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Le Figaro
3 days ago
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Les chats noirs, ces mal aimés, ont pourtant un avantage certain sur les autres chats
Craints, négligés, plus souvent abandonnés… Les chats noirs ne sont pas toujours à la fête. Ils souffrent d'une mauvaise réputation et de superstitions ancestrales. Pour les réhabiliter, une journée internationale leur est dédiée, le 17 août. L'occasion de rappeler qu'ils possèdent un avantage sur les autres chats. Félix le chat, Blackie, India et Socks sont les animaux de compagnie respectifs de Winston Churchill, des présidents George. W. Bush et Bill Clinton et celui peint par Édouard Manet dans son tableau intitulé Olympia... Fictifs ou réels, ils ont tous en commun de partager un pelage noir. Et contrairement à de nombreux chats noirs, ils ont été appréciés. En effet, les félins à la robe sombre sont plus souvent malmenés, abandonnés et plus difficilement adoptés dans le refuge. Sorcellerie, mythes et légendes en ont fait des animaux détestés voire persécutés. Si le Bombay, ressemblant à une petite panthère et race de chat noire par excellence, fascine avec ses grands yeux jaune cuivré, les chats noirs n'ont, malheureusement, encore pas toujours la cote auprès des humains. Dommage, car ces animaux ont un avantage non négligeable en termes de santé. Publicité La génétique, un atout pour les chats noirs La couleur noire de certains chats résulte des gènes et tout particulièrement du gène B, et de la production de l'eumélanine. Ce pigment en forte quantité chez un individu donne une robe noire. La pigmentation de couleur noire est le fruit de mutations génétiques. Or cette caractéristique génétique propre aux chats noirs est loin d'être une tare. Bien au contraire. Ce serait même une chance que non pas leurs congénères aux pelages clairs. Belle ironie, pour ces animaux qui sont associés à tort à la malchance et la poisse ! Des scientifiques ont ainsi découvert que cette particularité génétique avait aussi des répercussions au niveau de l'immunité de ces animaux, en étudiant et séquençant des gènes associés au mélanisme. Les chercheurs du National Institutes of Health ont ainsi constaté que les chats noirs seraient plus résistants à certaines maladies, et tout particulièrement au virus de l'immunodéficience féline (FIV), appelé aussi sida du chat. Une meilleure résistance et protection qui signifie aussi une plus grande longévité. Un beau pied de nez à toutes les superstitions et préjugés.
Le Figaro
11-08-2025
- Politics
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États-Unis : à la Maison Blanche, Donald Trump relègue les portraits d'Obama et des Bush dans l'escalier
Le portrait du prédécesseur démocrate du Républicain a même été accroché en haut de l'escalier présidentiel, dans un espace invisible des touristes. Barack Obama relégué dans un coin de l'escalier. À la Maison Blanche, plusieurs portraits d'anciens chefs d'États américains ont été déplacés sur ordre de Donald Trump, a affirmé CNN ce 10 août. Selon la chaîne américaine, les tableaux à l'effigie des anciens présidents républicains George W. Bush, George Herbert Walker Bush, et du démocrate Barack Obama ont été déplacés de l'entrée principale du bureau présidentiel, devenu le théâtre des revirements spectaculaires de la politique de Trump. Publicité Le portrait d'Obama hors de vue des spectateurs Les portraits des deux Bush trôneraient désormais sur les murs de l'escalier présidentiel. Trump aurait également ordonné à son personnel de déplacer le portrait d'Obama en haut de ce même escalier, ont indiqué à CNN deux sources proches du dossier. Ce tableau sera ainsi désormais hors de vue des milliers de visiteurs qui visitent la Maison Blanche chaque jour, puisqu'il se trouve dans un espace strictement réservé aux membres de la famille présidentielle, aux agents des services secrets américains et à un nombre limité de membres du personnel de la Maison-Blanche et de la résidence présidentielle. Selon le protocole américain, les portraits des présidents les plus récents doivent être installés en bonne place, dans le hall du bâtiment, de façon à être visibles tant par les invités de marque que par les visiteurs. Celui de Joe Biden, le prédécesseur direct de Donald Trump, n'étant pas encore terminé, ceux de Barack Obama et George W. Bush devraient y trôner. En avril dernier, le portrait d'Obama, qui trônait jusqu'à présent dans le grand hall d'entrée, avait déjà été remplacé, sous l'égide de Donald Trump, par un tableau de lui le représentant blessé, le poing rageur, lors de sa tentative d'assassinat. Le républicain de 78 ans avait fait déplacer le portrait de l'unique président noir de l'histoire des États-Unis de l'autre côté du grand couloir d'entrée du bâtiment. L'administration Obama accusée de «trahison» La rancœur qu'éprouve Donald Trump à l'encontre de Barack Obama ne date pas d'hier. Alors qu'il était encore promoteur immobilier et star de téléréalité, le Républicain défendait la fausse affirmation selon laquelle le 44e président des États-Unis n'était pas de nationalité américaine. Plus récemment, Donald Trump a accusé l'administration Obama d'avoir «fabriqué et politisé des renseignements pour jeter les bases» de l'enquête du FBI dans l'ingérence russe dans les élections de 2016. Lors de son premier mandat, Donald Trump avait déjà fait déplacer les portraits des deux présidents Bush, leur préférant les 25e et 26e présidents des États-Unis, William McKinley et Theodore Roosevelt, bafouant ainsi déjà les traditions établies jusqu'ici à la Maison-Blanche.
