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5 days ago
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Le canton de Genève est champion de la marche, mais peut-il faire mieux ?
Faut-il un maillage de réseaux piétons sur tout le territoire ou concentrer les efforts pour faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite? Votation le 28 septembre. Publié aujourd'hui à 06h54 L'initiative des Verts entend augmenter l'espace de la voirie dévolu aux piétons, estimant que la marche est le parent pauvre de la planification de la mobilité et du territoire à Genève. Ses détracteurs jugent ce texte jusqu'au-boutiste et estiment qu'il vise à «pourrir la vie» des automobilistes. TDG En bref: Genève, champion des déplacements piétons en Suisse, votera le 28 septembre sur l'«Initiative piétonne: pour un canton qui marche», déposée par les Verts. Le peuple choisira entre ce texte et son contre-projet, adopté par la majorité de droite du Grand Conseil. La gauche recommande de rejeter le contre-projet, d'accepter l'initiative et de la privilégier dans la question subsidiaire. C'est l'inverse pour la droite parlementaire (MCG, LJS, Le Centre, PLR et UDC), sur laquelle le Conseil d'État est aligné. Les Vert'libéraux appellent, eux, au double oui en privilégiant l'initiative. Celle-ci prévoit, sur tout le territoire, un maillage d'aménagements spécifiques aux piétons dans et entre les quartiers et les communes. Ils devront être continus, directs, confortables et sécurisés. Leur accessibilité universelle, c'est-à-dire pour les personnes à mobilité réduite, sera garantie. Les flux entre piétons et cyclistes seront séparés. Des axes forts piétons seront développés, ainsi que davantage de zones piétonnes et à priorité piétonne. Au moins 40 millions de francs seront budgétés chaque année pour réaliser des projets. Les premières actions devraient voir le jour deux ans après l'adoption du texte. Gymkhana à Genève Mais le canton de Genève est-il vraiment l'as des déplacements piétons? Oui, se félicite le député Vert Cédric Jeanneret: «Un petit territoire avec peu de dénivelés explique que la marche soit le premier mode de transport genevois. Elle représente 39% des déplacements et jusqu'à 50% en ville.» Or, déplore notre interlocuteur, «les piétons que nous sommes tous se partagent «les miettes» de la voirie. L'initiative vise à rétablir un certain équilibre en faveur de ceux qui privilégient les déplacements les moins gourmands en espace public. Il en faut 37 fois moins pour un piéton que pour une voiture.» Marcher à Genève relèverait trop souvent d'un gymkhana , faute également d'itinéraires continus et en raison de feux trop longs. Sans compter les risques pour la sécurité: «Il n'y a pas de trottoirs dans la rue qui traverse Choulex où je vis, illustre Cédric Jeanneret, les enfants se pressent contre les murs pour aller à l'école, ce qui pousse des parents à les y emmener en voiture.» En incitant à laisser au garage son véhicule motorisé, l'initiative diminuera les bouchons au profit de ceux qui ne peuvent se priver de leur voiture, à commencer par les professionnels du transport et les entreprises, insiste l'écologiste. Qui ajoute: «La marche, c'est aussi moins de pollution et de bruit, c'est bon pour la santé et c'est plus de sécurité, de lien social et d'attractivité pour le canton.» Vu sous cet angle, «les aménagements piétons rapportent davantage qu'ils ne coûtent». «Initiative piétonne inutile» Tous ne sont de loin pas de cet avis! «Le but est de pourrir la vie des gens qui n'ont pas d'autre choix que de se déplacer en véhicule motorisé», réplique le député PLR Murat Julian Alder, auteur du contre-projet. Car l'initiative impliquera de supprimer des places de parking, d'empiéter sur les voies routières ou même sur la zone agricole en campagne, s'insurge la droite. «Cela viole la liberté du choix du mode de transport et le principe de leur complémentarité», martèle l'élu PLR. L'initiative prévoit notamment de séparer les flux entre piétons et cyclistes. LUCIEN FORTUNATI/TDG Selon lui, le succès de la marche à Genève prouve que «l'initiative est inutile et qu'elle ne diminuera pas le recours à la voiture. Car il est déjà possible de se déplacer à pied presque partout, à l'exception de certaines communes éloignées.» Lors des débats parlementaires, plusieurs interventions ont en outre pointé «l'absurdité» de vouloir des trottoirs sur les routes de campagne. Reconnaissant des points noirs, Murat Julian Alder estime qu'il s'agit de cibler les améliorations plutôt que d'imposer une solution globale «technocratique et complexe». Il qualifie encore d'«irresponsable et disproportionné» de budgétiser 40 millions par an sans savoir à quoi ils seront concrètement affectés. Des «magistrales»… En revanche, «les auditions des représentants des milieux du handicap