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Lutter contre les déserts médicaux: des médecins exonérés de cotisations
Lutter contre les déserts médicaux: des médecins exonérés de cotisations

Le Figaro

time10 hours ago

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Lutter contre les déserts médicaux: des médecins exonérés de cotisations

Un décret paru le 13 août précise les modalités de cette mesure dérogatoire, votée par le Parlement dans le cadre de la dernière loi de financement de la Sécurité sociale. De nombreux médecins ne sont pas prêts à ranger leur stéthoscope une fois l'âge de la retraite arrivé. Une tendance que le gouvernement de François Bayrou espère renforcer dès cette année. La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2025, adoptée difficilement en février, prévoit en effet la mise en place d'une exonération de cotisations pour les médecins cumulant leur retraite avec une activité libérale. Un décret publié le 13 août est venu préciser les conditions à remplir pour bénéficier de cet avantage. Cette exonération ne concernera toutefois qu'une minorité de soignants. Les seuls praticiens éligibles à ce dispositif sont les médecins libéraux exerçant en cumul emploi-retraite intégral - c'est-à-dire ayant déjà obtenu tous leurs droits à la retraite, après avoir atteint l'âge de départ à taux plein ou suffisamment cotisé pour bénéficier d'une retraite complète. À lire aussi Attention aux fausses rumeurs, alerte l'Assurance-retraite Publicité Obligation d'exercer dans un désert médical Leurs revenus annuels ne doivent pas non plus dépasser 70 000 euros. Or, selon les chiffres de la Drees (le service de la statistique rattaché aux ministères sociaux), les généralistes avaient en 2021 un revenu moyen de 98 300 euros, bien que ces derniers se situent dans la fourchette basse des salaires des médecins libéraux (lesquels atteignent en moyenne 417 500 euros pour les radiothérapeutes et 212 700 euros pour les radiologues). Pour être exonérés, les médecins devront en outre exercer dans des zones d'intervention prioritaire, c'est-à-dire dans les territoires où la désertification médicale est la plus critique. Début avril, le premier ministre avait d'ailleurs dévoilé son plan pour lutter contre les déserts médicaux, avec l'idée choc d'inciter les médecins à effectuer des consultations dans ces zones jusqu'à deux jours par mois, pour faciliter l'accès aux soins de tous les Français.

Mouvement du 10 septembre : Sandrine Rousseau veut entendre «le peuple qui se lève»
Mouvement du 10 septembre : Sandrine Rousseau veut entendre «le peuple qui se lève»

Le Figaro

time17 hours ago

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Mouvement du 10 septembre : Sandrine Rousseau veut entendre «le peuple qui se lève»

La députée écologiste a défendu sur France Info, mardi 19 août, le mouvement visant à bloquer le pays en septembre. Elle cite la détérioration des conditions de vie des Français, qu'elle juge menacées par le budget de François Bayrou. Sans toutefois appeler directement à manifester. Invitée de France Info, mardi matin, la députée verte de Paris Sandrine Rousseau a apporté son soutien au mouvement «Bloquons tout le 10 septembre». Les cadres de La France insoumise ont déjà encouragé les Français, ces derniers jours, à prendre part à ces mobilisations, après des appels issus sur les réseaux sociaux à bloquer le pays. «Je veux que nous entendions le peuple qui se lève», a affirmé Sandrine Rousseau. Selon l'élue, les manifestations prévues en septembre ont pour origine les difficultés financières croissantes des Français : «Il faut bien comprendre qu'une partie de la population aujourd'hui n'a non seulement pas de quoi vivre, mais même pas de quoi survivre.» À lire aussi « Bloquons tout » : les syndicats méfiants face à la mobilisation sociale du 10 septembre Publicité Pas peur des «gilets jaunes» Dans le viseur de la députée : le budget du premier ministre François Bayrou, qui envisage un effort de près de 44 millions d'euros en 2026. Un plan qui doit passer par une «année blanche» en matière de dépenses de l'État, ainsi que par la suppression de deux jours fériés. «C'est toujours sur les mêmes qu'on tape et il y a une incapacité à supporter le cours que prend le gouvernement. Ce n'est pas possible de taper toujours sur les malades, sur les pauvres, sur les enfants de l'ASE», a dénoncé Sandrine Rousseau. L'élue promet, par ailleurs, de voter la censure, à l'automne, du gouvernement Bayrou. «Nous n'avons pas encore eu de réunion de groupe des députés écologistes, mais je ne doute pas un instant que le groupe censure ce gouvernement», a-t-elle précisé. À lire aussi Budget 2026 : après son podcast «FB Direct», François Bayrou appelle les Français à lui écrire directement Interrogée sur les similitudes entre le mouvement du 10 septembre et celui des «gilets jaunes» né fin 2018, qui regroupent des soutiens de gauche et de droite, la députée de Paris s'est montrée prudente. «Je ne crains pas les gilets jaunes», a-t-elle déclaré, les décrivant comme «un mouvement populaire». «Je ne crains pas les gens qui n'ont pas un euro d'avance, au contraire.» Sandrine Rousseau, qui se garde pour le moment d'encourager expressément quiconque à manifester le 10 septembre, reconnaît qu'à ce stade, «les revendications ne sont pas d'une clarté complète». «En tous les cas, ce mouvement de ras-le-bol, ce mouvement de dire : 'Nous ne pouvons plus vivre dans ces conditions', il faut l'entendre», a-t-elle martelé.

