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« Je ne valide pas ce que j'entends » : Marc Chirilcenco, l'entraîneur du club d'Avoine-Beaumont, réagit aux attaques dont il fait l'objet ainsi que sa femme
« Je ne valide pas ce que j'entends » : Marc Chirilcenco, l'entraîneur du club d'Avoine-Beaumont, réagit aux attaques dont il fait l'objet ainsi que sa femme

L'Équipe

time24-07-2025

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« Je ne valide pas ce que j'entends » : Marc Chirilcenco, l'entraîneur du club d'Avoine-Beaumont, réagit aux attaques dont il fait l'objet ainsi que sa femme

L'entraîneur du club d'Avoine-Beaumont avec sa femme Gina, revient sur le départ de Kaylia Nemour qu'ils ont menée au titre olympique à Paris, et sur l'enquête judiciaire qui les vise. C'est lui qui a annoncé à la presse locale le départ de Kaylia Nemour, qu'il a formée et guidée dans son club d'Avoine-Beaumont (Indre-et-Loire) jusqu'au titre olympique des barres asymétriques, sous les couleurs de l'Algérie. Une semaine après que la jeune femme s'est exprimée dans nos colonnes, que d'autres familles de gymnastes ont témoigné de comportements contestables, Marc Chirilcenco a accepté le principe d'une interview en visio. Avec son conseil dans les rôles d'intermédiaire et garde-fou, présent sur un autre écran. Sans attendre la première question, le technicien a commencé à s'exprimer... « Pourquoi prendre la parole, et s'entourer d'un communicant ? Parce que le monde est ce qu'il est, je trouve qu'il y a beaucoup de dérives. On sait tous que l'enquête préliminaire de gendarmerie de Chinon, qui traîne depuis trois ans, est toujours en cours. Avec Gina (sa femme) qui n'est pas loin, on souhaitait porter un regard interrogatif sur ce qui se passe. On est forcément peinés par certaines choses. Bien sûr, par le départ de Kaylia. Lorsque le 5 mai, elle nous a annoncé, lors d'une brève entrevue avec sa maman, qu'elle souhaitait quitter le club, elle ne nous a pas donné d'explications ». « Elle a précisé qu'elle ne se sentait plus bien dans le nous a dit : "J'ai besoin de voir autre chose, d'aller voir ailleurs." Sur ce point, je n'ai rien à dire. Elle a 18 ans et, parce qu'à Avoine, on est dans un village, la question se pose pour toutes nos gymnastes de cet âge. Le départ d'une jeune fille de dix-huit ans qui découvre gloire, notoriété et des moyens financiers auxquels elle n'avait pas accès, c'est une demi-surprise. On pensait que ça aurait pu attendre les Championnats du monde (à Jakarta, Indonésie, 19-25 octobre). Le timing nous a paru en décalage, mais c'est son choix. Je l'ai dit dans la presse, c'est un choix que l'on respecte. On l'avait ramenée gentiment en forme, ce qui ne correspond pas tout à fait à ses propos. Peu importe, elle n'est pas entraîneur de gym. Et même si sa maman a voulu intervenir sur la planification, moi j'étais dans les clous pour qu'elle soit championne du monde dans quelques mois. Kaylia Nemour : « Je n'oublierai jamais d'où je viens, ni ce que j'ai vécu » En quoi l'interview qu'elle nous a accordée vous dérange-t-elle ?Quand on rentre des Jeux, je la laisse tranquille trois-quatre semaines, puis elle vient à sa guise début septembre. Elle se gère gentiment pour reprendre goût. Après une médaille d'or olympique, il faut forcément un temps de récupération. Mais comme il est clair qu'elle veut faire les Championnats du monde, je travaille mon calendrier. Je fais une réunion avec Kaylia et ses parents, j'étale les douze mois de l'année sur des feuilles A4 bien organisées, avec toutes les étapes de Coupe du monde, les stages. Nous choisissons ensemble les dates. Je regrette un peu certains propos déformés. Kaylia est partie soudainement, je ne sais pas ce qu'on lui a fait miroiter. On l'aurait poussée à quitter le club ?On vit dans une grande dynamique, on écoute les conseils à droite, à gauche. On a bien vu qu'elle avait une oreille attentive à d'autres paroles que les nôtres. En tant qu'adulte responsable, c'est sa route, sa carrière. Elle est libre. Mais je m'interroge sur ses choix. « Les ados doivent être respectueux des entraîneurs. Lorsque Kaylia a délibérément malmené notre collègue, forcément on lui a demandé de s'excuser » Marc Chirilcenco Entendez-vous sa volonté de vivre d'autres méthodes ?Je veux bien qu'on m'explique de quelle méthode il s'agit. J'ai une formation de base, avec un professorat de sport. Il n'y a pas de méthode particulière, juste de l'entraînement. Le sport de haut niveau a ses exigences. Depuis trois ans, ce n'est pas l'aspect technique mais plutôt des comportements qui vous sont reproché on a basé notre travail sur l'exigence, la rigueur, la qualité et le respect. Quand Kaylia dit qu'on lui a demandé de s'excuser... Les ados doivent être respectueux des entraîneurs. Lorsque Kaylia a délibérément malmené notre collègue, forcément on lui a demandé de s'excuser. Une entraîneuse d'Avoine-Beaumont suspendue Mais ce n'est pas ça qu'elle a raconté. Comme elle, une autre gymnaste a indiqué qu'en cas d'erreur sur un agrès, les filles devaient faire le tour de la salle pour s'excuser auprès de chaque entraîneur, ce qu'elles ont vécu comme une chose humiliante....C'est complètement faux ! Quand l'enfant jette ses maniques, tourne le dos à