Dernières actualités avec #GIGN


Le Figaro
7 hours ago
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«Le Tour de France, c'est 24 heures sur 24» : en coulisse avec le n°2 de la Grande Boucle
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Sécurité ou logistique, Pierre-Yves Thouault a un œil à tout durant tout le Tour de France au mois de juillet. Et aussi tout au long de l'année. Dans l'effervescence du départ, comme dans le brouhaha de l'arrivée, Pierre-Yves Thouault, l'adjoint de Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, garde un flegme britannique. Comme à Lauwin-Planque, au départ de la 2e étape, quand, sur une aire trempée par une pluie diluvienne, il a fallu différer le départ de 15 minutes en raison des difficultés d'accès des équipes au site. À Rouen (arrivée de la 4e étape), quand un homme armé d'un couteau a agressé un policier. Ou à Toulouse (arrivée de la 11e étape), lorsqu'un spectateur portant un portant un tee-shirt « Israël hors du Tour » a couru dans la ligne droite d'arrivée : « Sur un événement itinérant, par essence, il peut tout se passer, même si tout est organisé des mois, même des années avant », résume le numéro deux du Tour, qui révèle : « On a fait notre réunion d'avant-Tour au GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale), qui est sur le Tour depuis quelques années, pour montrer aux équipes qu'on…


Le Parisien
4 days ago
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« Une expérience de dingue ! » : à Chambord, Julian Bugier et Cyril Féraud font équipe avec le GIGN pour le 14 Juillet
Sous un soleil brûlant, les visiteurs éblouis du château de Chambord (Loir-et-Cher) n'en croient pas leurs yeux. « Oh, y'a le GIGN et une star de France 2 ! » Ils n'ont pourtant pas la berlue ce mercredi de la mi-juin. En contrebas des vieilles pierres, Julian Bugier , le présentateur du 13 Heures de France 2, a pris place à bord d'un Zodiac avec un homme en chemise et gilet pare-balles surnommé « Vinci », protégé par quatre militaires armés, au visage dissimulé, du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Pas de temps à perdre : les experts de la Force Sécurité Protection (FSP) procèdent à une exfiltration en urgence via le Cosson, la rivière contournant l'édifice. En réalité, il s'agit d'une simulation pour un sujet sur cette unité d'élite « la plus internationale » du GIGN, diffusé ce lundi sur la Deux entre 12 heures et 13 heures, à l'occasion du 14 Juillet. « Elle protège les hautes personnalités militaires, services de renseignements, diplomates, personnels d'ambassades. Elle intervient sur le territoire national et dans des États en guerre ou en crise, détaille Julian Bugier. Là, on joue cette exfiltration par les douves puis par hélicoptère. Le 14 Juillet est l'occasion de montrer de l'intérieur un peu du quotidien de ces membres du GIGN. » Le site n'a pas été choisi au hasard. « On n'avait jamais fait d'opération pour le 14 Juillet dans l'un des plus beaux joyaux du patrimoine français. Et, j'ai un attachement affectif au château de Chambord, confie le visage du JT de la mi-journée. J'ai grandi à côté. Quand j'étais petit, j'avais une amie dont les parents vivaient dans des appartements ici et j'allais dormir chez elle. La nuit, elle m'emmenait dans les passages secrets ». La veille, le bâtiment a accueilli d'autres scènes mises au point avec le GIGN. « Il y a un important travail préparatoire pour ce type de mission afin d'anticiper les menaces, mettre en place des mesures de dissuasion, explique le lieutenant-colonel Laurent à la tête de la FSP, intervenue récemment en Ukraine, en Haïti, au Soudan… On a fait passer un chien de recherche d'explosifs, des techniciens ont vérifié qu'aucun micro ni caméra n'avait été installé…. Mais, dans notre scénario, il y a eu une tentative d'assassinat par un individu qui est interpellé. On a monté cette exfiltration par voies nautique et aérienne pour surprendre l'adversaire ». Avant d'embarquer sur l'eau, Julian Bugier suit « Vinci », entouré des militaires, en dévalant un escalier construit sous François 1er. Avec eux, trois gendarmes en civil arborent costumes de ville et pistolets mitrailleurs sans crosse. « L'enjeu est de pouvoir se dissimuler dans la foule. On est tous interchangeables », sourit un collègue en treillis. Le journaliste écoute, interroge les pros suréquipés, formés pendant des mois et aptes à gérer n'importe quelle situation. « Décrivez-nous votre gilet », lance-t-il. « Il pèse 15 à 20 kg. Il y a des chargeurs pour approvisionner les armes, des grenades, fumigènes, moyens de communication et une trousse de secours », décrypte le lieutenant-colonel. L'équipage s'élance à fond devant le réalisateur Tristan Nolin et sa mini-caméra high-tech. Un drone filme aussi la scène digne de « Mission Impossible ». À l'autre bout du canal, l'imposant hélicoptère Puma reste en stationnaire à une vingtaine de mètres du sol. Le sable du chemin vole sous l'appareil d'où descend une mini-nacelle en forme de parapluie renversé. Aussitôt, « Vinci » et Julian Bugier y sont conduits. Quelques secondes pour les harnacher et les voilà hissés dans les airs. « La nacelle peut transporter 10 personnes, le but est de les soustraire d'une zone de danger en 3 minutes », note le responsable de la Force. « On est comme dans l'œil du cyclone mais après c'est assez zen car on est pris en charge et on ne se rend pas compte du vide. Je n'ai pas eu le vertige ! » se réjouit Frédéric Villerot, le directeur commercial de Chambord, alias « Vinci ». À bord du Puma, un passager surprise a tout observé. « La porte de l'hélico était ouverte, les conditions étaient un peu sportives dans les virages. Heureusement que j'ai un peu l'habitude. Quel kif ! » jubile Cyril Féraud, l'animateur des jeux de France Télévisions, dont « La Carte aux trésors ». « Les gestes des militaires qui géraient l'hélitreuillage étaient hyper millimétrés. Une expérience de dingue ! »


