Dernières actualités avec #Genève


Le Figaro
4 hours ago
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Euro féminin : la Suède s'impose d'une courte tête face au Danemark
Les joueuses de Peter Gerhardsson ont fait sauter le verrou danois juste avant l'heure de jeu grâce à une frappe de Filippa Angeldahl. Les Suédoises ont lancé leur Euro 2025 en faisant sauter le verrou danois 1-0 vendredi à Genève, grâce à la persévérance de leur milieu Filippa Angeldahl. Les joueuses de Peter Gerhardsson, dont c'est la dernière compétition après huit ans à la tête de la sélection, prennent du même coup la tête du groupe C à égalité avec l'Allemagne, qui a surclassé la Pologne à Saint-Gall. Après avoir multiplié les offensives en se heurtant systématiquement au bloc danois, dans l'étuve du Stade de Genève, Filippa Angeldahl a débloqué le match d'une frappe de la droite après un une deux avec Kosovara Asllani (1-0, 55e). Demi-finalistes de l'Euro 2022, médaillées de bronze des Mondiaux 2019 et 2023, médaillées d'argent des JO de Tokyo en 2021, les Suédoises figurent parmi les plus sérieuses outsiders du tournoi face à l'Espagne ou l'Angleterre. Publicité Mais les Danoises, lourdement battues 6-1 chez leurs voisines scandinaves début juin en Ligue des nations, ont trouvé une compacité devant leur cage sur laquelle s'appuyer face à l'Allemagne puis la Pologne, et ont même failli égaliser sur une puissante tentative de leur capitaine Pernille Harder arrêtée par la transversale (81e).


L'Équipe
5 hours ago
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La Suède tient son rang face au Danemark pour son premier match à l'Euro
Dans un derby scandinave disputé, la Suède a dominé le Danemark (1-0) ce vendredi pour son entrée en lice à l'Euro. Filippa Angeldahl a marqué l'unique but de la rencontre. Pour son entrée en lice à l'Euro en Suisse, la Suède défiait son voisin danois ce vendredi à Genève et l'a emporté (1-0). Les joueuses de Peter Gerhardsson ont, après un premier acte fermé, accéléré et trouvé la faille grâce à leur milieu de terrain de 27 ans, Filippa Angeldahl (54e). Sur l'action décisive, la joueuse du Real Madrid s'est joué de la défense adverse grâce à un relais avec Kosovare Asllani avant de conclure d'un beau tir croisé du droit. La Suède démarre idéalement la compétition et se rapproche déjà des quarts de finale. L'autre rencontre du groupe C a lieu à 21 heures et mettra aux prises la Pologne à l'Allemagne


24 Heures
10 hours ago
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Les hooligans les plus doux du monde suivent la Suède à l'Euro 2025
Accueil | Sports | Euro 2025 | Les Soft Hooligans accompagnent l'équipe nationale suédoise féminine depuis 2017. Immersion avec ces fans qui véhiculent leurs valeurs dans les tribunes. Publié aujourd'hui à 18h16 Estrid Kjellman et sa mère Kajsa Aronsson, fondatrices des Soft Hooligans, ont emmené les milliers de supporters suédois lors de l'entrée en lice de leur nation face au Danemark, vendredi à Genève. BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO En bref: Le fourgon blindé n'est pas loin de l'immense marée jaune qui a envahi la gare de Lancy-Pont-Rouge vendredi après-midi. Dans la foule, les bannières des Soft Hooligans sont déployées. Au mégaphone, devant ce cortège, Estrid lance les chants qui vont animer la marche menant les fans de l'équipe féminine suédoise jusqu'au Stade de Genève. Pas de pétards ni de fumigènes. «Non, uniquement des good vibes , l'engouement est juste incroyable, wow non?», lâche avec de l'émotion Kajsa, l'une des fondatrices des Soft Hooligans. Plusieurs centaines de membres de ce groupe étonnant se sont déjà donné rendez-vous en matinée à la Brasserie du Molard. Kajsa, designeuse sur textile de Stockholm, est à la coordination de l'immense tifo, dévoilé dans la tribune sud de la Praille, prévu lors de Danemark-Suède. Elle a pu entrer l'imposante bâche à l'effigie des Soft Hooligans dans l'enceinte tôt vendredi matin. Un camping-car rempli de drapeaux, bannières, tambours, écharpes et bobs à l'effigie des Soft Hooligans a aussi rejoint la Suisse en provenance de Suède avec Caroline au volant. Une autre de ces supportrices a même rejoint le pays hôte de l'Euro 2025 à vélo. Des chants ni haineux ni homophobes Cette aventure a commencé lors de l'Euro 2017 aux Pays-Bas. Kajsa, ses filles Estrid et Miriam, mais aussi leur cousine Rebecca et son amie Ida, ont été déçues du manque d'ambiance et d'engouement