Dernières actualités avec #GeorgesLouisBouchez

Le Soir
15-07-2025
- Politics
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Bruxelles : d'énièmes négociations bâties sur du sable
Dimanche, l'annonce d'une fumée blanche concernant les négociations bruxelloises a provoqué un sentiment et deux observations. Commençons par le sentiment, celui d'un profond et sincère soulagement. Plus de treize mois après les élections du 9 juin 2024, les tractations pour former un gouvernement dans la capitale sont dans les limbes. L'annonce par Georges-Louis Bouchez d'un accord entre le MR, le PS et la N-VA sur une formule qui dote Bruxelles d'un exécutif de plein exercice ne peut donc d'abord que réjouir. Deux éléments de réflexion ont cependant vite terni le tableau. Certes imaginatif, le schéma se révèle bancal. Le scénario comprend aussi de larges zones d'ombre.

Le Soir
14-07-2025
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Négociations à Bruxelles : un déblocage MR-PS, et l'ombre de la N-VA
En marge des festivités du 11 juillet, date de la fête de la Communauté flamande, Georges-Louis Bouchez ne s'était pas caché de pouvoir sortir un lapin de son chapeau pour débloquer la situation bruxelloise, seule Région du pays à ne pas encore avoir de gouvernement, plus d'un an après les élections. Aujourd'hui, dans un communiqué relayé par La Libre, le MR a annoncé un accord pour démarrer les négociations en vue de la formation d'un gouvernement bruxellois. Ces négociations concerneront six partis (MR, PS, Les Engagés, Groen, Open VLD et Vooruit), soit une majorité de 53 députés sur 89 au parlement bruxellois. Mais insuffisant pour pouvoir installer un gouvernement majoritaire étant donné que la N-VA (ou tout autre parti) est nécessaire pour avoir une majorité côté néerlandophone – Groen (4 sièges), Open VLD et Vooruit (chacun 2 sièges) ne représentant que 8 sièges sur 17. A Bruxelles, il faut en effet une majorité dans chacun des groupes linguistiques lors du vote de l'installation du gouvernement.

Le Soir
12-07-2025
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Les Engagés recadrent des propos « ahurissants » tenus par Georges-Louis Bouchez
Dans une interview accordée à nos collègues de La Libre publiée ce samedi, le président du MR Georges-Louis Bouchez y développe sa vision du rôle de l'Etat dans l'économie dans un contexte de défis budgétaires grandissant. Mais ses propos n'ont pas plu à tout le monde, et surtout pas à Maxime Prévot (Les Engagés), actuel ministre des Affaires étrangères et dont le parti est présent dans le gouvernement aux côtés du MR. « Dans son interview à La Libre, le président du MR s'attaque aux familles monoparentales, à l'Etat et ses services publics, à la culture, à la coopération au développement, aux 'brols' de l'égalité des chances, à la sécurité sociale… Beau strike », écrit Maxime Prévot dans un message publié sur X ce samedi matin, avant de continuer : « Soyons clairs : ce sont les libres prises de position d'un président de parti, mais heureusement pas la ligne des accords de gouvernement négociés. » À lire aussi De l'Etat PS à l'Etat MR, le népotisme en héritage « Nous n'avons pas été élus pour ça » Le ministre fédéral, visiblement irrité par les propos de Georges-Louis Bouchez, s'en prend directement au président du MR, suscitant une rapide réaction de sa part sur le réseau social X. « A un moment, on ne peut recommencer systématiquement les mêmes politiques en espérant un autre résultat. (…) Demander des efforts à nos concitoyens et financer des projets à l'utilité perfectible pose question. Mais je suis pressé de découvrir les propositions d'économie des autres partis… ou alors la seule ambition serait-elle de faire sans cesse plus d'impôts ? Nous n'avons pas été élus pour ça », lui répond Georges-Louis Bouchez. A la fin de son message, Maxime Prévot précise le programme de son parti : « Il a bien été convenu de créer un statut spécifique pour les mamans et papas solos, de renflouer le secteur culturel, de préserver les enjeux de droits humains parmi lesquels les questions d'égalité, de réformer les services publics sans basculer vers une approche type Doge à l'américaine, de doter la sécurité sociale des moyens utiles à notre devoir de solidarité en veillant à limiter l'explosion des coûts, de compenser les CPAS, etc. » « Si le propos n'était pas aussi ahurissant, on pourrait presque y porter intérêt. (…) Il me plaisait de le préciser pour éviter que quiconque pense que sa vision s'était imposée aux autres », conclut Maxime Prévot.