ont souligné la nécessité d'améliorer l'accessibilité des aménagements pour les personnes en fauteuil roulant», poursuit le PLR. C'est donc sur cet aspect que s'est concentré le contre-projet. Il stipule que les cheminements piétons devront «tenir compte» des besoins des personnes à mobilité réduite et que l'État «favorise» leur mobilité. Au plus tard huit ans après l'adoption du plan d'actions pour les mobilités actives (PAMA), deux axes majeurs pour piétons (des «magistrales») devront aussi être réalisés, respectant la norme sur les «espaces de circulation sans obstacles» . Ce qui projette ces aménagements en 2028, puisque le Grand Conseil a déjà adopté le PAMA 2024-2028, élaboré par le Département de la santé et des mobilités. Le contre-projet prévoit aussi dans ce délai une «signalétique piétonne claire» dans l'ensemble des communes. À cet égard, Murat Julian Alder comme le PAMA proposent de s'inspirer de Thônex, qui a installé des panneaux indiquant les temps de déplacement à pied et à vélo vers les principales infrastructures de la commune. «Voilà qui, concrètement et à moindres frais, incitera à marcher», affirme le député. «Alibi et redondant» «C'est bien, mais ces panneaux, c'est minimaliste», commente Cédric Jeanneret, pour qui «seule la qualité des aménagements peut faire la différence». Pour les défenseurs de l'initiative, ce contre-projet est un alibi pour la faire couler: redondant avec le PAMA, il ne permettra rien de plus que cette feuille de route. Celle-ci prévoit déjà de créer plus de 80 km d'aménagements pour les piétons et les cyclistes, dont au moins deux magistrales piétonnes. Deux corridors continus, sécurisés et balisés ont été identifiés: un cheminement par les parcs, des Pâquis à l'aéroport; et un axe passant par Cornavin, Bel-Air, Rive et la gare des Eaux-Vives. Il s'agira encore, notamment, d'assurer la continuité des itinéraires cyclables et piétons aux points de passage douaniers. Au Grand Conseil, le conseiller d'État chargé des Mobilités, Pierre Maudet, a souligné les avancées que ce plan a déjà permises depuis le dépôt de l'initiative. Il a aussi insisté sur l'importance d'une bonne collaboration avec les communes pour aboutir à des progrès concrets, une collaboration que l'initiative, imposée par le haut, risquerait de mettre à mal. Au contraire, rétorque Cédric Jeanneret, l'initiative «permettra de réaliser de nombreux aménagements piétons dans les communes que ces dernières souhaitent, mais qui sont trop souvent bloqués par le Canton». Le député Vert conclut: «Oui, des trottoirs sont nécessaires, y compris en campagne où des joggeurs se mettent en danger le long des routes.» Selon lui, pas question d'empiéter sur les terrains agricoles, mais sur les voies automobiles en choisissant de «donner la priorité aux usagers de la voirie les plus vulnérables». Le milieu du handicap roule pour l'initiative Jugeant le contre-projet «ni utile, ni nuisible», la Fédération genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches (Fégaph) ne fait pas de recommandation de vote à son propos, tout en appelant à accepter l'initiative, informe son secrétaire général, Cyril Mizrahi, également député socialiste. Selon lui, le contre-projet fait doublon avec la Constitution, qui garantit déjà l'accessibilité universelle pour les personnes à mobilité réduite. Le PLR Murat Julian Alder s'inscrit en faux: «Une loi spécifique est davantage contraignante et permettra d'aller plus loin que le statu quo ou que l'initiative, dont la formulation est vague.» Cyril Mizrahi renvoie le «compliment» à son expéditeur: «L'initiative garantit l'accès universel sur l'ensemble des aménagements piétons, tandis que le contre-projet parle seulement de tenir compte des besoins particuliers des personnes à mobilité réduite, ce qui n'est absolument pas contraignant. Dans les faits, par exemple, l'éclairage public est de plus en plus réduit, au détriment de la sécurité des piétons, et en particulier de celle des malvoyants.» «En prévoyant un budget annuel, l'initiative se donne les moyens de ses ambitions, alors que le contre-projet risque de seulement revenir à du bricolage», estime quant à elle la présidente du Club en fauteuil roulant, Corinne Bonnet-Mérier. «Nous soutenons l'objectif de doter tout le territoire d'itinéraires sécurisés et continus, conclut-elle. J'ai une amie en fauteuil dont le père a un camping-car en périphérie. Quand elle va le voir, le bus la laisse au milieu de nulle part, elle doit parcourir plus d'un kilomètre sans trottoir.» Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Rachad Armanios est journaliste à la rubrique genevoise depuis août 2022 et couvre en particulier la politique cantonale. 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5 days ago