pour leur équipe nationale féminine, pourtant l'une des meilleures du monde. «On a commencé à chanter et crier dans les tribunes, on nous prenait pour des hooligans, se marre Kajsa. Ce qui nous réunit: la passion du foot, surtout féminin, mais pas l'agressivité. Ce nom de hooligans doux est donc naturellement venu la même soirée. Notre communauté de fans veut grandir en même temps que se développe le football féminin! » À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le groupe Facebook créé après cet évènement réunit aujourd'hui 5'000 personnes. Difficile d'estimer combien de Soft Hooligans sont présents à Genève, ils sont plusieurs centaines en tout cas, pour suivre l'entrée en lice de leur nation ce vendredi. «On ne tente pas d'aller chercher du monde, on compte sur le bouche à oreille, mais notre structure repose sur six ou sept personnes», sourit Kajsa. Sa fille, Estrid, enflamme le cortège de plusieurs milliers de fans suédois en hurlant des chants à la gloire des Suédoises. Les hooligans les plus doux du monde ont leurs chants bien à eux: ni haine, ni insultes, ni discriminations ou propos homophobes. Une chanson se moque toutefois, avec bienveillance, de la manière de compter atypique des voisins Danois, à l'image du «80-19» des Français. «Mais cela n'a pas empêché qu'on reprenne ce champ décalé avec des fans Danois après un match, se marre Kajsa. On a aussi marché vers le stade avec des Gallois lorsque leur équipe nationale est venue jouer à Stockholm, car notre but est de créer des connexions et du partage.» Des jeunes filles au sein des Soft Hooligans Drapeau suédois peint sur l'entièreté de son visage, Maja, 12 ans, ne tient plus en place. Avec sa famille venue de Malmö, la jeune fille a déjà suivi six matches des «Blågult» (bleu et jaune). Mais elle s'apprête à vivre son premier choc lors d'un Euro ce vendredi à Genève. «Je me sens en sécurité au sein de la famille des Soft Hooligans, il n'y a jamais de bagarres ici et on s'est fait plein d'amies qui partagent notre passion du foot», se réjouit la fan. Son aînée Wilma, 14 ans, montre fièrement l'écharpe qu'elle a fait signer par toutes ses idoles de l'équipe nationale suédoise féminine. «Ce sont les meilleures du monde, je les adore, s'enthousiasme cette jeune membre. Ce groupe est si fun, on va crier au stade et on regardera tous les autres matches à la télévision, car on n'a pas d'autres billets.» Les parents, Nils et Sandra, ont suivi l'engouement de leurs filles dans le groupe de supporters. «On ne va plus aux matches des hommes à Malmö, car on ne s'y sent plus toujours en sécurité», glisse le papa. «La dernière fois, il y avait tellement de fumée que le gardien ne voyait plus rien et on toussait», ajoute Maja, un brin résignée. L'inclusion et la bienveillance sont prônées Ici, tout le monde est bienvenu: inclusion et bienveillance sont les valeurs véhiculées par les Soft Hooligans. «Ce sont celles du football féminin et de notre équipe nationale, nous n'avons rien inventé, sourit Kajsa. On souhaite juste développer notre propre manière de supporter les footballeuses suédoises, pas forcément de la même manière que celle des ultras liés au football masculin.» Mais cela ne plaît pas à tout le monde. Les Soft Hooligans, qui commencent à avoir une communauté très solide sur les réseaux sociaux, ont été victimes d'une campagne de dénigrement et même de violences en ligne. Ce ne seraient pas «de vraies supportrices de foot», «c'est une honte et ridicule de célébrer de cette manière», etc. Mais il y a aussi eu des propos bien plus virulents. «En 2025, c'est surprenant et triste de subir des moqueries, provocations et même des insultes, regrette Kajsa, à la base du groupement de fans suédois. Mais notre devise est ne pas réagir et laisser couler. Et continuer de soutenir à notre façon.» Les Soft Hooligans victimes de misogynie en ligne Intéressées par cette forme de supportérisme, Matilda et sa camarade Wilma, deux étudiantes en communication à la Lund University, se sont même lancées dans une recherche universitaire sur les Soft Hooligans. «Notre travail a mis en évidence énormément de misogynie dans les commentaires en ligne des publications des Soft Hooligans, une peur aussi de certains hommes que ces supportrices changent «leur» culture et vision de supporter une équipe, la peur du changement probablement et que ces supportrices prennent leur place dans les stades», observe Matilda. Le papier académique des étudiantes suédoises