Dernières actualités avec #ForêtNoire


Le Parisien
5 days ago
- Politics
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Ce circuit végétalisé à parcourir près de la frontière allemande fait 8 km de long
Connaissez-vous les Gartenschau ? Ces évènements principalement organisés en Allemagne autour de l'horticulture et du paysagisme viennent transformer de vastes lieux en espace vert fleuri, avec en prime de nombreuses manifestations culturelles. Un Gartenschau a par exemple lieu actuellement non loin de la frontière française, entre Freudenstadt et Baiersbronn (Bade-Wurtemberg), du 23 mai au 12 octobre 2025 : le Tal X. Un circuit idyllique « On a traditionnellement toujours beaucoup de fleurs sur les rebords de fenêtre, mais voir ça dans toute la vallée, c'est fou ! », confie une habitante de Baiersbronn à France 3 Grand Est. Au total, cet évènement au cœur de la Forêt-Noire a nécessité deux ans de travail et de nombreux investissements. En plus des professionnels, 1 100 bénévoles se chargent aussi de l'accueil du public. De quoi couvrir les huit kilomètres sur lesquels ce circuit s'étend. Il permet d'admirer une cinquantaine de parterres de fleurs, d'apprécier la rivière et les prairies à pique-nique et déambuler sur les chemins de promenades. La marche fait d'ailleurs partie des nombreux moyens de mobilité douce proposés pour explorer cet espace, avec le vélo. Un petit train touristique et des lignes de bus ont également été mis en place pour assurer un accès à tous. Seuls les chiens ne sont pas admis dans les espaces clôturés pour éviter les dégradations involontaires. De nombreuses animations Le plaisir est au rendez-vous. « Les plantes ici sont tellement magnifiques et différentes selon les saisons, ça m'impressionne vraiment », a déclaré l'habitante. Au-delà de l'aspect végétal, toute la vallée s'anime au fil de l'évènement à travers le millier d'activités proposées : spectacles de danses folkloriques, concerts de jazz, pièces de théâtre, contes, jeux, activités sportives ou encore conférences et ateliers sur le jardinage. L'histoire et la gastronomie locales sont particulièrement mises en avant.


Le Figaro
7 days ago
- Politics
- Le Figaro
«Il aurait mieux valu qu'elle soit abattue» : une ourse qui avait tué un joggeur finalement accueillie dans un refuge allemand
Nommée JJ4, et rebaptisée Gaïa, l'ourse d'une vingtaine d'années était vouée à être euthanasiée pour le meurtre d'un joggeur en Italie en avril 2023. Le Bärenpark Schwarzwald, parc animalier niché au cœur de la Forêt-Noire allemande, vient d'accueillir une pensionnaire pour le moins controversée. Le week-end du 19 juillet, le refuge de Bad Rippoldsau-Schapbach (Bade-Wurtemberg) a vu arriver une ourse brune, connue sous le nom de JJ4, capturée après avoir mortellement attaqué un joggeur dans les Dolomites, en avril 2023, rapporte France 3 Grand Est. Destiné à l'euthanasie, comme le prévoit la procédure habituelle en cas d'attaque sur des humains, l'animal a finalement été sauvé in extremis par décision de justice, après une intense mobilisation de militants de la cause animale en Italie. JJ4, rebaptisée Gaïa et âgée d'une vingtaine d'années, a ainsi été confiée à la fondation allemande qui l'a installée dans son parc spécialisé dans l'accueil d'animaux issus de la captivité ou de situations problématiques. Publicité Déclarée trop dangereuse pour retourner dans la nature Loin de se féliciter de cette arrivée, l'équipe du parc reste réservée, voire critique. « Nos enclos sont vastes, naturels et il y a des endroits où se cacher. Mais pour un ours qui a vécu toute sa vie dans la nature, c'est une horreur absolue de vivre dans un enclos. Dans ce cas particulier, il aurait mieux valu qu'elle soit abattue », confie sans détour Leona Köver, responsable de projet au sein du Bärenpark, à France 3. Un discours rare dans un milieu généralement acquis à la cause animale, mais qui révèle la complexité du dilemme. Car si le parc accueille déjà une dizaine d'ours, pour la plupart rescapés de maltraitances, le profil de Gaïa tranche avec celui de ses congénères. Ni dressée ni domestiquée, elle a vécu toute sa vie en liberté, avant d'être déclarée trop dangereuse pour y retourner. Du côté des défenseurs de la faune sauvage, la décision d'enfermer l'ourse suscite aussi des réserves. Adrien Spiesser, représentant en Alsace de l'association de défense des grands prédateurs, s'interroge auprès de nos confrères : « Même si ces parcs sont soucieux du bien-être de l'ours, on observe des signes de dépression quand on enferme un animal sauvage. On l'a beaucoup observé sur les orques, par exemple », avant d'ajouter : « L'animal ne pourra plus chasser, n'aura plus de contact avec ses congénères et ne va plus pouvoir se reproduire. Il ne va pas comprendre. » Pour tenter de minimiser le stress de l'animal, le parc a fermé ses portes au public durant trois jours. Il précise également que la parcelle destinée à accueillir JJ4 n'a pas été construite spécialement pour elle, mais devait initialement recevoir des animaux sauvages blessés, en convalescence avant un éventuel retour à la vie libre.

