Dernières actualités avec #GuillaumeSéchet


Le Parisien
13 hours ago
- Science
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5 500 éclairs en une heure : violents orages dans les Pyrénées-Orientales et l'Aude
Comme prévu , le ciel leur tombe sur la tête ce samedi après-midi. De puissants orages se sont formés entre les Pyrénées-Orientales et l'Aude. D'après Keraunos, l' Observatoire français des tornades et orages violents , plus de 5 500 éclairs ont été dénombrés en une heure sur cette zone. Keraunos alerte aussi sur le risque de grêle et de pluies intenses sur ces deux départements au cours des heures à venir. À Estagel (Pyrénées-Orientales), des inondations ont été signalées par les habitants. À Torreilles, dans les Pyrénées-Orientales, un camping a été inondé et l'électricité n'avait encore été rétablie à la publication de cet article. D'après le météorologiste Guillaume Séchet , l'axe Tautavel-Montner-Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales) est particulièrement touché avec des estimations de cumuls selon les radars qui peuvent dépasser 150 mm en 3 heures. Les départements avaient été placés en vigilance orange à partir de samedi midi. Ils devraient être rétrogradés en vigilance jaune vers 20 heures, selon Météo France.


Le Parisien
5 days ago
- Science
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Des pics à 40 °C en journée, absence de pluie... Le début d'été 2025 est le plus chaud jamais observé
Si les records sont faits pour tomber, celui que vient de battre la France n'est pas une bonne nouvelle. Et donne malheureusement raison aux climatologues qui nous annoncent depuis vingt ans des étés toujours plus torrides que les précédents. « Avec un indicateur thermique de 22,6 °C, la période du 1er juin au 5 juillet a été la plus chaude jamais observée en France, devant 2003 avec un indicateur de 22 °C sur la même période », affirme Gilles Matricon, météorologue à la Chaîne Météo. En cause : des vagues caniculaires à répétition liées à un dôme de chaleur consécutif à la remontée de hautes pressions subtropicales. Ce dôme, centré au-dessus de la France, est resté bloqué des semaines à l'ouest de l'Europe. La première vague de chaleur s'est produite du 12 au 15 juin . La seconde, beaucoup plus longue, a duré dix-sept jours ! « Ce qui a fait de cette canicule la 3e la plus précoce, intense et longue à cette période de l'année depuis 1947 en France », détaille le météorologue. « Les périodes de chaleur étant de plus en plus présentes, étendues et sévères, il n'est pas étonnant que les records tombent, embraye le climatologue Guillaume Séchet. Et comme le climat est de moins en moins stable, ça fausse la notion même de normale météo et de records. » Et ce qui nous paraissait il y a encore quelques années exceptionnel devient aujourd'hui de plus en plus régulier. « En juin, la température a dépassé localement 40 °C la journée et n'est pas descendue sous 20 °C la nuit, rembobine Météo France. Plusieurs villes comme Toulouse, Avignon, Perpignan ou Colmar ont connu un nombre record de jours de très fortes chaleurs avec une température maximale dépassant 35 °C. » Ajoutez à cela la pluie aux abonnés absents avec des précipitations déficitaires de 30 % en moyenne sur le pays, et un manque d'eau particulièrement marqué près de la Méditerranée où il n'a quasiment pas plu et voilà que le spectre de la sécheresse ressurgit. En déplacement à Orléans (Loiret), la ministre de la Transition écologique a jugé lundi « déjà préoccupante » la situation de la ressource en eau . « 18 départements sont en situation de crise et quarante-huit font l'objet de mesures de restrictions » a détaillé Agnès Pannier-Runacher. Les conséquences selon elle de « l'impact du dérèglement climatique avec lequel nous allons devoir apprendre à vivre ». « Les dix étés les plus chauds jamais observés en France ont tous été enregistrés au XXIe siècle », souligne Météo France qui rappelle que dans le cas d'un scénario climatique catastrophe où la France subirait + 4 °C à l'horizon 2100, nos étés seraient littéralement invivables. « Ils seraient plus chauds que tous ceux connus jusqu'à aujourd'hui. Des températures supérieures à 40 °C pourraient se produire tous les ans, et des records de chaleur pourraient atteindre localement jusqu'à 50 °C ! » Si le thermomètre s'emballait à ce point, il faudrait alors s'attendre à dix fois plus de jours de vague de chaleur à la fin du siècle. Sur l'arc méditerranéen, les nuits chaudes, au-delà de 20 °C, seraient alors la norme, avec jusqu'à 120 nuits tropicales par an le long du littoral. Mais revenons à 2025. Car si, dans le nord du pays, ce début de semaine a été marqué par le retour de la pluie et par une chute drastique de la température, cette parenthèse de fraîcheur ne sera que très passagère. La Chaîne Météo estime qu'un nouvel épisode de forte chaleur est en vue à partir de la fin de semaine et pour la période du 14 juillet. Une nouvelle canicule pointerait même le bout de son nez.