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Après une série de féminicides à Fribourg, un observatoire des violences faites aux femmes est réclamé
À la suite de deux féminicides dans le canton, le SSP réclame la création urgente d'un observatoire des violences faites aux femmes. Publié aujourd'hui à 10h46 Des personnes allument des bougies en hommage à la victime lors d'un rassemblement du Collectif Grève féministe Fribourg après le féminicide d'Épagny le mercredi 16 avril 2025 à Fribourg. KEYSTONE/Jean-Christophe Bott «Jusqu'à quand faudra-t-il compter les mortes avant d'agir?» Telle est la question posée lundi 4 août par le Syndicat des services publics (SSP) Fribourg. Par le biais d'un communiqué de presse, celui-ci «appelle le Grand Conseil et le Conseil d'État à financer sans délai un observatoire cantonal des violences faites aux femmes». La demande intervient peu de temps après une tentative de féminicide dans le quartier du Schoenberg fin juillet dernier. Quelques jours plus tôt, une femme et son bébé avaient été tués par le compagnon de celle-ci à Givisiez. En début d'année, c'est à Épagny qu'un homme avait abattu sa femme avant de se tuer à son tour. Des morts «évitables» Pour le syndicat, ces faits «ne sont pas des accidents isolés». Ils seraient «le symptôme d'un système qui tolère, banalise et sous-estime les violences sexistes, qui ne donne ni les moyens de prévenir, de protéger, ou de faire cesser ces actes». Il affirme que ces morts «étaient évitables». «En moyenne, plus de 55 cas de violences domestiques sont signalés chaque jour dans notre pays, et 70% des victimes sont des femmes», rappelle le SSP Fribourg. «En 2021, 25 féminicides ont été recensés en Suisse», précise le communiqué de presse. Un financement «immédiat» Face à cette situation, le syndicat dénonce qu'«aucune structure pérenne n'a encore été mise en place pour documenter, prévenir et combattre ces violences de manière coordonnée», malgré de nombreuses mobilisations. Il réclame donc «avec force et indignation le financement immédiat d'un observatoire cantonal indépendant sur les violences faites aux femmes». D'autres cantons, «comme Genève ou Vaud, ont déjà démontré la pertinence d'un tel dispositif», défend le communiqué de presse. Celui-ci permettrait de «recueillir des données fiables» sur les violences sexistes, de «coordonner les acteurs de terrain», de «mesurer l'impact réel des politiques publiques» et de respecter la Convention d'Istanbul. Violences conjugales à Fribourg Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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31-07-2025
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La justice vaudoise tranche en faveur de la «clause guillotine»
La Cour constitutionnelle rejette la requête qui attaque la décision du Grand Conseil de lier la réforme du bouclier et l'initiative pour une baisse fiscale. Les initiants feront recours au Tribunal fédéral. Publié aujourd'hui à 18h31 L'entrée de la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal, à Lausanne. Yvain Genevay/Tamedia La décision se faisait attendre. Mercredi, la Cour constitutionnelle vaudoise a rejeté la requête déposée le 9 janvier dernier visant à défaire le lien tissé par le Grand Conseil entre la modification du bouclier fiscal et l 'initiative populaire dite des 12%. Cette décision arrive trop tardivement pour permettre aux Vaudois de voter en 2025 sur une baisse de 12% de l'impôt cantonal sur le revenu et la fortune. Le texte de cette initiative prévoit l'entrée en vigueur des réductions d'impôt au 1er janvier de l'année suivant son adoption en votation. Hors délais pour 2025 Le délai de recours auprès du Tribunal fédéral (TF) contre cette décision est de 30 jours à partir du moment où les considérants seront transmis aux parties. Un envoi qui peut arriver ces prochains jours, comme ces prochaines semaines. Ensuite, le Conseil d'État devra fixer une date de votation douze semaines avant l'échéance. «Nous prenons acte de cette décision et nous attendons de voir ce que vont faire les recourants, note la présidente du Conseil d'État, Christelle Luisier. Cela paraît très compromis pour un vote en novembre.» La dernière date prévue en 2025 pour un scrutin fédéral, auquel on peut jumeler un objet cantonal, est le 30 novembre. Cela n'est pas jouable, compte tenu des délais. D'autant plus que les initiants ont l'intention de faire recours auprès du Tribunal fédéral. Les organisations économiques contestent le deal passé au Grand Conseil , en décembre dernier lors du traitement du budget. À cette occasion, une majorité de députés a décidé de conditionner l'entrée en vigueur de la réforme du bouclier fiscal au refus de l'initiative dite des 12%. Cette «clause guillotine» constitue «une grave atteinte à la liberté de vote», selon les recourants: «Le citoyen favorable à la fois à la réforme du bouclier fiscal et à