en forme de cadeau à Norris

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