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La sélection de la rédaction du 13 juillet
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Découvrez le meilleur de L'Equipe au format audio. Enquêtes, analyses, grands formats... Chaque jour et en exclusivité pour ses abonnés, la rédaction de L'Equipe sélectionne trois articles à ne pas manquer. Bonne écoute ! Consulter les articles de la sélection de la rédaction du 13 juil. : À lire aussi Wargnier : «Avec Gaumont, vous vous sentez soutenu, encadré» Gaumont, 130 ans de sport L'odyssée du carbone, matériau incontournable Le Club Med mise sur la montagne

« Vous vous sentez soutenu, encadré » : Régis Wargnier raconte son histoire avec Gaumont pour le tournage de « La Ligne droite »
« Vous vous sentez soutenu, encadré » : Régis Wargnier raconte son histoire avec Gaumont pour le tournage de « La Ligne droite »

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« Vous vous sentez soutenu, encadré » : Régis Wargnier raconte son histoire avec Gaumont pour le tournage de « La Ligne droite »

Oscarisé pour « Indochine » (1992), Régis Wargnier a tourné « La Ligne droite » (2011) pour Gaumont, avec Rachida Brakni en guide d'un athlète non-voyant. « Comment ont réagi les gens de Gaumont quand vous leur avez présenté ce projet autour du para-athlétisme ?Il s'agissait d'un film contemporain, avec des décors naturels. Ça ne pouvait que les rassurer. Je n'arrivais pas avec un film à 20 millions. Ça compte aussi, l'enveloppe budgétaire... Combien avait coûté le film ?Entre 2,5 et 3 millions. J'avais d'excellents rapports avec la Fédération française d'athlétisme grâce à mes documentaires (Coeurs d'athlètes, en 2003 ; D'or et d'argent, en 2004, avec Patrick Montel). Toutes les séquences tournées à Charléty, c'était gracieux. Et pour la scène finale, j'ai pu bénéficier du Stade de France et de ses 45 000 spectateurs-figurants gratuits (lors du Meeting Areva 2010) grâce à la Fédération, et grâce à une soirée passée avec Anne Lauvergeon (présidente d'Areva de 2001 à 2011). C'est-à-dire ?Avec Pierre Schoendoerffer (réalisateur de "Diên Biên Phu", en 1992), j'avais été invité à une visite officielle au Vietnam de François Mitterrand (en 1993). Lauvergeon était alors son sherpa. On avait bu des bières avec elle jusqu'à 4 heures du matin, sur le toit de l'Hôtel Rex, à Hô-Chi-Minh-Ville. Une fois présidente d'Areva, quand elle a vu passer le dossier de demande de tournage pendant le meeting, elle a dit : "Wargnier, c'est un copain !" Le soutien de Gaumont aide pour convaincre les autres interlocuteurs ?Oui, ça fait sérieux. Il y avait aussi France 2, ils savaient qu'on irait au bout. Alors que le casting n'était pas évident au début. Rachida (Brakni) est une actrice très indépendante, avec beaucoup de talent, mais qui ne fait que ce qui l'intéresse vraiment. Et un film sur le sport, avec des athlètes non-voyants, des gens disent : "oh, la la..." Mais avec des sociétés comme Gaumont, vous vous sentez soutenu, encadré. C'est confortable, vous ne vous posez pas de questions. On peut engager les techniciens, les acteurs, sans se demander si on ne les embarque pas dans une galère. Un groupe historique et familial, longtemps dirigé par Nicolas Seydoux et aujourd'hui par sa fille, ça compte aussi ?Avec Nicolas, on a des relations assez sympathiques. On a échangé, déjeuné ensemble, beaucoup parlé de cinéma et de plein de choses. Plus tard, j'ai rencontré Sidonie Dumas, quand elle a pris la direction. Sur Pars vite et reviens tard (2007) et sur la Ligne droite ou Le Temps des aveux (2014), sur le budget, le casting, les dates de sortie, elle était l'interlocutrice principale. C'était rassurant, je pouvais l'appeler directement. « En accord avec les acteurs, j'ai décidé de changer le scénario, d'inclure l'accident dans le film, avec une autre personne comme guide lors du meeting » Sur "La Ligne droite", ça a compté ?Oui, à la fin du tournage. Rachida s'est gravement blessée au tendon lors d'un entraînement, alors qu'elle devait courir huit jours plus tard au Stade de France (pour la scène finale). Présente, Vanessa (Boslak), la championne de France de la perche, m'a dit : "bon, c'est cuit." J'ai appelé Éric Cantona (compagnon de Rachida Brakni), Lui, il était rassuré : "c'est que le tendon..." Sinon, tout le monde pensait que le film était foutu, qu'on allait appeler les assurances. J'ai demandé à Sidonie de venir... En accord avec les acteurs, j'ai décidé de changer le scénario, d'inclure l'accident dans le film, avec une autre personne comme guide lors du meeting. Sidonie a été très bien. Il était six heures du soir, dans une caravane à Charléty, et elle a dit : "bon, on fait comme ça, on te fait confiance." Et j'ai passé le week-end à tout réécrire... » À lire aussi Gaumont, 130 ans de sport L'odyssée du carbone, matériau incontournable Le Club Med mise sur la montagne Un flou à dissiper