analyse «ce nouveau soutien et la résistance à la masculinité hégémonique dans les tribunes». «C'est le moment que les femmes soient enfin reconnues, aussi bien en tant que footballeuses sur le terrain, mais aussi des fans en tribunes, car elles y ont aussi tout à fait leur place, souligne Matilda. Sans connotations négatives, ni violence et à l'inverse d'une masculinité parfois toxique de ce milieu.» Alors que le cortège arrive au Stade de Genève, Per-Arne agite sa gigantesque banane gonflable. Une scène qui contraste avec son physique de colosse, qui pourrait parfaitement coller à celui du hooligan. «Je suis là pour montrer l'exemple à la prochaine génération et lui donner envie de venir au stade», lâche-t-il en pointant sa petite-fille du doigt. En lien avec l'Euro 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
10 hours ago
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Euro 2025: les Soft Hooligans suédois sont les plus doux du monde
Euro 2025 – La Suède a les hooligans les plus doux du monde Les Soft Hooligans accompagnent l'équipe nationale suédoise féminine depuis 2017. Immersion avec ces fans qui véhiculent leurs valeurs dans les tribunes. Sylvain Bolt Estrid Kjellman et sa mère Kajsa Aronsson, fondatrices des Soft Hooligans, ont emmené les milliers de supporters suédois lors de l'entrée en lice de leur nation face au Danemark, vendredi à Genève. BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Les Soft Hooligans, groupe pacifique de supporters suédois, ont envahi Genève pour l'entrée en lice de leur nation à l'Euro féminin 2025. Les fondatrices prônent une ambiance bienveillante, sans violence ni discrimination. Les Soft Hooligans ont été victimes de harcèlement et de discrimination en ligne. Le groupe veut mettre en avant une autre forme de supportérisme. Le fourgon blindé n'est pas loin de l'immense marée jaune qui a envahi la gare de Lancy-Pont-Rouge vendredi après-midi. Dans la foule, les bannières des Soft Hooligans sont déployées. Au mégaphone, devant ce cortège, Estrid lance les chants qui vont animer la marche menant les fans de l'équipe féminine suédoise jusqu'au Stade de Genève. Pas de pétards ni de fumigènes. «Non, uniquement des good vibes, l'engouement est juste incroyable, wow non?», lâche avec de l'émotion Kajsa, l'une des fondatrices des Soft Hooligans. Plusieurs centaines de membres de ce groupe étonnant se sont déjà donné rendez-vous en matinée à la Brasserie du Molard. Kajsa, designeuse sur textile de Stockholm, est à la coordination de l'immense tifo, dévoilé dans la tribune sud de la Praille, prévu lors de Danemark-Suède. Elle a pu entrer l'imposante bâche à l'effigie des Soft Hooligans dans l'enceinte tôt vendredi matin. Un camping-car rempli de drapeaux, bannières, tambours, écharpes et bobs à l'effigie des Soft Hooligans a aussi rejoint la Suisse en provenance de Suède avec Caroline au volant. Une autre de ces supportrices a même rejoint le pays hôte de l'Euro 2025 à vélo. Des chants ni haineux ni homophobes Cette aventure a commencé lors de l'Euro 2017 aux Pays-Bas. Kajsa, ses filles Estrid et Miriam, mais aussi leur cousine Rebecca et son amie Ida, ont été déçues du manque d'ambiance et d'engouement pour leur équipe nationale féminine, pourtant l'une des meilleures du monde. «On a commencé à chanter et crier dans les tribunes, on nous prenait pour des hooligans, se marre Kajsa. Ce qui nous réunit: la passion du foot, surtout féminin, mais pas l'agressivité. Ce nom de hooligans doux est donc naturellement venu la même soirée. Notre communauté de fans veut grandir en même temps que se développe le football féminin!» Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Le groupe Facebook créé après cet évènement réunit aujourd'hui 5'000 personnes. Difficile d'estimer combien de Soft Hooligans sont présents à Genève, ils sont plusieurs centaines en tout cas, pour suivre l'entrée en lice de leur nation ce vendredi. «On ne tente pas d'aller chercher du monde, on compte sur le bouche à oreille, mais notre structure repose sur six ou sept personnes», sourit Kajsa. Sa fille, Estrid, enflamme le cortège de plusieurs milliers de fans suédois en hurlant des chants à la gloire des Suédoises. Les hooligans les plus doux du monde ont leurs chants bien à eux: ni haine, ni insultes, ni discriminations ou propos homophobes. Une chanson se moque toutefois, avec bienveillance, de la manière de compter atypique des voisins Danois, à l'image du «80-19» des