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«Une lettre d'amour à Steven Spielberg» : Dans les coulisses Jurassic World Renaissance
«Une lettre d'amour à Steven Spielberg» : Dans les coulisses Jurassic World Renaissance

Le Figaro

time4 days ago

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«Une lettre d'amour à Steven Spielberg» : Dans les coulisses Jurassic World Renaissance

Sortie début juillet, l'aventure relançant la franchise des dinosaures a attiré plus deux millions de spectateurs. Rencontre avec son réalisateur Gareth Edwards, adoubé par le maestro de E.T. Réalisateur de Rogue One, considéré par de nombreux fans comme le meilleur film Star Wars depuis la trilogie de George Lucas, Gareth Edwards est un habitué des monstres et des franchises remises au goût du jour. Dans sa filmographie se succèdent un Godzilla, avec Juliette Binoche, le prologue de La guerre des étoiles Rogue One et The Creator, un space opera où l'intelligence artificielle tient le mauvais rôle. Ce CV a fait de lui le candidat idéal pour redonner une nouvelle vie aux dinosaures de Jurassic Park. Sorti début juillet, Jurassic World : Renaissance se veut un redémarrage de la saga, qui a engendré six films inégaux, opposant des dinosaures de moins en moins terrifiants à des humains de plus en plus stéréotypés. Portée par Scarlett Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali, Renaissance honore les fondamentaux posés par Steven Spielberg : des créatures majestueuses, une pointe d'horreur, des héros gardant leur sang-froid. Le public est au rendez-vous avec plus de deux millions d'entrées en France et plus de 600 millions de dollars de recettes dans le monde. À lire aussi Que vaut vraiment Jurassic World Renaissance avec Scarlett Johansson, le septième film de la saga Jurassic Park ? Gareth Edwards sur le tournage en Thailande Jasin Boland/Universal Pictures «Avec Renaissance, David Koepp, scénariste déjà de Jurassic Park, signe une lettre d'amour à Steven Spielberg. Chaque rencontre avec un dinosaure est son propre film. Comme autant de courts-métrages aux ambiances et aux enjeux différents», décrypte Gareth Edwards, intimidé d'avoir été adoubé par le maestro de La liste de Schindler et ET . «À ma première réunion avec David Koepp, Steven Spielberg et son producteur Frank Marshall, j'ai compris que nous allions travailler en bonne intelligence quand j'ai remarqué que David avait encadré sur son mur un poster du film King Kong de 1933. Nous avons passé notre temps à discuter sur les films de monstres. Tout est plus facile quand on est d'accord sur ce qui fait un bon et un mauvais film», se souvient le cinéaste britannique, de passage à Paris fin juin. Publicité L'intrigue de Koepp, qui reprend certains passages inutilisés du livre de Michael Crichton comme l'épisode du canot de sauvetage et ses occupants prix en chasse par un T-Rex, fourmillent d'hommages à la filmographie de Spielberg. La traque en haute mer du mosasaurus, compliquée par l'apparition de ses alliés les spinosaures, évoque Les Dents de la mer. Les ruines du temple, où le volatile géant quetzalcoatlus a installé son nid, semblent sorties d'Indiana Jones. À lire aussi Steven Spielberg, l'homme et l'enfant : autoportrait d'un prodige sur Arte «Ces clins d'œil m'ont rassuré», confie Gareth Edwards, «Être aux manettes de Renaissance, à la place de Steven Spielberg, me sonne comme un sacrilège. Ces références rappellent qui est le génie à l'origine de tout cela». Le quinquagénaire a reçu la bénédiction, par Facetime, du maestro pour tourner caméra au poing : «Je voulais me mettre à la hauteur du spectateur et ne voir que mes acteurs dans le cadre. Cela donne aussi l'illusion de réaliser un petit film indépendant. Cela enlève un peu de pression». «Les enfants plus énamourés que jamais» Dans ce retour aux sources, Gareth Edwards estime indispensable de renouer avec l'épouvante des débuts : «Jurassic Park était un film d'horreur déguisé en aventure familiale. Il y a des scènes qui mettent vraiment la frousse. Elles sont aussitôt contrebalancées par de l'humour, une blague». «Une des raisons pour lesquelles les gamins adorent les longs-métrages Jurassic, c'est qu'ils savent que les dinosaures n'existent pas. Ils ressortent de la salle de cinéma sans traumatisme, plus énamourés que jamais demandant des jouets et des pyjamas à leur effigie, alors qu'ils devraient avoir peur de ces animaux. C'est une drôle de réaction», note le réalisateur, qui a imaginé Renaissance comme une proposition vintage, sortie des archives, un petit-cousin des films des années 80-90. Les majestueux titanosaures. Universal Pictures and Amblin En Pour que la formule marche, encore faut-il créer un écosystème crédible. «Lorsqu'on se penche sur les effets spéciaux, vous pouvez soit privilégier la beauté, soit le réalisme. Pour moi, tout commence par le réalisme. Il était donc primordial que nous filmions en décors naturels et non devant des fonds verts, qui sont des cauchemars à retravailler en postproduction», note Gareth Edward. Le Britannique a ainsi tourné à Malte (pour les séquences se déroulant au large), en Angleterre, et en Thaïlande (rencontre avec les titanosaures, la séquence du canoë). Le royaume tient une place particulière dans le cœur du cinéaste : «Mes parents m'y ont emmené quand j'avais 12 ans. Les paysages, la jungle, les plages exotiques m'ont ouvert les yeux sur une autre réalité que l'Angleterre . Je voulais recréer ce dépaysement pour les spectateurs». Le redoutable dinosaure mutant Distortus Rex. Universal Pictures and Amblin En Gareth Edwards a apporté un soin particulier aux espèces mutantes, objets des expérimentations du laboratoire de Saint-Hubert. «Quand vous imaginez un monstre, vous avez toujours un triangle d'inspiration. Pour le Distortus Rex, danger principal de Renaissance et créature au crâne disproportionné à deux pattes et quatre bras, nous sommes partis du tyrannosaure, mon dinosaure favori, de l'Alien des films de Ridley Scott et d'Elephant Man de David Lynch». En revanche, l'inspiration s'est montrée insaisissable en ce qui concerne la conception du mutadon, né de l'hybridation entre des ptéranodons (de la famille des ptérosaures ancêtres des oiseaux) et des vélociraptors. Les neuf mois de tergiversations ont contrecarré le calendrier de Mattel. Le fabricant de jouets n'a pas été en mesure de modéliser l'animal à temps pour la sortie de Renaissance ! Publicité Se méfiant des films prêchant ouvertement un message, Gareth Edwards observe tout de même que Renaissance est dans l'air du temps et de nos interrogations écologiques. «La terre peut très bien vivre sans nous. Comme le rappelle la devise de la saga : 'la nature trouvera toujours un chemin'. La question est plutôt de savoir : survivrons-nous à tous ces changements ? Quand on regarde à travers le hublot d'un avion, difficile de ne pas voir les cicatrices que nous laissons en bas : routes, champs...»