l'entraîneur, on intervient pour qu'elle ait une attitude digne et correcte vis-à-vis des adultes. Quand certaines athlètes déclarent que vous hurlez après les filles, que vous les sanctionnez... Est-ce votre conception du haut niveau ?Je parle de méthode, pas de comportement. Aujourd'hui, chaque éducateur assume ses comportements. Vous ne répondez pas. Ce qui vous est reproché vous a-t-il incité à changer votre comportement ?Vous prenez pour argent comptant ce qui est raconté ou colporté par les copines de Kaylia ou sa maman (ancienne présidente du club), qui a eu pendant trois ans un dossier entre les mains qu'elle connaît par coeur et dont il est facile de sortir des extraits, des témoignages et des formules de langage pour appuyer là où ça fait mal quand on a un objectif à peine voilé. Dans son environnement professionnel, elle manage plus de 500 collaborateurs. Quand je l'entends dire qu'elle a été sous emprise, qu'elle n'a rien vu, rien entendu, ça me fait doucement sourire... Évidemment qu'en trente ans d'enseignement, les pratiques et les comportements ont évolué. Que les jeunes filles témoignent de leur ressenti, c'est une chose ; la réalité du terrain, c'est autre chose. J'ai souhaité m'expliquer sur notre ressenti à nous, par rapport à cette situation. Je ne valide pas ce que j'entends parce que ce n'est pas ce qui se passe dans la salle de gym, et j'ai suffisamment de témoignages pour le corroborer. Pourquoi avoir dit lors d'une réunion du bureau du club que la maman de Kaylia avait porté plainte contre vous ?Parce qu'on a eu ce retour. On me donne l'information que la maman de Kaylia aurait porté plainte, je dis qu'elle aurait porté plainte... Nous avions eu une information suffisamment sûre, dont je ne révèlerai pas la source, pour croire que c'était le cas. « L'acharnement contre nous et le club vient de l'entourage de Kaylia et de parents mécontents » Cette affirmation devant les membres nouvellement élus du bureau a conduit le club à réagir contre la famille Nemour. Qu'en dites-vous ?C'est intéressant votre point de vue. J'ai comme l'impression que c'est nous qui sommes attaqués, et non pas Kaylia, que je défends, pour laquelle on a beaucoup d'estime et avec laquelle on n'est pas parti fâchés. On a un différend avec l'ancienne présidente du club depuis le retour des Mondiaux d'Anvers (2023). Je suis sur un plan sportif de carrière, et sa maman sur plan économique, un développement d'image et de business. Peu importe si l'affirmation s'est révélée fausse, et tant mieux pour nous, pour la gymnastique et pour le club. Je sais dans quelle mesure je me suis engagé dans le projet de Kaylia, parce que cette enfant méritait d'aller au bout de son rêve. D'autres ont été déçues, et le mécanisme est alors récurrent : on a beau être très vigilant sur le recrutement, il y a toujours des parents qui surinvestissent, et qui estiment qu'il suffit d'inscrire leur enfant à Avoine pour avoir une championne. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Que pensez-vous du témoignage des autres jeunes filles ?Quand on se rend compte au bout d'un an ou de six mois qu'on a fait le maximum pour une enfant, mais que son projet du haut niveau n'aboutit pas, on fait une réunion avec les parents. Les jeunes filles qui n'ont pas réussi cherchent des excuses, trouvent un coupable tout désigné : l'entraînement était trop dur, Marc était trop dur, la préparation physique était trop dure, les horaires d'entraînement ne convenaient pas... J'en passe et des meilleures. Comment justifiez-vous les reproches qui sont faits à votre égard depuis trois ans ?Mais il n'y a pas de suspicion. La Fédération fait un signalement la semaine avant la parution de votre article, lu par la présidente de la Fédération avant qu'il sorte bien entendu... Absolument pas. Jamais nous ne ferions relire l'interview d'une gymnaste à une présidente de Fédé bien c'est très bien. Mais il n'y a pas de hasard, quand il est provoqué à ce niveau-là. Les accusations d'emprise ne datent pas des propos de Kaylia Nemour...Ça date de 2022 et de la volonté de la Fédération de nous « obliger », y compris moi, à monter à l'Insep pour préparer les Jeux Olympiques. La commission départementale jeunesse et sports a conclu à une mascarade. Et c'est pour ça que ni le disciplinaire, ni l'enquête administrative n'ont retenu de griefs contre nous. Mais, je le rappelle, c'est pour Kaylia qu'on a été malmenés, que j'ai quitté mon poste de CTN et me suis mis en disponibilité, que je me retrouve sans poste en France, et sans plus de poste avec l'Algérie. Je suis entraîneur de club, et je ne le regrette pas du tout. L'épopée qu'on a construite avec Kaylia est une belle épopée. En aucun cas on a eu la volonté de blesser ou d'humilier. Ce qu'elle semble regretter, une fois encore, c'est l'ambiance de travail...C'est drôle, parce que j'ai un tas de témoignages de gens qui sont passés à l'entraînement, et je suis plutôt très drôle, prêt à détendre l'atmosphère et créer une ambiance saine de travail. Je ne suis pas le dernier à faire des blagues. L'acharnement contre nous et le club vient de l'entourage de Kaylia et de parents mécontents. J'ai du mal à comprendre pourquoi tant de haine gratuite. Mais chacun aura à répondre de ses paroles. »