l'initiative populaire «Baisse d'impôt pour tous» se retrouve en effet dans l'impossibilité d'exprimer fidèlement sa volonté». Les Vaudois ne sont pas près de voter Comme le Conseil d'État, les recourants indiquent dans leur communiqué de presse qu'ils «prennent acte» de la décision de la Cour de droit administratif et public. Avant d'annoncer qu'il «est clair que le comité d'initiative va déposer un recours au Tribunal fédéral». «On note simplement qu'après avoir dépassé tous les délais d'ordre, on reçoit une décision de justice sans savoir quand les considérants nous seront transmis, relève Philippe Miauton, directeur de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie. Encore une fois, cela freine le processus pour permettre aux Vaudois de se prononcer sur une baisse fiscale.» L'initiative des milieux patronaux a été déposée en avril 2023. En principe, elle aurait dû être soumise au peuple dans un délai de deux ans après avoir abouti. Mais la votation s'éloigne encore un peu plus avec le recours annoncé. En tenant compte des délais, il faudrait que le TF rende sa décision dans les tout premiers jours de 2026 pour pouvoir voter en juin sur l'initiative. Un scrutin fédéral est prévu le 14 juin. Sinon, ce sera pour le deuxième semestre de 2026, voire pour la prochaine législature. Pouvoir d'achat et initiative fiscale Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Renaud Bournoud est journaliste à la rubrique vaudoise de «24 heures» depuis 2012. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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28-07-2025
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Une loi forçant à prévoir des bureaux convertibles est annulée
Le Grand Conseil voulait que les bureaux soient construits en prévoyant une potentielle transformation en logements. Veto de la justice. Publié aujourd'hui à 15h25 Genève, le 19 mai 2023. Photos du chantier de la gare de Chêne-Bourg. Magali Girardin Faut-il qu'en zone de développement, les bureaux soient planifiés en prévoyant une possible conversion en logements sans travaux majeurs? Pas selon la Chambre constitutionnelle, qui a annulé une loi adoptée en 2024 par le Grand Conseil. Votée par la gauche, LJS et le MCG, elle prévoyait une telle obligation pour limiter la crise du logement. Selon «Le Temps» , la justice a accepté un recours porté par la Chambre genevoise immobilière (CGI). «La mesure ne respecte pas le principe de la proportionnalité. Elle est donc contraire à la garantie de la propriété et à la liberté économique», selon l'arrêt du 26 juin. Pourquoi? Car les surcoûts «vraisemblables» de 15% grèveraient trop le rendement d'un projet. Conversion impossible En outre, ces immeubles hybrides «risquent d'être peu adaptés à chaque type de construction», et donc de perdre en qualité. Exemples: l'orientation nord apporte la meilleure lumière pour travailler mais est peu propice pour un logement, les ascenseurs surdimensionnés des bureaux sont inutiles pour des logements, etc. Sans compter des questions de bruit ou de sécurité, qui rendent souvent une transformation impossible ou non souhaitable, rendant la loi «faiblement apte» à atteindre son objectif. Son auteur, le Vert Philippe de Rougemont, se dit «très déçu»: «Il y a près de 300'000 m² de bureaux vides , nous avons écouté les professionnels selon qui les reconversions sont très compliquées, faute d'avoir été prévues en amont. Par exemple, la loi n'envisageait pas des baignoires, mais les canalisations pour les ajouter ensuite.» Il reproche au Conseil d'État d'avoir renoncé à rédiger un règlement précisant les modalités et les exceptions, sans lequel la loi «est effectivement disproportionnée». D'ailleurs, un juge minoritaire estime que le recours aurait dû être rejeté justement parce que le Conseil d'État pouvait faire en sorte que le principe de proportionnalité soit respecté. Les Verts reviendront à la charge avec un nouveau projet plus précis. Moratoire Un règlement n'y aurait rien changé, rejette Christophe Aumeunier, secrétaire général de la CGI . Car «les plans localisés de quartier (PLQ), très stricts, empêchent les conversions». Dès lors, faute de garantie qu'une conversion sera autorisée, il est disproportionné d'obliger à prévoir des immeubles à double usage. Il préconise de faire confiance aux privés pour anticiper de futures conversions quand elles sont rationnelles. Et d'assouplir les PLQ. Philippe de Rougemont, lui, appelle à un moratoire sur la construction de bureaux. De quoi mettre en péril le développement économique du canton et sa prospérité, répond Christophe Aumeunier. Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Rachad Armanios est journaliste à la rubrique genevoise depuis août 2022 et couvre en particulier la politique cantonale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.