« Une des plus grandes franchises du cinéma » : « Jurassic World : Renaissance », les coulisses d'un nouveau phénomène
« Une des plus grandes franchises du cinéma » : « Jurassic World : Renaissance », les coulisses d'un nouveau phénomène

Le Parisien

time6 days ago

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  • Le Parisien

« Une des plus grandes franchises du cinéma » : « Jurassic World : Renaissance », les coulisses d'un nouveau phénomène

Le grand champion de l'été au cinéma est du genre à rugir bien fort. « Jurassic World : Renaissance », septième volet de la saga préhistorique , engrange les entrées à la vitesse du vélociraptor, petit prédateur emblématique du premier « Jurassic Park », de Steven Spielberg (1993). Sorti en France vendredi 4 juillet, le film de Gareth Edwards — produit par Spielberg —, le meilleur de la franchise depuis l'opus originel, avait pratiquement conquis un million de spectateurs en cinq jours, pour un cumul de plus de 2 millions de billets vendus en France en moins de trois semaines. Pour bien comprendre la domination de « Renaissance » sur le marché, qui vient confirmer un engouement XXL pour les dinosaures, qui ne se dément pas au fil des décennies, il suffit de comparer ses scores à ceux de son grand concurrent du moment, « Superman », de James Gunn , lui aussi très attendu. Sorti le 9 juillet, le film de superhéros a logiquement pris la tête du box-office ce jour-là, reléguant les dinos au deuxième rang… pour vingt-quatre heures seulement. Dès le lendemain, la tendance s'inversait et « Jurassic World » revenait au sommet — un phénomène plutôt rare. Depuis, le film porté par Scarlett Johansson vise les 3 millions de spectateurs, qu'il devrait atteindre rapidement.

« Jurassic World : Renaissance » : à partir de quel âge voir le film avec ses enfants ?
« Jurassic World : Renaissance » : à partir de quel âge voir le film avec ses enfants ?