Le HuffPost France
6 days ago
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La canicule à peine terminée, on sait quand arrive la prochaine vague de chaleur
MÉTÉO - Un épisode de chaleur peut en cacher un autre. Les températures ont drastiquement chuté dimanche dans une large partie de l'Hexagone et les deux derniers départements - la Haute-Corse et la Corse-du-Sud - en vigilance orange canicule doivent repasser dans le vert ce lundi 7 juillet. Mais à peine remise des très fortes chaleurs, la France doit se préparer à une nouvelle vague de chaleur. Alors que certaines villes, comme Orléans, ont perdu 15 degrés en une journée dimanche, « lundi sera encore assez fraîche, en dessous des normales de saison. Petit à petit, ça va remonter assez franchement, mardi et surtout mercredi », pointe ainsi le météorologue Guillaume Séchet, dans une interview au Parisien. Le créateur du site Météovilles préfère cependant ne pas parler de « canicule » pour le moment. « Cela va dépendre si l'air chaud régresse un peu ou s'il continue de nous influencer sans répit. Ça va se jouer à très peu de chose. », détaille-t-il. Une masse d'air chaude depuis l'Espagne va effectivement remonter vers la France. Une « dorsale anticyclonique », également appelée « dôme de chaleur », va se former au-dessus du pays en milieu de semaine et piéger cet air chaud, explique Christelle Robert, prévisionniste à Météo France, à franceinfo. Des « pointes à 37 °C » possibles La Chaîne Météo prévoit, côté températures, une montée en flèche du mercure mercredi et jeudi, « avec 30 à 35 °C dans l'ouest et près de la Méditerranée », rapporte le média spécialisé dans l'actualité météorologique. Si le nord de l'Hexagone sera épargné par les températures élevées jusqu'à jeudi, la chaleur devrait s'étendre dans tous les coins de France vendredi. La Chaîne Météo indique qu'il fera « 32 à 35 °C l'après-midi de la Bretagne à Midi-Pyrénées » et « 30 °C du Havre à Lyon et Dijon en passant par Paris. » Et le thermomètre risque de continuer de grimper ce week-end. « Les pays de la Loire, l'Île-de-France, la Bourgogne et le nord de la Nouvelle-Aquitaine » seront les régions où il risque de faire le plus chaud, indique Christelle Robert de Météo France. La prévisionniste n'exclut pas des « pointes à 37 °C ». La première vague de chaleur de l'été en France, commencée le 19 juin, s'est officiellement terminée vendredi, selon les critères de Météo-France, après une durée de 16 jours, identique en longueur à celle de la canicule meurtrière de l'été 2003.


Le Parisien
6 days ago
- Science
- Le Parisien
Qu'est-ce que le « trois 30 », le cocktail explosif des feux de forêt
Faut-il s'attendre à des mégafeux comme la France en a connus en 2022 ? Très précoces, les premiers gros incendies de la saison, ce week-end dans le Sud, le font d'autant plus craindre que les conditions ne sont pas du tout favorables à une accalmie . À court comme à long terme. « On va vers une tempête de mistral mardi sur la Provence et la Corse, alors qu'on sort d'une canicule et que les sols sont très secs », alerte Guillaume Séchet, créateur du site Météo France, qui diffuse désormais quotidiennement l'été une « météo des forêts » afin de sensibiliser le public aux départs de feux, ne dit pas autre chose. Elle a placé pour la journée de lundi en rouge les Bouches-du-Rhône, le Var et l'Aude, soit le niveau d'alerte maximale. Trois autres départements sont classés orange en raison d'un risque « élevé » : les Pyrénées-Orientales, l'Hérault, le Gard et le Vaucluse. Peu ou prou le même schéma mardi.