Le Parisien
5 days ago
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Tour de France : avant, pendant et après les étapes, des milliers de policiers et gendarmes sur le qui-vive
Le Tour de France mobilise le long des routes de France quelque 23 000 membres des forces de l'ordre pour assurer la sécurité des 10 millions de spectateurs. Chaque jour, environ un millier de gendarmes ou policiers locaux (tout dépend dans quelles zones de compétences se trouve l'étape) sont sur le qui-vive. Quelque 300 policiers et gendarmes se retroussent les manches en permanence durant la Grande Boucle. Trente-trois gendarmes de l'escadron motocycliste de la Garde Républicaine basé à Dugny (Seine-Saint-Denis) sont en action : 11 au sein de la caravane publicitaire pour la « régulation » et 22 au cœur de la course pour, entre autres missions, protéger les coureurs. Les motards avec un drapeau jaune sont chargés, par exemple, de leur signaler les dangers. Un escadron (environ 80 hommes) de gendarmes mobiles est au départ ou à l'arrivée quand il s'agit d'une zone gendarmerie. Une autre bonne centaine de gendarmes mobiles, en réserve d'intervention, est mobilisable à tout moment en fonction des besoins. Des membres de l'unité d'élite du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) sont discrètement dispatchés au sein de la course pour réagir en cas d'attaque terroriste. Quatre chiens et leurs maîtres de la brigade cynophile de la gendarmerie sont également sur le terrain. Ces équipes spécialisées dans la recherche d'explosifs œuvrent au départ et à l'arrivée d'une étape. Du côté de la police, douze agents à bord de quatre véhicules (trois sérigraphiés et un banalisé) circulent aux côtés de la caravane publicitaire. Quand le Tour de France est en zone police, deux compagnies de CRS, soit environ 150 hommes, sécurisent le départ et l'arrivée, notamment les paddocks où stationnent les bus des coureurs. Eux sont des CRS dits « fidélisés », c'est-à-dire qu'ils sont à pied d'œuvre durant toute l'épreuve. D'autres compagnies peuvent être appelées ponctuellement pour une étape. L'organisateur du Tour, ASO, est, lui, en charge de la sécurité (en ayant recours à des vigiles) au village départ, dans toutes les zones soumises à accréditations ainsi qu'en zone protocolaire à l'arrivée.


Le Figaro
6 days ago
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Somme : un corps calciné retrouvé dans une maison incendiée, un septuagénaire interpellé
Le corps découvert dans une maison à Harbonnières, à l'est d'Amiens, serait probablement celui du fils du suspect de 71 ans, arrêté par les gendarmes et le GIGN. Un corps calciné a été trouvé vendredi soir dans une maison qu'un septuagénaire est soupçonné d'avoir incendiée avant d'être interpellé par les gendarmes et le GIGN, à Harbonnières (Somme) à l'est d'Amiens, a appris l'AFP ce samedi auprès des gendarmes. L'homme, qui a tiré au fusil de chasse sur sa femme et son fils, a été interpellé à 19h15, sans heurt, a ajouté cette source. La maison a été complètement détruite et un corps calciné a été retrouvé, probablement celui du fils. Publicité La femme du suspect a trouvé refuge chez ses voisins Le suspect est un homme de 71 ans. Vers 14h45, sa femme âgée de 64 ans s'est réfugiée chez des voisins, indiquant qu'il lui avait tiré dessus, ainsi que sur son fils, resté lui dans la maison familiale, rapportent les gendarmes. Le septuagénaire a mis le feu à la maison, déambulé dans la rue, puis s'est réfugié derrière la maison, toujours avec son fusil de chasse, précise la même source. Au total, 75 gendarmes ont été dépêchés, avec un hélicoptère, un négociateur et plusieurs membres du GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale). Une source sécuritaire a confirmé vendredi soir à l'AFP une intervention des forces de l'ordre dans la commune d'Harbonnières sans autre détail.


Le Parisien
6 days ago
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Somme : un homme de 71 ans soupçonné d'avoir tué son fils et incendié sa maison
Au milieu des cendres, un corps calciné. Les forces de l'ordre l'ont trouvé vendredi soir dans une maison qu'un septuagénaire est soupçonné d'avoir incendiée avant d'être interpellé par les gendarmes et le GIGN, à Harbonnières (Somme) à l'est d'Amiens, a-t-on appris ce samedi. L'homme, qui a tiré au fusil de chasse sur sa femme et son fils, a été interpellé à 19h15, sans heurts, indiquent les gendarmes. La maison a été complètement détruite et un corps calciné a été retrouvé, probablement celui du fils. Le suspect est un homme de 71 ans. Vers 14h45, sa femme âgée de 64 ans s'est réfugiée chez des voisins. Elle leur raconte que son époux lui a tiré dessus, ainsi que sur son fils, resté lui dans la maison familiale, rapportent les gendarmes. Le septuagénaire a mis le feu à la maison , a déambulé dans la rue, puis s'est réfugié derrière la maison, toujours avec son fusil de chasse. 75 gendarmes ont été dépêchés, avec un hélicoptère, un négociateur et plusieurs membres du GIGN (groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale). Une source sécuritaire a confirmé vendredi soir à l'AFP une intervention des forces de l'ordre dans la commune d'Harbonnières sans autre détail.