Dernières actualités avec #Françoise


Le HuffPost France
02-08-2025
- Business
- Le HuffPost France
À Paris, une octogénaire a été incinérée par erreur au Père-Lachaise, la mairie déplore une « erreur grave »
FAIT DIVERS - Les volontés de la famille et de la défunte n'ont pas été respectées. Au lieu d'être inhumée en Normandie où elle est née, Françoise a été incinérée par erreur au crématorium du Père-Lachaise, a révélé Le Parisien ce samedi 2 août. « Une série de fautes » semblent être à l'origine de cet incident survenu le 10 juillet et qui a rendu furieux les proches de la retraitée parisienne. Ce jour-là étaient organisées les obsèques de la défunte de 83 ans, en présence de sa famille. Le cercueil de Françoise devait ensuite être transporté vers la Normandie pour y être enterré. Mais une première erreur a perturbé le déroulé de la journée, rapporte le Parisien, selon qui le maître de cérémonie a placé le cercueil « dans un lieu qui n'était manifestement pas le bon ». Il s'est ensuivi une autre erreur, irréversible cette fois-ci, puisqu'un des mécaniciens du four crématoire a dirigé la dépouille de la retraitée vers les fours et non pas vers le corbillard. Cet homme « n'aurait pas procédé aux vérifications d'usage » d'après les éléments recueillis par le journal francilien. Xavier Thoumieux, le cofondateur de Funecap, la société exploitante du crématorium, assure de son côté que le salarié a « manqué » deux des « procédures strictes » en vigueur. Paris lance une « mission d'enquête » sur les causes de l'incident « Il s'est rendu compte de son erreur une minute après avoir placé le cercueil dans le four, mais c'était trop tard : la porte ne pouvait plus s'ouvrir… », a-t-il expliqué au Parisien, rappelant qu'une erreur de ce type, si elle est « extrêmement regrettable », reste rarissime et ne s'est jamais produite dans les crématoriums gérés par Funecap. « Très affecté », le technicien des fours crématoires à l'origine de l'erreur a été mis en arrêt et fait l'objet d'une procédure disciplinaire. La Ville de Paris, très remontée et propriétaire de l'établissement funéraire, a confirmé l'incident et dénoncé la « particulière gravité » de l'erreur du salarié, qui a agi « en contradiction manifeste avec les procédures en vigueur ». La municipalité parisienne, qui se dit « prête à se constituer partie civile dans l'hypothèse où des suites judiciaires seraient engagées », a d'ores et déjà indiqué qu'une « mission d'enquête » était engagée afin « d'identifier les éventuels manquements ou défaillances organisationnelles ».