Le Parisien

time11-07-2025

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« Jurassic World : Renaissance » : à partir de quel âge voir le film avec ses enfants ?

Tout le monde veut voir « Jurassic Park : Renaissance » ! Après un démarrage phénoménal un jour peu habituel, le vendredi - le film est sorti le 4 juillet - le septième opus de la saga créée en 1993 par Steven Spielberg a séduit pratiquement un million de Français - 917 182 exactement - en cinq petites journées d'exploitation. Mais justement, tout le monde peut-il voir le film ? S'il n'est, comme les volets précédents, assorti d'aucune interdiction en termes d'âge minimal ni d'aucun avertissement, la question se pose car ce sont eux, les plus jeunes, fans de dinosaures, qui entraînent leurs parents en salles pour se régaler avec le long-métrage de Gareth Edwards. Pourtant il comporte des séquences très anxiogènes. Or, si la saga « Jurassic Park » a toujours mis en avant des personnages d'enfants, c'est un peu moins le cas avec « Renaissance », même si une jeune comédienne, Audrina Miranda, tient l'un des rôles principaux aux côtés de Scarlett Johansson. Pour bien savoir qui peut voir ou non le film pour les plus jeunes, nous le recommandons à partir de 10 ans… Mais avec une mise en garde pour les parents qui les accompagneront pour certaines scènes tout de même assez angoissantes, qui peuvent occasionner des sueurs froides et nécessiteront d'en parler avec eux après la projection. Attention, spoilers… Le film s'ouvre sur un flash-back, avec une séquence sur l'île laboratoire où des chercheurs créent des dinos mutants. À la suite d'un problème technique, l'un des scientifiques se trouve coincé derrière une porte vitrée avec un monstre qui s'apprête à le dévorer, et ses collègues ne peuvent se résoudre à lui ouvrir pour le sauver sous peine de faire échapper la bête féroce dans la nature. Lors de séances parisiennes, certains petits spectateurs ont trouvé ce passage « injuste » pour le malheureux qui finit entre les dents du dino cloné. Il faut leur expliquer que ses pairs n'ont pas le choix et que la perte sacrificielle d'un homme est ici nécessaire pour sauver tous les autres… Vous êtes en vacances à la plage avec vos enfants ? Vous n'allez pas être dépaysé avec la première heure du film, qui se déroule presque intégralement en mer. Mais attention aux attaques du gigantesque mososaure sur les bateaux Vous êtes en vacances à la plage avec vos enfants ? Vous n'allez pas être dépaysé avec la première heure du film, qui se déroule presque intégralement en mer. Mais attention aux attaques du gigantesque mososaure sur les bateaux ! Ce géant préhistorique des mers, déjà vu dans la saga, s'acharne ici sur les héros, et ça donne des palpitations aux spectateurs, surtout s'ils séjournent dans une station balnéaire. Heureusement, cet animal aussi vindicatif que puissant a disparu depuis longtemps, on peut rassurer les plus jeunes sur ce point. L'une des séquences-clé du film montre Scarlett Johansson et quelques autres, en train d'escalader une falaise, face à des quetzalcoatlus. Kézaco ? Un immense volatile bien plus grand que le ptérodactyle , aux ailes surdéveloppées et au bec aussi long qu'acéré. Lors de ce passage, les plus petits ont le droit de mettre leurs mains devant leurs yeux… C'est sans doute la séquence à laquelle les enfants vont le plus s'identifier, puisqu'elle met en scène l'une d'entre eux, interprétée par la jeune Audrina Miranda. La gamine, coincée sous un canot pneumatique secoué sur une rivière, est prise en chasse par le plus dangereux prédateur de la préhistoire, le T-Rex. Après de telles émotions, les petits spectateurs auront peut-être du mal à grimper à bord d'un bateau durant leurs vacances… Ou pas : car eux savent mieux que quiconque que le T-Rex - comme d'autres monstres du film - a disparu depuis 65 millions d'années. L'ultime scène du film voit l'apparition d'un « D-Rex », fruit d'une manipulation génétique qui le fait passer pour un xénomorphe tel que la créature d'« Alien ». Animal imaginaire géant, féroce et d'apparence hideuse, c'est sans doute lui qui pourra le plus hanter les cauchemars des jeunes spectateurs. Les adultes, s'ils ne sont pas aussi effrayés que les enfants - ça n'est pas gagné ! - pourront toujours les apaiser en leur expliquant que ce dino-là n'a jamais existé et qu'il est juste présent dans le film pour leur faire peur.

