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Le Figaro
3 days ago
- Science
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États-Unis : une chauve-souris entre dans la bouche d'une touriste qui doit payer 21.000 dollars de frais médicaux
La jeune femme de 33 ans photographiait le ciel en pleine nuit dans l'Arizona, lorsque l'animal est arrivé et s'est posé dans sa bouche. Une touriste américaine a connu une mésaventure effrayante et particulièrement coûteuse en août 2024, lors d'une visite dans le Glen Canyon, en Arizona, à l'ouest des États-Unis. En prenant des photographies du ciel nocturne, elle a en effet eu la mauvaise surprise de voir une chauve-souris rentrer dans sa bouche, selon le média américain KFF Health News. gée de 33 ans, la touriste, appelée Erica Kahn, était accompagnée de son père pour prendre des photos. L'animal est alors arrivé et s'est posé entre le visage de la jeune femme et son appareil photo. Prise de panique, celle-ci s'est mise à hurler, et l'animal s'est alors glissé dans sa bouche pendant plusieurs secondes, bien que «cela lui ait semblé plus long» a-t-elle témoigné. Publicité 21.000 dollars de frais médicaux Après l'envol de la chauve-souris, la touriste présentait différentes traces de morsures, mais elle ne s'en est pas rendu compte directement. Son père, médecin, lui a alors recommandé de se rendre à l'hôpital afin de se faire soigner contre la rage. Elle s'est ainsi rendue dans un hôpital en Arizona, où elle a reçu un premier traitement préventif contre cette maladie. Les deux semaines suivantes ont été marquées par des visites régulières à l'hôpital dans le même État, ainsi que dans le Massachusetts, d'où elle est originaire, pour recevoir d'autres vaccins antirabiques. Au total, elle s'est vue administrer quatre doses de vaccin contre la rage, et autant de doses d'immunoglobuline, visant à renforcer les anticorps contre ce virus. Pensant pouvoir tourner la page de cette affaire, Erica Kahn a eu la mauvaise surprise de recevoir quatre mois plus tard, en décembre, une facture à hauteur de 20.749 dollars (environ 17.800 euros) après les traitements réalisés. Elle s'est alors rendu compte que son assurance ne couvrait pas ces soins. Elle doit encore de l'argent La jeune femme avait perdu son emploi quelques semaines avant son accident, et avait refusé de continuer à payer son assurance-maladie qui lui coûtait 650 euros par mois. Sans protection, elle a souscrit à une assurance en ligne, censée la couvrir pour les accidents ou les urgences vitales. Cependant, elle a découvert qu'il existait un délai de carence de 30 jours prévu par cette assurance, qui existe car «les compagnies d'assurances, pour une bonne raison, ne veulent pas que les gens attendent d'êtres malades pour souscrire», explique à KFF Sabrina Corlette, codirectrice du Centre sur les réformes de l'assurance maladie de l'Université de Georgetown. La jeune femme a donc dû payer la totalité des frais de sa poche. «La prise en charge des soins vitaux devrait être un droit humain. Dans la plupart des autres pays, comme en Europe, il suffit d'aller à l'hôpital, de se faire vacciner contre la rage et de ne rien payer», déplore-t-elle. Publicité Aujourd'hui, Erica Kahn a retrouvé un emploi et bénéfice à nouveau d'une assurance. Malgré tout, elle doit encore beaucoup d'argent à l'hôpital. «C'est ma faute. (...) J'en assume la responsabilité à jamais», regrette-t-elle, très touchée par cette mésaventure.


Le Parisien
4 days ago
- Science
- Le Parisien
Une chauve-souris se coince dans la bouche d'une touriste et lui coûte 21 000 dollars de frais médicaux
Une frayeur aux lourdes conséquences financières. Alors qu'elle se trouvait en vacances en Arizona (États-Unis) avec son père, Érica Kahn a vécu la très mauvaise expérience de se retrouver… avec une chauve-souris dans la bouche, rapporte KFF Health News. La jeune femme de 33 ans était en train de photographier le ciel nocturne dans le Glen Canyon au mois d'août dernier, lorsqu'une chauve-souris s'est malencontreusement glissée entre son appareil photo et son visage. Prise de panique, Érica s'est mise à crier, ce qui a permis au chiroptère de se glisser dans sa bouche l'espace de quelques secondes. Si elle ne s'est pas rendu compte que la petite bête l'avait mordue, son père qui est médecin lui conseille de se rendre à l'hôpital pour se faire vacciner contre la rage. Malheureusement la jeune femme avait perdu son emploi quelques semaines avant l'incident. Elle avait la possibilité de continuer à percevoir son assurance santé, pour 650 dollars par mois, via un système appelé à Cobra, permettant aux personnes venant de quitter un emploi de continuer à toucher une assurance. Mais elle avait refusé et se retrouvait donc sans protection. Quatre doses du vaccin contre la rage Mais pensant être couverte à condition de souscrire à une assurance avant de se rendre à l'hôpital, Érica Kahn en trouve une en ligne dès le lendemain de l'incident et apprend que les services liés à un accident ou à une urgence vitale sont couverts. À voir aussi Elle se rend donc à l'hôpital et commence un traitement préventif contre la rage. Elle reçoit au cours des deux semaines suivantes d'autres vaccins antirabiques dans des cliniques d'Arizona et du Massachusetts, d'où elle est originaire. Au total, elle reçoit quatre doses du vaccin contre la rage, et quatre injections d'immunoglobuline, qui renforcent les anticorps contre le virus. Après tous ces traitements, Érica Kahn reçoit au mois de décembre une facture de 20 749 dollars (17 800 euros). Si elle pensait être couverte, l'assurance de la trentenaire ne prenait en réalité en charge aucun de ces soins. « Le délai de carence requis pour ce service n'a pas été respecté », indique une lettre d'explication. « La prise en charge des soins vitaux devrait être un droit humain » En effet, sa police d'assurance prévoyait une période de carence de 30 jours avant qu'elle puisse recevoir les traitements couverts par le régime. « Les compagnies d'assurances, pour une bonne raison, ne veulent pas que les gens attendent d'êtres malades pour souscrire », explique à KFF Sabrina Corlette, codirectrice du Centre sur les réformes de l'assurance maladie de l'Université de Georgetown. À lire aussi Une touriste britannique meurt de la rage après avoir été « griffée très légèrement » par un chien errant au Maroc « La prise en charge des soins vitaux devrait être un droit humain. Dans la plupart des autres pays, comme en Europe, il suffit d'aller à l'hôpital, de se faire vacciner contre la rage et de ne rien payer », déplore la jeune femme.