Le Parisien
03-08-2025
- Politics
- Le Parisien
« Il aurait été mieux qu'elle soit abattue » : un refuge regrette d'accueillir l'ourse qui avait tué un joggeur
Un changement de cadre de vie radical attend JJ4. Cette ourse, responsable de la mort d'un joggeur italien de 26 ans en avril 2023, va finir ses jours dans un parc de la Forêt-Noire, en Allemagne. Initialement condamnée à l'euthanasie, l'ourse a finalement été épargnée par la justice italienne après la mobilisation d'associations de défense animale. C'est donc la fondation allemande pour les ours, Stiftung für Bären, qui a accueilli l'animal sauvage le 20 juillet dernier. Une décision qui ne réjouit pas la responsable de projet Leona Köver. « Nos enclos sont vastes, naturels et il y a des endroits où se cacher. Mais pour un ours qui a vécu toute sa vie dans la nature, c'est une horreur absolue de vivre dans un enclos », explique-t-elle à France 3 Grand-Est. Publiée par Alternativer Wolf- und Bärenpark Schwarzwald sur Mardi 29 juillet 2025 « Vigilante, elle a exploré pas à pas ce nouvel espace » « Dans ce cas particulier, il aurait été mieux qu'elle soit abattue, poursuit Leona Köver. Nous aurions préféré qu'elle meure dans la nature. Maintenant, elle doit vivre, et mourir, en captivité. » À voir aussi L'enclos réservé à JJ4 n'occupe qu'un hectare du parc sécurisé, spécialisé dans l'accueil des animaux victimes de maltraitance. Dix autres ours s'y trouvent, dont deux sauvages : sa mère et sa demi-sœur. Même si le parc est soucieux du bien-être de ses habitants, la transition peut être difficile pour un animal sauvage, exposé à un risque de dépression. Il « ne pourra plus chasser, n'aura plus de contact avec ses congénères et ne va plus pouvoir se reproduire. Il ne va pas comprendre », abonde Adrien Spiesser, référent en Alsace de l'association de défense des grands prédateurs, Ferus, auprès de France 3. Pour l'heure, l'ourse d'une vingtaine d'années s'habitue à son nouvel environnement, conçu pour la rapprocher de son habitat naturel. « Lorsque la trappe s'est ouverte, elle n'a pas hésité une seconde, raconte le parc sur Facebook. (…) Vigilante, elle a exploré pas à pas ce nouvel espace. Elle a pris un court bain, inspecté les environs avec attention, puis s'est finalement installée au cœur de buissons de mûriers épais ». À lire aussi Plus de 750 koalas abattus par des tireurs d'élite en hélicoptère en Australie