5 days ago
Festival d'Avignon : le jour sans fin au Théâtre du Chêne noir
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REPORTAGE - Considéré comme le « In » du Off, l'établissement de Gérard Gelas accueille des milliers de spectateurs et treize spectacles quotidiens. Plongée dans un ballet bien rodé.
« Au Théâtre du Chêne noir, on y va les yeux fermés », lance Agnès, une septuagénaire, à son amie dans la file d'attente qui s'allonge dès 8 heures 45 heures du matin au 8 bis, rue Sainte-Catherine, derrière le Palais des papes, à Avignon. Objectif ? Voir Le Voyage de Monsieur Perrichon de Labiche. « On l'a raté à Paris », ajoute-t-elle. « Depuis quinze ans, nous venons ici avec Charly, mon mari, c'est une référence, renchérit Brigitte, une Niçoise. Le fait que ce soit une comédie nous plaît. » Le soleil tape. Un panneau placé sous une affiche de la pièce avertit : « Chers spectateurs, la nourriture est strictement interdite en salle, ainsi que les boissons, excepté l'eau. » La recommandation se répète sur les portes d'entrée des deux salles climatisées. La grande, baptisée « Léo-Ferré », forte de quelque 300 places. La petite, John-Coltrane, en comprend 120.
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Chapeaux de soleil sur le crâne, une gourde et de la crème solaire à portée de main, les festivaliers…