« Tout bloquer » le 10 septembre ? LFI appelle à y participer, les autres partis politiques embarrassés
« Tout bloquer » le 10 septembre ? LFI appelle à y participer, les autres partis politiques embarrassés

Le HuffPost France

timea day ago

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« Tout bloquer » le 10 septembre ? LFI appelle à y participer, les autres partis politiques embarrassés

POLITIQUE - Un ovni politique. Mercredi 10 septembre, la France sera-t-elle à l'arrêt comme l'espèrent les initiateurs d'un appel à « tout bloquer »? Tout l'été, ils ont multiplié les messages sur les réseaux sociaux, espérant cueillir les Français après la douche froide annoncée par François Bayrou. Tout est parti des mesures de restriction budgétaire présentées par le Premier ministre le 15 juillet, qui entend notamment supprimer deux jours fériés, geler les retraites et les prestations sociales et baisser le budget de la santé de plusieurs milliards d'euros. Un collectif citoyen baptisé « Bloquons tout ! », qui revendique son indépendance vis-à-vis des partis politiques et des syndicats, est alors entré en scène. Un mouvement spontané certes, mais pas vraiment apolitique. Les premiers appels à la mobilisation laissaient entrevoir un net penchant vers l'extrême droite, avec une volonté affichée de défendre « la France souveraine » attachée « à ses racines chrétiennes ». Ces messages ont infusé durant la période estivale, avant de se recentrer sur des revendications de pouvoir d'achat et de conditions de vie. « Des soignants, des étudiants, des précaires, des gilets jaunes ont commencé à relayer l'appel et à s'organiser localement », révèle l'un des organisateurs dans Le Parisien. De quoi rendre plus commode la participation de citoyens et de militants de gauche. Le 30 juillet, Jean-Luc Mélenchon est le premier responsable politique national à soutenir clairement l'initiative. « Je me reconnais dans les motifs de cette action », écrit le fondateur de La France insoumise sur son blog. S'il prend quelques pincettes, notamment sur le « respect de l'indépendance et de l'autonomie » du mouvement, l'ancien député de Marseille assure que ses « motivations sont pleinement justifiées ». PS, PCF et Verts bien discrets Le 17 août, il renouvelle son soutien à la journée de mobilisation, appelant dans La Tribune dimanche « à une offensive déterminée pour faire tomber ce gouvernement » qui passe, selon lui, « par la mobilisation populaire tous azimuts ». Il demande à ses troupes « de se mettre immédiatement au service des collectifs locaux qui proposent cette mobilisation et à tout faire pour sa réussite ». Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) de Philippe Poutou et Olivier Besancenot a aussi apporté son soutien au mouvement dans un communiqué publié ce lundi 18 août. Une tribune, passée inaperçue, avait été signée le 11 août par quelques cadres de gauche, dont les députés ex-LFI Clémentine Autain et Alexis Corbière, l'écologiste Sandrine Rousseau ou le maire communiste de Gennevilliers Patrice Leclerc. « Dans chaque quartier, chaque village, rassemblons-nous sur les places et les ronds-points et décidons ensemble comment agir », écrivent-ils dans Regards, aux côtés de militants associatifs et syndicaux. « Ne laissons personne de côté, faisons du 10 septembre le début de la lutte. » Mais au-delà, les soutiens officiels à la journée de mobilisation sont rares. Et les partis politiques, bousculés dans leur organisation traditionnelle, demeurent bien silencieux. Aucun des dirigeants des trois principaux partis de gauche, Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF) et Marine Tondelier (Les Écologistes) ne s'est exprimé publiquement. Les Verts ont prévu de se réunir, cette semaine en marge de leur université d'été, pour discuter de la position à adopter. Côté communiste, Fabien Roussel avait appelé en 2023 à des manifestations devant les préfectures (et même à « les envahir, si nécessaire ») pour exprimer le ras-le-bol social. Pourra-t-il cette fois passer son tour ? Crainte de la récupération D'autant que les syndicats pourraient être de la partie. Remontées elles aussi contre les annonces de François Bayrou, les grandes centrales réfléchissent encore aux modalités d'action pour la rentrée. Une intersyndicale est prévue le 1er septembre, alors même que plusieurs fédérations de la CGT ont annoncé leur volonté de déposer un préavis de grève. La participation des principaux syndicaux au mouvement du 10 septembre pourrait changer la donne aux yeux des responsables de gauche, qui craignent pour le moment d'être accusés de récupération et se tiennent à bonne distance d'un mouvement dont ils ne savent rien ou si peu. À l'extrême droite, le Rassemblement national marche sur des œufs. Les mots d'ordre de départ (dont le fameux « C'est Nicolas qui paye ») avaient tout pour plaire au parti dirigé par Jordan Bardella. En témoigne la vidéo publiée le 23 juillet par le député RN Matthias Renault, se réjouissant d'une « mobilisation populaire le 10 septembre » sur les thèmes de « ras-le-bol fiscal des actifs », de « remise en cause de l'État obèse », mais aussi « anti-immigration » et « anti-écologie punitive ». Mais c'était sans compter sur son évolution récente, vers plus de justice sociale. Finalement, après le soutien apporté par Jean-Luc Mélenchon au mouvement, ce même député RN s'est repris sur son compte X : « dernière confirmation que l'extrême gauche est derrière le 10 septembre ». À trois semaines de la mobilisation, tout semble encore flou. Participer à un mouvement dont on ne partage pas forcément 100 % des revendications ou s'en tenir à distance quitte à passer à côté d'un mouvement social d'ampleur ? Voilà qui devrait donner du grain à moudre aux partis politiques, notamment de gauche, dont les universités d'été s'ouvrent en fin de semaine.