Le Soir
09-07-2025
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De l'Etat PS à l'Etat MR, le népotisme en héritage
On allait voir ce qu'on allait voir. Tel était le slogan à la sortie des urnes validant le passage d'une Wallonie qui basculait de gauche à droite. Terminées les entourloupes socialistes. Finies les nominations partisanes, ayant conduit la Wallonie dans l'impasse. Désormais, tout se ferait au mérite, à la compétence. Plus de passe-droit. Plus de république des copains qui, à écouter durant cinq ans le président du MR, Georges-Louis Bouchez, était l'apanage des socialistes. Las, ceux qui ont cru à ce discours ne peuvent que déchanter. Car, la république des copains n'est pas terminée. Elle change juste de mains. Les copains d'hier ne sont donc pas ceux de demain mais on peut se demander s'ils ne sont pas plus nombreux. Ou plus cyniques. Car, cela se fait en plein jour.

Le Soir
09-07-2025
- Politics
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Nominations à la tête d'intercommunales wallonnes : François Desquesnes met les choses au point
L'administration wallonne contrôle systématiquement les nominations à la tête des intercommunales et des sociétés à participation publique locale significative, a assuré mercredi, en séance plénière du parlement wallon, le ministre des Pouvoirs locaux, François Desquesnes (Les Engagés). Il y était interrogé par le chef de groupe du PTB, Germain Mugemangango, après l'auto-désignation du président du MR et député fédéral Georges-Louis Bouchez à la vice-présidence de Spa-Grand Prix, la société commerciale qui gère la course de Formule 1 et dont l'actionnariat est composé de la Région wallonne et de la commune de Stavelot. Un contrôle systématique « Mon job comme ministre de tutelle, c'est de m'assurer que le Code de la démocratie locale et de la décentralisation est dûment appliqué. Il comprend des règles très claires de compatibilité, de respect des normes de cumul… », a rappelé le ministre Desquesnes. Parmi ces règles figure notamment l'incompatibilité de la qualité de président ou de vice-président d'une intercommunale ou d'une société à participation publique locale significative avec un mandat de député européen, fédéral ou régional. « Mon administration vérifie systématiquement chaque dossier et si contravention il y a, je serai amené à annuler la décision de l'entité qui l'a prise », a assuré le ministre. Sont également prévus une limite de trois mandats exécutifs rémunérés pour ceux qui sont conseiller communal ou provincial ainsi qu'une possibilité de cumul limitée à un seul mandat exécutif rémunéré pour les membres de la Chambre et du Sénat. À lire aussi De l'Etat PS à l'Etat MR, le népotisme en héritage La nouvelle présidente de l'ONE fait polémique En début de semaine, le président du MR a provoqué des remous en s'auto-désignant à la vice-présidence de Spa Grand-Prix, après avoir tenté de décrocher la présidence de l'intercommunale qui gère le circuit spadois. Le Code de la démocratie locale et ses incompatibilités l'en avaient empêché et le poste était resté entre les mains de Melchior Wathelet, qui souhaitait rempiler. Parallèlement, Georges-Louis Bouchez a également désigné sa compagne, Lucie Demaret, à la présidence de l'ONE. « On parle d'un poste politique. Et donc, j'assume y désigner des personnes qui sont dans ma lignée pour mettre en œuvre nos réformes et en qui j'ai entièrement confiance », s'est-il défendu dans la presse. Des propos qui font bondir l'opposition. « J'ai retrouvé un tweet de Georges-Louis Bouchez qui dit : 'Recaser les copains, c'est fini. L'état PS, c'est fini'. Manifestement, les arrangements pour recaser les copains, ça le dérangeait surtout quand ce n'était pas ses copains à lui », a ainsi pointé Germain Mugemangango lors des questions d'actualité au parlement régional. « Il fait exactement ce qu'il reprochait aux autres. Il se place dans la structure de Spa Grand-Prix parce qu'il aime bien les voitures. Il place sa femme à l'ONE, un mandat rémunéré 40.000 euros par an. Et tout ça vient d'un parti qui critique ceux qui ne voudraient pas travailler. Evidemment, quand on se met bien soi-même, y'a pas de souci. Mais c'est plus compliqué pour les autres », a ajouté le député d'extrême gauche.