La star la plus rentable de Hollywood est maintenant… une actrice
La star la plus rentable de Hollywood est maintenant… une actrice

Le HuffPost France

time08-07-2025

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La star la plus rentable de Hollywood est maintenant… une actrice

CINEMA - Du changement parmi les actrices et acteurs les plus « bankables » de Hollywood. Après la sortie de Jurassic World Renaissance vendredi 4 juillet, le site d'analyse de données du cinéma The Numbers a mis à jour son Top 100 des comédiens et comédiennes les plus rentables au box-office. Auparavant 3e derrière ses deux collègues du MCU Samuel L. Jackson et Robert Downey Jr, Scarlett Johansson vient de les dépasser : les films dans lesquels elle joue ont rapporté la somme astronomique de 14,8 milliards de dollars au box-office mondial. Un record d'autant plus important que l'actrice n'a joué « que » dans 36 productions, contre 71 pour Samuel L. Jackson et 45 pour Robert Downey Jr. Révélée à l'âge de 14 ans dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, l'actrice américano-danoise a connu une carrière ascendante dans les années 2000, avec deux nominations au Golden Globe pour Love Song et Match Point. C'est en 2010 que son nom s'impose, lorsqu'elle prête ses traits à Natasha Romanoff pour incarner la veuve noire dans l'univers Marvel. Pour le 7e film de la saga Jurrasic Park, Scarlett Johansson incarne Zora Benett, une ancienne militaire qui a pour mission d'acquérir de l'ADN de dinosaure aux côtés du paléontologue Dr Henry Loomis incarné par Jonathan Bailey. Pour ses premiers jours en salle, le film réalisé par Gareth Edwards a engrangé des revenus colossaux. 318 millions de dollars de recettes à travers le monde qui ont permis à l'actrice américaine de devenir l'actrice la plus rentable au monde. Avengers Rassemblement L'effet Marvel a également eu son petit effet, même si son personnage n'a eu un rôle principal que dans un seul film. Son personnage de Black Widow a participé à la plupart des grosses productions du MCU, comprenant l'intégralité de la saga Avengers. Une série de films très rentables puisqu'ils ont généré 8,7 milliards de dollars de bénéfice. La société de production cinématographique appartenant à Disney joue un rôle prépondérant dans ce classement des acteurs les plus rentables. Parmi le top 10, sept acteurs ont joué dans les productions Marvel Studios, avec Zoe Saldana, Chris Pratt, Chris Hemsworth et Chris Evans qui complètent le trio de tête.

Comme dans « Jurassic World Rebirth », le T.rex pouvait-il vraiment nager ? Un paléontologue nous répond
Comme dans « Jurassic World Rebirth », le T.rex pouvait-il vraiment nager ? Un paléontologue nous répond

Le HuffPost France

time04-07-2025

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Comme dans « Jurassic World Rebirth », le T.rex pouvait-il vraiment nager ? Un paléontologue nous répond

