Dernières actualités avec #GrandFrais


Le Figaro
01-08-2025
- Science
- Le Figaro
«Je ne me vois pas comme quelqu'un de dangereux» : à Nantes, le jeune homme qui a annoncé vouloir faire une tuerie de masse condamné
COMPTE RENDU D'AUDIENCE - Il a comparu ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Nantes, pour ses propos inquiétants tenus sur les réseaux sociaux. Son profil psychologique, marqué par une fascination pour le morbide, a été passé au crible. La menace a été prise très au sérieux. Ce week-end, dans une conversation privée sur Instagram, un jeune homme domicilié à Nantes a écrit vouloir commettre une «tuerie de masse», précisant vouloir cibler ses collègues de Grand Frais, à Treillières, où il travaillait. Pour ce faire, il a indiqué vouloir se procurer une arme à feu. Ces propos ont alerté son interlocutrice, qui a averti un autre ami, lequel a fait remonter l'information aux autorités. Lundi, l'auteur a été interpellé par le GIGN au moment où il partait travailler. Après deux jours en hôpital psychiatrique, il a été déféré jeudi. Placé sous contrôle judiciaire, il a été jugé dans la foulée, ce vendredi, devant le tribunal correctionnel où il a été reconnu coupable de menaces de mort. Il a été condamné à dix mois de prison, assortis d'un sursis probatoire pendant deux ans. Publicité «Une envie d'attirer l'attention» Lors de cette audience, la personnalité de ce jeune homme a été passée au crible. Tourmenté, le jeune homme entretenait une conversation avec une jeune femme sur Instagram. «Cette conversation a débuté de manière anodine. On a parlé de notre mal-être» raconte à la barre le prévenu, vêtu d'un sweat à capuche et d'un jean. Ayant tenté plusieurs fois de se donner la mort, celui qui s'exprime de manière claire et posée déplore l'étiquette qui lui est collée depuis son enfance, à savoir «quelqu'un qui ne s'intègre pas, un nul, une merde, un handicapé»... Mais «pourquoi avoir agi comme ça ?», lui demande à plusieurs reprises la présidente, soulignant que ses supérieurs hiérarchiques le dépeignent comme quelqu'un d'intégré et de sociable. «Une envie d'attirer l'attention. Un besoin de faire réagir», finit par répondre l'auteur des menaces. «Je ne me vois pas comme quelqu'un de dangereux», assure celui qui se décrit comme «neuro-atypique» et HPI, atteint aussi d'un TDAH. Dans une expertise psychiatrique, son profil est détaillé. «Vous présentez des éléments en faveur d'une dépression chronique», cite notamment la présidente de l'audience, évoquant aussi des «éléments obsessionnels autour de la mort», avec une altération du discernement dans les sujets relatifs au morbide. Ainsi qu'un risque de «réitération avec un risque élevé de passage à l'acte auto et hétéro agressif». «Pas un dangereux criminel» pour son avocate «On aurait pu penser à une mauvaise blague si ça n'était pas associé à une psychologie particulière, avec un attrait prononcé pour les séries, les tueurs en série, les armes», souligne Me Karine Barbeoc'h. L'avocate au barreau de Nantes qui représente Grand Frais évoque des salariés «particulièrement affectés». Une inquiétude partagée par la procureur de la République, ayant réclamé un an de prison assorti de trois ans de sursis probatoire. Le ministère public décrit un «vrai risque de passage à l'acte s'il n'avait pas été interpellé». Et d'insister. «Il n'a pas l'air de saisir à quel point ses collègues peuvent avoir peur de ce qu'il a pu dire.» Des allégations rejetées par l'avocate du prévenu, qui fait savoir que le jeune homme est venu entouré de quatre collègues du magasin. «M.B. a un problème de santé mais il n'est nullement un délinquant et encore moins un dangereux criminel», insiste son conseil, se référant à son passé. «Il a eu du mal à trouver sa place dans la société et il la cherche encore», plaide-t-elle, demandant la relaxe. «C'est quelqu'un qui a un égocentrisme et des fragilités. Et cela ne caractérise pas le passage à l'acte». Rappelant que «le rapport du psy indique une altération de son discernement», elle demande une dispense de peine mais une injonction de soins. Finalement, cette obligation de soins psychologiques a été prononcée mais son client a aussi reçu une interdiction de paraître au magasin Grand Frais à Treillières.


Le Figaro
28-07-2025
- Sport
- Le Figaro
La lettre du Figaro du 28 juillet 2023
Réservé aux abonnés Accord Washington-Bruxelles, le Tour de France, bisbilles chez LR, le succès de Grand Frais, vivre sur la Côte-d'Azur. Donald Trump, dimanche, sur son terrain de golf écossais, à Turnberry, au sud-ouest de Glasgow. Phil Noble / REUTERS. Chers abonnés, Nous avons à peine eu le temps de profiter de la dernière étape -exceptionnelle- du Tour de France 2025 et de ses faux airs de Jeux olympiques. La géopolitique ne prend pas de vacances : Donald Trump et Ursula von Der Leyen ont trouvé un accord en début de soirée. S'il est par définition inégal, il a le mérite de poser un cadre clair : 15% de frais douanier pour nos produits, à quelques exemptions près. En parlant d'accord, Les Républicains veulent échapper à une guerre entre Rachida Dati et Michel Barnier et sont près d'un compromis : à la première les municipales, au second la législative anticipée. À propos d'économie, connaissez-vous Grand Frais ? Ce groupe a réussi à se faire une place dans le bassin de requins de la grande distribution. Au programme également, notre palmarès 2025 des villes et villages où s'installer sur la Côte d'Azur et une enquête sur un phénomène navrant en plein essor : la location d'amis. Bonne journée ! Votre épistolier…