Comment Jean-Luc Mélenchon tente d'enflammer la rentrée sociale
Comment Jean-Luc Mélenchon tente d'enflammer la rentrée sociale

Le Figaro

timea day ago

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Comment Jean-Luc Mélenchon tente d'enflammer la rentrée sociale

Réservé aux abonnés ANALYSE - Les Insoumis comptent s'investir dans la journée de mobilisation, au risque de donner la sensation de vouloir récupérer une initiative citoyenne. Jean-Luc Mélenchon n'aura donc pas tergiversé longtemps. Dans un appel publié par La Tribune dimanche, le chef de LFI et les siens ont annoncé leur soutien et surtout leur volonté de participer activement au mouvement du 10 septembre. La France insoumise devient ainsi le premier parti politique à se positionner aussi clairement à l'approche de cette journée de mobilisation d'initiative citoyenne. Le mot d'ordre est large : « tout bloquer » dans le pays pour protester à la fois contre Emmanuel Macron mais aussi contre la politique menée par François Bayrou, et notamment son plan d'économies présenté en juillet. Les Insoumis disent qu'ils s'y retrouvent. À moins d'un mois de l'échéance, la contestation du 10 septembre compte pourtant encore bien des inconnues. La première et la principale : la mobilisation virtuelle se transformera-t-elle en actions concrètes ? « Personne ne sait vraiment ce que ça va donner », concède-t-on au sein de LFI. Une autre demeure, et explique…

« Bloquons tout » : les syndicats méfiants face à la mobilisation sociale du 10 septembre
« Bloquons tout » : les syndicats méfiants face à la mobilisation sociale du 10 septembre

Le Figaro

timea day ago

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« Bloquons tout » : les syndicats méfiants face à la mobilisation sociale du 10 septembre

Réservé aux abonnés Alors que des collectifs appellent à bloquer la France, les organisations syndicales restent pour le moment en retrait, redoutant un mouvement incontrôlable comme les « gilets jaunes ». Défiler ou non ? Au sein des centrales syndicales, la question de rejoindre ou non la mobilisation du 10 septembre fait débat. Face à l'appel au blocage de la France qui a essaimé sur les réseaux sociaux, les organisations de salariés se trouvent face à un dilemme. D'un côté, certaines de leurs revendications convergent avec les collectifs de citoyens à l'origine de l'appel. À commencer par le rejet des orientations budgétaires présentées par François Bayrou le 15 juillet dernier. Quelques jours après les annonces du premier ministre, l'ensemble des organisations syndicales avait dénoncé « un budget d'une brutalité sans précédent » dans un communiqué de presse rédigé en commun, rejetant notamment la suppression de deux jours fériés ou la monétisation de la cinquième semaine de congés payés. Rejoindre la mobilisation du 10 septembre pourrait alors être un moyen de faire pression sur le gouvernement en gonflant les rangs. Sur plusieurs boucles Telegram dédiées au mouvement, des militants…

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