Le Figaro
02-08-2025
- Politics
- Le Figaro
«La porte ne pouvait plus s'ouvrir» : une femme incinérée par erreur au Père-Lachaise
Décédée fin juin, Françoise devait être enterrée en Normandie après une cérémonie de recueillement dans le célèbre cimetière parisien. Mais à la suite de plusieurs «erreurs humaines», la famille de l'octogénaire a quitté Paris avec une urne, et non un cercueil. Un incident rarissime. Le 10 juillet 2025, Françoise, retraitée parisienne de 83 ans décédée fin juin, a été incinérée par erreur au crématorium du cimetière du Père-Lachaise (XXe) après une série d'erreurs humaines, rapporte Le Parisien . La volonté de sa famille, catholique, était qu'elle soit enterrée dans un cimetière en Normandie, où elle est née. Après le décès de Françoise le 28 juin, ses proches ont pu venir se recueillir dans une salle du crématorium du célèbre cimetière parisien. Le 10 juillet, jour qu'avait choisi la famille pour les obsèques, une première cérémonie devait avoir lieu au cimetière du Père-Lachaise, avant que le cercueil de la défunte soit transporté jusqu'en Normandie, où elle devait être enterrée. Publicité Malheureusement, une terrible incompréhension entre deux salariés de Funecap - la société exploitante du crématorium - a engendré l'incident. Première erreur : le maître de cérémonie aurait placé le cercueil de Françoise au mauvais endroit. Ensuite, un mécanicien du four crématoire n'a pas procédé aux vérifications d'usage et la dépouille de l'octogénaire a pris la direction des fours, alors qu'elle devait être emmenée vers le corbillard garé à l'extérieur. «Erreur humaine extrêmement regrettable» Résultat : la famille de Françoise, ulcérée, est partie poursuivre les obsèques avec une urne funéraire et non un cercueil. «C'est une erreur humaine extrêmement regrettable», a réagi pour Le Parisien Xavier Thoumieux, cofondateur de Funecap. «Nous avons des procédures strictes. Le salarié en a manqué deux ce jour-là. Il s'est rendu compte de son erreur une minute après avoir placé le cercueil dans le four, mais c'était trop tard : la porte ne pouvait plus s'ouvrir…» Il ajoute : «Jamais cet incident ne s'était produit» dans l'un des 60 crématoriums gérés par Funecap. «L'acte de crémation a été réalisé en contradiction manifeste avec les procédures en vigueur», a commenté la Ville de Paris, propriétaire du crématorium, qui regrette un «incident d'une particulière gravité». Selon Le Parisien, la cérémonie de recueillement a finalement eu lieu ce vendredi 1er août. Tensions entre la Ville de Paris et Funecap Le technicien des fours crématoires, également agent de la Ville de Paris détaché pour la société exploitante et fort de vingt-cinq ans d'expérience, est «très affecté» d'après le responsable de Funecap et a été mis en arrêt. Une procédure disciplinaire a été ouverte. En complément, la ville a fait savoir qu'une «mission d'enquête est engagée afin d'établir les faits avec précision, d'analyser les procédures en place et leur mise en œuvre, d'identifier les éventuels manquements ou défaillances organisationnelles, et de formuler des recommandations pour garantir qu'un tel événement ne puisse se reproduire». La mairie s'est aussi dite «prête à se constituer partie civile dans l'hypothèse où des suites judiciaires seraient engagées». L'incident intervient alors que la Ville de Paris et Funecap sont en tensions, après que la première a décidé début juin qu'elle reprendrait la gestion de l'établissement funéraire en 2026. Elle revient ainsi sur le contrat auquel est lié Funecap depuis 2019. Pour Xavier Thoumieux, cette décision «contrevient à l'intérêt général», et «met en péril la sécurité du site du Père-Lachaise».