Délaissés par leur mère, deux lionceaux euthanasiés au zoo de Cologne
Délaissés par leur mère, deux lionceaux euthanasiés au zoo de Cologne

Le Parisien

time18-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Délaissés par leur mère, deux lionceaux euthanasiés au zoo de Cologne

Ils étaient nés au début du mois de juillet. Deux petits lionceaux asiatiques ont été euthanasiés le 14 juillet par le zoo de Cologne, « après une évaluation minutieuse menée par tous les biologistes concernés ». Cette décision qui avait pour but « d'épargner » aux deux lionceaux « des souffrances inutiles », précise le zoo Kölner. « Cette décision a été émotionnellement très difficile pour nous tous », s'émeut le zoo. Les deux lionceaux avaient été délaissés par leur mère appelée Gina. La lionne « ne s'occupait pas des petits (un mâle et une femelle), même après plusieurs jours. Les chances de survie de la portée, née très prématurément étaient remarquablement faibles dès le départ », souligne le zoo. Face au délaissement de leur mère, le zoo , critiqué sur les réseaux sociaux pour cette décision, a assuré avoir exploré d'autres alternatives toutes écartées. Parmi elles, on pourrait citer celles d'élever les lionceaux à la main jusqu'à leur indépendance. Impossible pour le parc zoologique, cette pratique aurait conduit selon eux à « une imprégnation inappropriée ». Autres hypothèses avancées par les défenseurs des animaux, confier les lionceaux à d'autres couples de lions dans des zoos voisins . Mais pour l'établissement colognais, ils « ne sont pas viables sans leur mère biologique, et un système de nourrice n'est pas possible ». Critiqué pour ne pas avoir mis fin à la grossesse en lui donnant un contraceptif, le zoo a tenu à répondre affirmant avoir tout prévu pour que la mère Gina assure pleinement son rôle. La lionne a déjà eu une première portée en janvier 2024, déplacée depuis pour une question de place. L'espace de vie accordé à la petite famille semblait également adéquat selon les vétérinaires avec une « paix absolue observée ». Malgré ces efforts de la part de l'établissement zoologique, Gina a montré qu'elle ne se souciait aucunement des deux petits préférant se consacrer à sa première portée. « Gina voulait sans cesse retrouver ses petits plus âgés. Elle agissait de manière parfaitement rationnelle », explique le zoo . Malgré cette mort, une nouvelle reproduction est attendue par le zoo entre Gina et le mâle lion Navin. Cette dernière devrait intervenir à l'automne, lorsque deux de leurs trois premiers lionceaux quitteront le zoo pour d'autres parcs. Cette euthanasie a révolté l'association de défense des droits des animaux Peta. L'organisation a réclamé la fin de l'exposition de lions dans les zoos : « Cette politique d'élevage est irresponsable et doit être abolie. Des études montrent que les lions d'Asie du programme d'élevage européen sont gravement touchés par la consanguinité et ne contribuent pas à une véritable conservation de l'espèce ».

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