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Sur la côte atlantique, une partie de la taxe éolienne au secours de la filière pêche
Sur la côte atlantique, une partie de la taxe éolienne au secours de la filière pêche

Le Figaro

time7 days ago

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Sur la côte atlantique, une partie de la taxe éolienne au secours de la filière pêche

Collectivités et organismes professionnels mettent la main à la poche pour renflouer et moderniser les pêcheries historiques de la presqu'île guérandaise. Des travaux engagés notamment avec l'aide de la taxe sur les éoliennes en mer, prélevée à EDF. Les vents marins à la rescousse des pêcheurs de la côte sauvage. Engagé au chevet de sa filière pêche locale, le département de Loire-Atlantique a présenté, lundi 7 juillet, les avancées du plan d'actions mis en route l'été dernier. Au cœur des discussions, un plan de financement des deux derniers ports de pêche du département a été arrêté en début d'année. Les différents acteurs de la filière se sont accordés sur une enveloppe de 9 millions d'euros, pour la période 2025-2027. Une somme en partie financée par la taxe éolienne, dont bénéficient différents acteurs locaux de l'économie littorale. L'un de ces acteurs, le comité régional des pêches des Pays de la Loire, a annoncé engager une partie de la taxe éolienne qui lui est versée par EDF - 1,8 million d'euros par an - en faveur de «projets structurants pour la filière régionale et le territoire». Le comité réinvestira la moitié de cette manne, soit 900.000 euros par an. Les communes des deux ports concernés, La Turballe et Le Croisic, cotiseront également. D'après le quotidien Presse Océan, le maire de La Turballe, Didier Cadro, se serait engagé à verser la moitié de ses 270.000 euros annuels, sur une période d'au moins cinq ans. Publicité Moderniser les ports Réunis à trois reprises lors d'une conférence des financeurs, les acteurs de la filière pêche se sont entendus sur un programme de travaux et d'investissements à réaliser pour remettre d'équerre les criées du Croisic et de La Turballe. Au programme : réhabilitation des glacières et des bâtiments historiques des deux ports, construction d'un nouveau ponton de service à La Turballe ou encore acquisition de nouveaux matériels roulants. L'État, la région ou encore la communauté d'agglomération CapAtlantique s'acquitteront de leur écot. À lire aussi «Une occupation organisée» : 250 caravanes de gens du voyage forcent un terrain privé à Guérande «Le constat avait été fait, il y a un an que le poids de la filière pêche dans l'économie locale ne pouvait pas reposer uniquement sur la seule autorité portuaire et son exploitant», a résumé le département, dans un communiqué publié mardi. La menace planant sur les deux dernières criées de Loire-Atlantique - les halles à marées où se pratiquent les ventes en enchères - a nécessité l'intervention du département en 2024. La collectivité s'était engagée à accompagner la modernisation des ports pour améliorer leur attractivité et leur compétitivité, avec la bénédiction du comité régional des pêches. Ce dernier a appelé, mardi, à une «une restructuration globale des outils et des modèles économiques» de la filière. Ces investissements en faveur des ports du Croisic et de La Turballe s'inscrivent dans un programme de revitalisation plus large de l'industrie de la pêche de Loire-Atlantique. «C'est toute la filière qui doit être intégrée à la gouvernance des outils de production afin d'affronter les enjeux de commercialisation à l'échelle régionale et nationale», a fait savoir José Jouneau, président du comité régional des pêches des Pays de la Loire. Les acteurs se sont accordés sur un plan à 30 millions d'euros sur les dix prochaines années. Un large tonnage financier censé remettre à flot l'activité dont dépend encore aujourd'hui une centaine de bateaux de pêche dans le département.

«Une occupation organisée» : 250 caravanes de gens du voyage forcent un terrain privé à Guérande
«Une occupation organisée» : 250 caravanes de gens du voyage forcent un terrain privé à Guérande

Le Figaro

time07-07-2025

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«Une occupation organisée» : 250 caravanes de gens du voyage forcent un terrain privé à Guérande

Le convoi des gens du voyage a été précédé d'un commando chargé de déplacer les blocs de béton qui barraient l'accès au champ d'un agriculteur guérandais. La mairie a lancé une demande d'expulsion du groupe. Ils étaient bien renseignés, bien équipés et bien organisés. Dimanche 6 juillet, un convoi de 250 caravanes de la communauté des gens du voyage a forcé un terrain privé de Guérande (Loire-Atlantique), au nord de Saint-Nazaire. Placée devant le fait accompli, la mairie a procédé lundi matin aux constatations officielles pour lancer la demande d'expulsion de ce groupe d'environ 300 personnes. «Cette occupation s'est faite de manière organisée», a dénoncé dimanche sur les réseaux sociaux le maire Horizons de Guérande, Nicolas Criaud, en indiquant que l'arrivée du convoi, dimanche après-midi, avait été préparée, la nuit précédente, par un groupe réduit de voyageurs chargé d'enlever les blocs de béton placés à l'entrée du terrain agricole. Alertées par la gendarmerie, les autorités ont placé dimanche matin une benne à l'endroit des blocs déplacés. L'obstacle a finalement été dégagé quelques heures plus tard par une cinquantaine de voyageurs, équipés de cordes, ouvrant aux caravanes l'accès à un champ privé, investi dans la plus parfaite illégalité. Selon les informations transmises au Figaro, le propriétaire du terrain, un agriculteur guérandais, envisagerait de porter plainte. Publicité Fait accompli «Cet attroupement massif est inacceptable, d'autant plus que des aires de grand passage sont disponibles dans d'autres secteurs du département. Cette situation met une nouvelle fois les élus et les forces de l'ordre devant le fait accompli», observe l'édile de Guérande, en regrettant que «chaque été, le même scénario se répète». La commune a déjà eu à faire avec deux précédents groupes de voyageurs de moindre envergure, en ce début de saison estivale. Ces tentatives d'installations illégales ont tourné court. «J'ai dû utiliser mon véhicule privé pour empêcher l'accès au stade Jean Ménager», témoigne Nicolas Criaud. À lire aussi Nantes : une femme agressée dans le tramway pour avoir demandé à deux jeunes de baisser leur musique Hasard du calendrier, les propositions du groupe de travail relatif à l'accueil des gens du voyage et à la lutte contre les installations illégales doivent être présentées lundi soir au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. «Il est urgent de modifier la loi pour interdire clairement ce type d'installation illégale, qui crée tension, insécurité, et cause des préjudices aux propriétaires fonciers, sans qu'aucune indemnisation ne soit prévue, car aucune assurance ne couvre ces situations», suggère Nicolas Criaud. Depuis le début d'année, trois propositions de lois portées à l'Assemblée nationale par les groupes Renaissance, Horizons et Modem ont envisagé de réformer la législation sur l'accueil des gens du voyage. Sollicité le mois dernier par la sénatrice Les Républicains de Moselle, Catherine Belrhiti, qui s'était fait le porte-voix du «sentiment d'injustice et d'abandon» des élus face aux installations sauvages, le ministre auprès du ministre de l'Intérieur, François-Noël Buffet avait indiqué vouloir proposer un texte à ce sujet avant la fin juillet.

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