La Presse
02-08-2025
- Entertainment
- La Presse
La dernière fois
La dernière fois qu'il est venu manger à la maison, sa main tremblait en tenant sa tasse de café. « Tu vois ? » Ben oui, je vois, Pierre. C'est la seule fois qu'il a évoqué sa maladie. Il ne voulait pas m'en parler. La dernière fois que je lui ai demandé comment il allait, il ne m'a pas dit « comme un vieux monsieur », sa réponse habituelle. Il m'a plutôt répondu, avec son humour doux-amer : « Je vais comme quelqu'un atteint d'une maladie dégénérative : je dégénère. » Il en a eu assez de dégénérer. On me demandait souvent comment il était, Foglia, dans la vie. Il était comme dans ses chroniques. Tantôt drôle et émouvant, tantôt râleur et sardonique, toujours curieux et potineux, à la fois conscient de sa valeur et complexé, gentil et nono, avec une acuité de l'esprit et un esprit de contradiction hors du commun. Généreux et encourageant, aussi doux qu'il pouvait être dur dans ses écrits, voire cruel et intraitable avec les gens qu'il aimait, par crainte absolue de paraître complaisant. « C'est fou comme ce tendre bougon suscitait de l'affection ! », me disait cette semaine avec raison son amie Françoise. « T'as su pour Foglia ? » C'est la blague qu'il m'aurait faite aujourd'hui s'il était encore là, après tous ces hommages. Il aurait trouvé qu'on en fait trop pour lui. Il trouvait souvent qu'on en faisait trop. Il avait en horreur les hagiographies. Il se serait moqué de nos épanchements, peut-être pas si gentiment. Moque-toi pas de ma peine, mon tabarnak ! Pierre ne m'a jamais raconté une histoire dont il ne s'est pas servi éventuellement, des jours, des semaines, voire des mois plus tard, dans une chronique. C'était systématique. Sa vie tournait autour de sa chronique comme une roue de bécyk (qu'il écrivait le plus souvent sans « c » ; j'ai vérifié). Et vice versa. « J'arrive de faire quelque chose et je sais que je vais en tirer une chronique. — Tu le sais tout le temps ? — Souvent. De toute façon, c'est là. C'est comme une banque de données. Je suis comme tous les gens du métier. On est tous des banques de données. On ne sait pas si ça va servir ou pas, mais c'est là. » Je ne le cite pas de mémoire, comme il avait l'habitude de le faire dans ses chroniques. Il n'enregistrait rien, prenait des notes sommaires, se fiait à sa mémoire. C'était sa façon de retenir l'essentiel. Une licence artistique (comme son allergie quasi blaisienne à la ponctuation ; parlez-en au pupitre…) qui faisait de lui cet écrivain-journaliste unique. Il était un livre ouvert pour ses lecteurs, qu'il invitait, à la fois pudique et impudique, dans son univers. C'est pour ça que nous nous sentions si complices, attirés par la lumière de son phare, en page A5, comme des papillons de nuit. Peu importe qui nous étions, de quel milieu, de quelle orientation ou de quelle idéologie. Et puis il y avait sa plume, qui coulait de source, à force de peaufiner ses textes jusqu'à en extraire la substantifique moelle. S'il y a un sujet auquel il a beaucoup réfléchi, mais dont il a peu parlé dans ses chroniques… c'est de ses chroniques. Je lui ai proposé de l'interviewer à propos de son rapport à son métier, pour un projet de livre qui n'a jamais vu le jour. Comme du reste ce projet de recueil de chroniques sur lequel il a planché à la retraite, après avoir refusé pendant des décennies les propositions d'éditeurs, parce qu'il n'aimait pas ce que d'autres avaient fait de ses textes. « Les gens confondent tout, m'avait-il confié. J'écris pour ne rien dire, c'est vrai. C'est ce que je veux faire. Mais je ne veux pas surécrire pour ne rien dire. »


Le Parisien
02-08-2025
- Politics
- Le Parisien
À Paris, une femme incinérée par erreur : « Quand il s'en est rendu compte, c'était trop tard »
C'était la volonté de la famille de Françoise : que la retraitée parisienne soit enterrée en Normandie, là où elle est née. L'inhumation dans un cimetière local s'imposait ainsi comme une évidence pour cette famille catholique. Sauf que rien ne s'est passé comme prévu : après ce qui ressemble à une série de fautes, Françoise a été… incinérée par erreur. De quoi déclencher le courroux de ses proches. L'incident s'est déroulé le 10 juillet au crématorium du Père-Lachaise (XXe), installé au cœur du célèbre cimetière.


Le Parisien
31-07-2025
- Le Parisien
« Admirable » : comment le futur téléphérique urbain a réussi à se marier avec la Végétale
« Ça va coasser sous le téléphérique ! » Le regard alors tourné vers une mare ponctuée de roseaux, Françoise imagine déjà des grenouilles s'égosiller sous les cabines du Câble C1 . À vrai dire, cette habitante d' Alfortville (Val-de-Marne) ne s'attendait pas à passer un si bon moment au cœur d'une nature préservée, à deux pas du futur téléphérique urbain qui reliera bientôt la Pointe-du-Lac, à Créteil , au Bois-Matar, à Villeneuve-Saint-Georges .