Français. «Mais cela n'a pas empêché qu'on reprenne ce champ décalé avec des fans Danois après un match, se marre Kajsa. On a aussi marché vers le stade avec des Gallois lorsque leur équipe nationale est venue jouer à Stockholm, car notre but est de créer des connexions et du partage.» Des jeunes filles au sein des Soft Hooligans Drapeau suédois peint sur l'entièreté de son visage, Maja, 12 ans, ne tient plus en place. Avec sa famille venue de Malmö, la jeune fille a déjà suivi six matches des «Blågult» (bleu et jaune). Mais elle s'apprête à vivre son premier choc lors d'un Euro ce vendredi à Genève. «Je me sens en sécurité au sein de la famille des Soft Hooligans, il n'y a jamais de bagarres ici et on s'est fait plein d'amies qui partagent notre passion du foot», se réjouit la fan. Son aînée Wilma, 14 ans, montre fièrement l'écharpe qu'elle a fait signer par toutes ses idoles de l'équipe nationale suédoise féminine. «Ce sont les meilleures du monde, je les adore, s'enthousiasme cette jeune membre. Ce groupe est si fun, on va crier au stade et on regardera tous les autres matches à la télévision, car on n'a pas d'autres billets.» Les parents, Nils et Sandra, ont suivi l'engouement de leurs filles dans le groupe de supporters. «On ne va plus aux matches des hommes à Malmö, car on ne s'y sent plus toujours en sécurité», glisse le papa. «La dernière fois, il y avait tellement de fumée que le gardien ne voyait plus rien et on toussait», ajoute Maja, un brin résignée. L'inclusion et la bienveillance sont prônées Ici, tout le monde est bienvenu: inclusion et bienveillance sont les valeurs véhiculées par les Soft Hooligans. «Ce sont celles du football féminin et de notre équipe nationale, nous n'avons rien inventé, sourit Kajsa. On souhaite juste développer notre propre manière de supporter les footballeuses suédoises, pas forcément de la même manière que celle des ultras liés au football masculin.» Mais cela ne plaît pas à tout le monde. Les Soft Hooligans, qui commencent à avoir une communauté très solide sur les réseaux sociaux, ont été victimes d'une campagne de dénigrement et même de violences en ligne. Ce ne seraient pas «de vraies supportrices de foot», «c'est une honte et ridicule de célébrer de cette manière», etc. Mais il y a aussi eu des propos bien plus virulents. «En 2025, c'est surprenant et triste de subir des moqueries, provocations et même des insultes, regrette Kajsa, à la base du groupement de fans suédois. Mais notre devise est ne pas réagir et laisser couler. Et continuer de soutenir à notre façon.» Les Soft Hooligans victimes de misogynie en ligne Intéressées par cette forme de supportérisme, Matilda et sa camarade Wilma, deux étudiantes en communication à la Lund University, se sont même lancées dans une recherche universitaire sur les Soft Hooligans. «Notre travail a mis en évidence énormément de misogynie dans les commentaires en ligne des publications des Soft Hooligans, une peur aussi de certains hommes que ces supportrices changent «leur» culture et vision de supporter une équipe, la peur du changement probablement et que ces supportrices prennent leur place dans les stades», observe Matilda. Le papier académique des étudiantes suédoises analyse «ce nouveau soutien et la résistance à la masculinité hégémonique dans les tribunes». «C'est le moment que les femmes soient enfin reconnues, aussi bien en tant que footballeuses sur le terrain, mais aussi des fans en tribunes, car elles y ont aussi tout à fait leur place, souligne Matilda. Sans connotations négatives, ni violence et à l'inverse d'une masculinité parfois toxique de ce milieu.» Alors que le cortège arrive au Stade de Genève, Per-Arne agite sa gigantesque banane gonflable. Une scène qui contraste avec son physique de colosse, qui pourrait parfaitement coller à celui du hooligan. «Je suis là pour montrer l'exemple à la prochaine génération et lui donner envie de venir au stade», lâche-t-il en pointant sa petite-fille du doigt. En lien avec l'Euro 2025 Euro 2025 Le match parfait de Sandy Maendly, la voix des Suissesses Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Se connecter Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
11 hours ago
- Politics
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Perquisition à la prison de la Brenaz: ce que révèle l'enquête interne