Gaumont, la société de production et de distribution qui a souvent joué la carte sportive, fête ses 130 ans
Gaumont, la société de production et de distribution qui a souvent joué la carte sportive, fête ses 130 ans

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Gaumont, la société de production et de distribution qui a souvent joué la carte sportive, fête ses 130 ans

Des premières fictions d'Alice Guy à « La Ligne droite », en passant par « Coup de tête » ou « Le Grand Bleu », la firme à la marguerite a souvent joué la carte sportive au cours de son histoire commencée en 1895. Le 22 mars 1895, dans les locaux de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, à Paris, les frères Lumière organisent la projection privée de La Sortie de l'usine Lumière à Lyon. Le cinématographe est né. En juillet de la même année, Léon Gaumont, un ami des Lumière, rachète le Comptoir général de la photographie puis, en août, crée la Société L. Gaumont et Cie., aidé notamment par Gustave Eiffel. Commercialisant au départ des appareils photo, il vend dès 1896 des caméras. Pour en booster les ventes, la secrétaire de Gaumont, Alice Guy, propose de tourner des petites fictions. En 2025, la firme à la marguerite - un hommage à la mère du fondateur, Marguerite Dupanloup - demeure la plus ancienne société française de cinéma (Pathé frères a été créé le 28 septembre 1896). Et au milieu de son immense catalogue de près de 1 500 oeuvres et de dizaines de milliers d'heures d'actualités, le sport a toujours trouvé une belle place. EQUITATION, CYCLISME ET BOXE AVEC ALICE GUY En 1896, Alice Guy tourne La Fée aux choux, première de ses multiples réalisations pour Gaumont. « Avec sa production aux États-Unis, on dit qu'elle a tourné 300 films. Et aujourd'hui, une petite centaine de titres français sont visibles », précise Manuela Padoan, directrice de GP archives, qui regroupe les fonds Gaumont et Pathé. Parmi les titres « sportifs » de Guy, on peut citer Leçon d'équitation et Leçon de bicyclette (1897), Leçon de boxe (1898), Une course d'obstacles (1906), Course de taureaux à Nîmes (avec le torero Machaquito), toujours en 1906... « Le sport est le sujet le plus présent des actualités, on retrouve les premières images filmées du Tour de France, des rallyes automobiles, etc. C'est un vecteur excellent pour attirer les gens dans les lieux de projection. » Manuela Padoan, directrice de GP archives Dans sa filmographie, on note aussi Le Vrai Jiu-jitsu (1905). Pas une démonstration d'arts martiaux mais une chanson « comique » de Dranem. Ce court métrage est une phonoscène, une invention de Léon Gaumont qui mêle film et enregistrement sonore, bien avant l'arrivée officielle du cinéma parlant avec Le Chanteur de jazz, en 1927. A FOND DANS L'ACTU En 1908, Gaumont ouvre sa première salle de cinéma à Paris. Et lance en 1910, un an après le Pathé Journal, les Actualités Gaumont. « Le sport est le sujet le plus présent des actualités, on retrouve les premières images filmées du Tour de France, des rallyes automobiles, etc., indique Manuela Padoan. C'est un vecteur excellent pour attirer les gens dans les lieux de projection. » L'arrivée de la télévision après la Seconde Guerre mondiale, et les premiers directs sportifs dans les années 1950 auront progressivement raison des actualités cinématographiques. Les Actualités Gaumont s'arrêteront en 1980. AU COEUR DU PELOTON DU TOUR 1925 Parmi les actualités sportives, une épreuve est particulièrement à l'honneur : le Tour de France. En 1925, Gaumont produit une fiction sur la Grande Boucle, Le Roi de la pédale, que devait réaliser Louis Feuillade (Fantômas, Les Vampires...). Victime d'une péritonite fatale, il est remplacé par son gendre Maurice Champreux. C'est l'histoire de Fortuné Richard (joué par Georges Biscot, star comique du moment), chasseur à l'hôtel Negresco, qui va s'engager sur le Tour. Les scénaristes de cette « jolie comédie » selon Manuela Padoan, sont deux journalistes, Paul Cartoux et Henri Decoin. Nageur aux JO 1908, journaliste à L'Auto (l'ancêtre de L'Équipe), Decoin fait ainsi ses débuts dans le cinéma. Le futur époux de