CULTURE - Trois ans seulement après la fin de la première trilogie Jurassic World, les dinosaures de Jurassic Park retrouvent les salles obscures ce vendredi 4 juillet. Avec un nouveau réalisateur talentueux en charge de la franchise, le Britannique Gareth Edwards, connu pour son Godzilla en 2014, Monsters, le spin-off de Star Wars Rogue One ou The Creator. Et il n'y a pas que les petites lunettes de Jonathan Bailey, star du film aux côtés de Scarlett Johansson, qui ont fait réagir les spectateurs dès la première bande-annonce de ce nouveau film intitulé Jurassic World Rebirt h (ou Renaissance en français). Quelques secondes montrant un en train de nager ont suscité de nombreuses interrogations de la part des fans de la saga. Dans ce contexte et compte tenu de l'agenda très chargé d'Alan Grant, Le HuffPost a donné la parole à Julien Benoît, paléontologue français travaillant à l'Université du Witwatersrand à Johannesburg, pour analyser la manière dont le cinéaste s'est approprié les dinosaures à l'écran. Car depuis le chef-d'œuvre de Steven Spielberg en 1993, chaque long-métrage de la saga s'adapte (plus ou moins) aux dernières découvertes scientifiques pour renouveler la représentation des dinosaures au cinéma. Ce nouvel opus n'y échappe pas. Le un animal semi-aquatique ? Dans la séquence, clin d'œil à un chapitre du livre Jurassic Park de Michael Crichton, le Tyrannosaurus rex pourchasse une famille réfugiée sur un canot de sauvetage. Laissant penser que le plus célèbre des dinosaures savait nager. Mais qu'en est-il vraiment ? Le chercheur nous explique que cette idée n'est pas nouvelle et invoque pour cela une étude de 2007 montrant des « traces de nage de théropode » identifiées dans des milieux « géologique d'eau peu profonde…C'est donc assez clair que certaines espèces de théropodes pouvaient nager », affirme-t-il. « Il y a évidemment le Spinosaure, qui est le représentant par excellence des théropodes nageurs… Et même si celui-ci reste assez éloigné de Tyrannosaurus, physiquement on peut dire qu'ils avaient à peu près la même silhouette. » Le paléontologue fait ensuite référence à une étude de 2023, qui avançait l'hypothèse que le « et les gros tyrannosauridés devaient affectionner les milieux aquatiques du simple fait de leur gigantisme, ce qui leur offrait un avantage certain sur des espèces qui avaient les pattes plus courtes ». Et même s'« il n'y a pas de registre fossile », c'est-à-dire des traces de nage fossilisées du Julien Benoit estime qu'« en partant du principe que des traces de nage de théropodes d'à peu près toutes les périodes où il y avait des théropodes ont été trouvées, on ne voit pas pourquoi serait exclu ». « aurait battu des pattes comme un canard » En revanche, certains détails de la scène, visible à partir de 0:40 dans la bande-annonce ci-dessous, interpellent le chercheur. Comme la « nage sous l'eau ». Proche des oiseaux, le tyrannosaure possédait « plein de sacs aériens » et donc une « densité supérieure à celle de l'eau », ce qui laisse dire à Julien Benoit qu'« il aurait probablement très bien flotté mais qu'il aurait très difficilement coulé ». Ce qui permet d'avancer, avec prudence, que le chassait uniquement en surface, ce que l'on voit (un peu) dans le film. Avant qu'il ne plonge complètement la tête sous l'eau à plusieurs reprises… Là, pour la véracité scientifique, on repassera. Qu'en est-il de la nage dans cette scène ? En se basant cette fois sur une étude de 2020 portant sur la queue du Spinosaure, où une comparaison est faite avec la queue d'un Allosaure (espèce suffisamment proche du pour que la comparaison tienne), on peut voir que la queue de ce dernier est « significativement moins efficace que celle de n'importe quel animal nageur pour produire une propulsion » précise Julien Benoît. « Donc quand on montre le en train d'onduler latéralement, ce n'est pas tellement comme ça qu'il aurait dû nager. Il aurait plutôt nagé en battant des pattes », explique le spécialiste. Dans le film, « ce mouvement d'ondulation le fait ressembler un peu à un serpent. Ce qui évoque un monstre marin. Mais si se déplaçait dans l'eau, il aurait battu des pattes comme un canard, pas ondulé comme un serpent » avance Julien Benoît. La précision du film de Gareth Edwards Pour le paléontologue, le film de Gareth Edwards offre cependant d'autres détails notables et scientifiquement vrais. Comme les « petits poils sensoriels, qui sont en fait des plumes, des proto-plumes » sur les pattes de certains sauropodes. Ou « les mouettes ou les goélands qui se perchent sur le dos » des Titanosaurus « comme le font nos oiseaux aujourd'hui sur le dos des gros herbivores ». Ces différences avec les précédents films ont leur importance pour le chercheur. Même si tout n'est pas parfait, comme la « catastrophique » proposition de crâne du Spinosaure. On peut y voir la volonté du réalisateur de rappeler la silhouette des dinosaures tels qu'ils étaient représentés dans l'inconscient collectif (et par la science) à l'aube du XXe siècle. Et de rendre hommage aux films d'aventures des années 1950-1960. Une époque où les dinos en stop motion et à l'allure de reptiles géants faisaient encore trembler les spectateurs. Si cet hommage semble appuyé et renforcé par les mutations génétiques de certains dinos, il est très difficile de sursauter ou d'être surpris par ce nouvel opus, qui malgré certaines qualités évidentes, se noie dans un océan de facilités scénaristiques. D'ailleurs, son scénario, prévisible, manque cruellement de mordant. Et si la promesse de ce septième volet censé retourner aux racines de la saga est malgré tout tenue grâce à la réalisation de Gareth Edwards, il passe malheureusement à côté du souffle épique et grandiose qu'aurait mérité un film d'aventures « à l'ancienne » comme celui-ci.

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