Après des arrestations musclées, un fonctionnaire, travaillant derrière les écrans de vidéosurveillance, avait adressé une dénonciation à Pierre Maudet. Publié aujourd'hui à 17h35 Les faits, qui ont eu lieu à La Brenaz, ont été dénoncés par un fonctionnaire qui travaillait derrière les écrans de vidéosurveillance de la prison. LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA En bref: Une prison genevoise perquisitionnée, un gardien qui alerte directement un conseiller d'État, des années de procédures pénales et de suspicions dans la troupe des matons: tout est insolite dans cette affaire de prétendues violences à l'endroit d'un détenu. Selon nos renseignements, en 2022, la police genevoise a procédé à une étrange perquisition à la prison de La Brenaz, à Puplinge. À l'intérieur de l'armoire d'un sous-chef se trouvait une clé USB dans laquelle ce fonctionnaire, qui travaillait derrière les écrans de vidéosurveillance de l'établissement, dénonçait au conseiller d'État Pierre Maudet des violences sur un détenu quatre ans plus tôt. «Personne n'a frappé M.» À la fin du mois dernier, après notamment une enquête de l'inspection générale des services (IGS, la police des polices), le Ministère public a rendu une ordonnance de non-entrée en matière, a appris la «Tribune de Genève». Selon le procureur général, Olivier Jornot, les gardiens mis en cause n'ont rien fait de mal du point de vue pénal: «Il a été retenu que personne n'a frappé M. le 29 juin et le 1er juillet 2016», conclut aujourd'hui le Ministère public. Le dénonciateur dit avoir alerté directement le ministre de tutelle, car il ne faisait pas confiance à sa hiérarchie. Dans le fameux message saisi par les enquêteurs, il présente «les faits tels qu['il] les [a] perçus». Il explique d'abord que, le 1er juillet 2016, le détenu a tenté d'agresser un sous-chef venu l'emmener à la promenade, «une intervention musclée a été nécessaire pour le maîtriser, dit-il. Jusque-là, rien de particulier à signaler.» «Coup de pied» «Là où la situation m'interpelle, c'est qu'une fois maîtrisé, menotté et à terre, le prisonnier a été d'abord soulevé par les menottes, projeté à l'intérieur de la cellule, puis passé à tabac par plusieurs gardiens, dont un coup de pied donné dans la cage thoracique par le surveillant-chef.» Le message suggère à Pierre Maudet de s'intéresser à un enregistrement vidéo plus ancien, du 29 juin, «où on voit un sous-chef donner un coup sur le même détenu dans les mêmes circonstances», soit avec un prisonnier «déjà maîtrisé et au sol». Mais aujourd'hui, concernant ces deux épisodes, le Ministère public ne suit pas cette version dénoncée à l'époque. Sur les faits du 29 juin 2016, «les images de vidéosurveillance ne montrent aucun coup, tout au plus le fait que le gardien a baissé et levé son bras droit. Les images ne sont pas incompatibles avec ses déclarations, confirmées par un collègue, qui affirme qu'il a été déséquilibré par le détenu qui se débattait au sol et qu'il ne lui a porté aucun coup.» Sur le deuxième événement, le Parquet relève que le prévenu, un Guinéen rapatrié dans son pays en 2017, a tenté de frapper un fonctionnaire au visage. À peine sorti de cellule, le prisonnier a tenté d'asséner un coup de poing au visage du maton, avant d'être maîtrisé, amené au sol et menotté dans le dos, puis conduit en cellule forte. Il n'a donc pas été «passé à tabac» par le personnel, conclut le Ministère public. «Détenu agressif» L'ordonnance relève là aussi l'absence d'une quelconque lésion constatée par le service médical et l'absence d'une plainte du détenu de lLa Brenaz . Par ailleurs, les images de vidéosurveillance ne montrent rien d'autre qu'un attroupement de gardiens, excluant toute rixe. Aucun coup de pied à la cage thoracique n'est visible sur les vidéos, conclut le Parquet. «Face à un détenu agressif et violent, mon client a gardé son calme et est intervenu de manière professionnelle et proportionnelle, relève Me Robert Assaël. Aucun fonctionnaire n'a donné un quelconque coup, ce que confirment les images de vidéosurveillance. D'ailleurs, le détenu ne s'est plaint de rien et aucune lésion n'a été constatée par le psychiatre et l'infirmier qui ont échangé avec lui. Le courriel du gardien à M. Maudet relève, ni plus ni moins, de la dénonciation calomnieuse.» Violences derrière les barreaux Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Fedele Mendicino est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2002. Il couvre en particulier les faits divers et l'actualité judiciaire. Plus d'infos @MendicinoF Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.