Danielle Darrieux réalisera ensuite près de 50 films entre 1931 et 1964. Long de plus de 3 heures, avec un découpage en six épisodes, Le Roi de la pédale est tourné en partie pendant le véritable Tour 1925. Filmer au coeur d'un authentique événement sportif, c'est un modèle de tournage repris, cent ans plus tard, pour F1, le film, de Joseph Konsinski, sorti récemment. À l'écran, apparaissent les vrais coureurs en figurants, Francis Pélissier, Nicolas Frantz, le vainqueur Ottavio Bottecchia... mais aussi plusieurs lieux emblématiques du parcours, du col de l'Izoard à l'arrivée finale dans l'ancien Parc des Princes. « COUP DE TETE », DROLE DE SUCCES Pour Gaumont, Champreux tourne, en 1931, un nouveau film, parlant cette fois, sur le Tour : Hardi les gars !, toujours avec Biscot mais sans Cartoux ni Decoin. Ce dernier réalise, lui, Toboggan (1934), une autre production Gaumont, avec la légende française de la boxe, Georges Carpentier. En 1938, à 21 ans, entre alors chez Gaumont Alain Poiré, qui jouera un rôle central pendant plus de six décennies. À mesure qu'il prend des responsabilités, la firme à la marguerite devient la spécialiste des grandes comédies populaires : Les Tontons flingueurs, La Folie des grandeurs, Le Grand Blond avec une chaussure noire, Un éléphant, ça trompe énormément... En revanche, Poiré se méfie des films de sport qui, selon lui, ne marchent jamais. Quand Jean-Jacques Annaud lui présente un script sur une petite ville de province et son club de foot, il n'est pas convaincu. Il demande alors au scénariste du Grand Blond, Francis Veber, d'intervenir. « Il a fallu réécrire tout, confiait Veber à L'Équipe, en 2022. Au départ, ça s'appelait Le Hareng... Coup de tête, c'est de nous, avec Poiré. » Sorti au cinéma en 1979, le film n'est pas un carton, à peine 900 000 entrées. Mais au gré de ses multiples diffusions à la télévision, il deviendra vite culte. « LE GRAND BLEU », CARTON MAISON Le script doctor Veber intervient aussi sur Le Grand Bleu (1988). Mais son nom n'apparaît pas au générique du film de Luc Besson. « Le script de Besson, c'était un camembert sans boîte, racontait Veber en 2022. Ça débordait de partout. J'ai créé la rivalité entre Jean Reno (Enzo) et Jean-Marc Barr (Jacques)... » Pas du tout spécialiste de plongée - « en dessous de deux mètres en profondeur, j'ai mal aux oreilles » -, Veber ajoutait : « Besson était tellement terrorisé que le vieux vaudevilliste intervienne que je lui ai dit : "je te jure, quand ils seront en apnée, je ne te mettrai pas de dialogues..." » Résultat, un triomphe en salles (plus de 9 millions d'entrées en France). Sidonie Seydoux, fille de Nicolas Seydoux, propriétaire et patron de Gaumont depuis 1975, est stagiaire pendant le tournage. Devenue Mme Sidonie Dumas, elle est, depuis 2004, la directrice générale de la société. « C'était un pari et Le Fils à Jo a eu une jolie carrière. Quand les films sont vrais, ça touche. » GUILLARD, WARGNIER ET HAVELANGE Sous la direction de Sidonie Dumas, Gaumont continue de jouer sur la thématique du sport. On peut citer La Ligne droite, de Régis Wargnier, en 2011, avec Rachida Brakni en guide d'un athlète non voyant, En solitaire, de Christophe Offenstein, avec François Cluzet, en navigateur du Vendée Globe, en 2013. En 2011, Gaumont produit même le premier film d'un ancien champion de France de rugby, Philippe Guillard. « C'était un pari et Le Fils à Jo a eu une jolie carrière (1,2 M d'entrées), avance Manuela Padoan. Quand les films sont vrais, ça touche. » L'ancien ailier du Racing réalisera trois autres longs métrages pour Gaumont, le dernier en 2022 (J'adore ce que vous faites). Devenue également une maison de production pour la télévision et les plateformes, Gaumont développe la série El Presidente, sur l'ancien président brésilien de la FIFA (1974-1998) João Havelange. Elle est diffusée sur Amazon Prime Video depuis 2020 et 2022. À lire aussi Wargnier : «Avec Gaumont, vous vous sentez soutenu, encadré» L'odyssée du carbone, matériau incontournable Le Club Med mise sur la montagne Un flou à dissiper

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